Raül Romeva i Rueda

REFLEXIONS PERISCÒPIQUES

Publicat el 25 de juny de 2007

Campanya suport parlamentari en favor dels Drets Humans al Tibet i la Xina

Adjunto un text de base/manifest en suport dels drets humans al Tibet i a la Xina que està essent distribuit entre membres del Parlament Europeu i d’altres parlaments estatals, regionals i nacionals:

MANIFESTE DES ELUS POUR LES DROITS HUMAINS AU TIBET ET EN CHINE

Nom :

Pays représenté :

Date :

En conformité avec le droit et en application des principales résolutions, déclarations et conventions internationales (*références en annexe) nous, élu(e)s du Parlement européen, déclarons :

1) Demander officiellement et publiquement aux autorités de la République populaire de Chine : (segueix…)


*la libération immédiate de la totalité des prisonniers d’opinion Tibétains dont le Lama Tenzin Delek, le Panchen-Lama et sa famille ainsi que celle des prisonniers d’opinion, qu?ils soient Tibétains ou issus des autres minorités ethniques et religieuses, dont les adhérents du mouvement spirituel Falun Gong. Toute libération devant s’accompagner pour chaque prisonnier de la liberté pleine et entière de voyager dans tout Etat de son choix ;

*la possibilité de visiter librement tous les lieux d’enfermement ( hôpitaux, hôpitaux spécialisés, prisons, camps militaires, camps de "rééducation" par le travail) pour les représentants de l’ONU, de la Croix-Rouge, du Croissant-Rouge ou d’Amnesty International;

*l’arrêt immédiat et dans tous les cas avant les JO de 2008, des exécutions capitales et de la pratique des prélèvements d’organes.

*la possibilité de retour des exilés, avec la garantie de la sécurité de leur personne et de leur famille.

*la réalisation effective et durable d?un statut d?autonomie véritable pour le Tibet, tel qu?il a été reconnu légitime par les accords sino-tibétains de 1951, ce qui ne porte nullement atteinte à l?intégrité de l?Etat.

*la mise en ?uvre d?un programme d?urgence de protection des ressources en eau, et plus particulièrement de la protection des cinq plus grands fleuves d?Asie, qui prennent tous leur source au Tibet.

L?instauration d?une liberté d?expression authentique pour les personnes et pour la presse.

2) Défendre la valeur universelle des droits de l’homme et des droits des peuples,

en déclarant publiquement la primauté absolue du droit international en référence aux principaux pactes, conventions, déclarations, résolutions (*annexe) sur toute autre considération politique, diplomatique ou commerciale, en particulier:

a) En soutenant la politique européenne d’embargo sur les armes à destination de la République populaire de Chine tant que cette mesure sera considérée comme justifiée ;

b) En nous opposant à la ratification par les gouvernements des pays européens de conventions d’extradition avec la République populaire de Chine, tant que celle-ci ne se sera pas devenue un Etat démocratique;

c) En oeuvrant à favoriser les démarches diplomatiques, pour que la situation des droits de l’homme en République populaire de Chine soit examinée par le Conseil des Droits de l’homme de l’ONU avant la tenue des JO de Pékin de 2008, sachant que la République populaire de Chine est membre du CDH depuis le 9 mai 2006 et que la situation des membres du CDH doit être examinée par le Conseil au cours de leur mandat.

3) Susciter et soutenir toutes les initiatives de l’Union européenne et résolutions du Parlement européen tendant à obtenir sous contrôle international l’exercice pour le peuple tibétain de son droit inaliénable à son existence et à son intégrité, par la pratique libre de sa culture, de sa langue, de sa religion, de ses droits ; à mettre fin également à la situation d?accroissement de la colonie de peuplement et d’exploitation imposée par les armes par les autorités de Pékin depuis l?invasion du Tibet de 1949 (invasion qui, en dépit des appels répétés des responsables tibétains d?alors, fut acceptée dans un silence assourdissant par la communauté internationale, ce qui constitue un paradoxe de l?Histoire, un processus général de décolonisation étant alors à l??uvre sur la planète ! Si nous, décideurs d?aujourd?hui, n?y avons qu?une responsabilité collective, planétaire et historique, il nous appartient en revanche de ne pas être complices de la situation dans le temps présent, situation qui n?est pas acceptable ni justifiable. Or, la situation actuelle au Tibet s?apparente à une nouvelle forme du concept de « solution finale » (même si ce mot doit garder une spécificité historique, convoquer le concept n?est pas abusif dans la mesure où, aux campagnes de stérilisation forcée des femmes tibétaines, s?ajoute la difficulté pour les tibétains de naissance d?obtenir des soins ; réalité par ailleurs renforcée par une sinisation forcenée qui est en voie d?achèvement, l?afflux considérable de colons visant à dissoudre l?identité et la culture du peuple du Tibet), faisant ainsi disparaître une nation pacifiste et indépendante depuis près de deux millénaires, afin d’augmenter de 2,5 millions de km2 "l’espace vital" ouvert à l’ethnie majoritaire, et de surexploiter à l?envi les prodigieuses ressources de ce territoire.

4) Susciter et soutenir toutes les initiatives envisageables afin que l’Union européenne se dote enfin d’un représentant spécial pour le Tibet, ainsi que le demande depuis de nombreuses années le Parlement européen (en particulier en janvier 1998, avril 2002, novembre 2003) et jusqu’à sa récente Résolution du 15 février 2007 invitant les Etats membres à "promouvoir activement l’approfondissement du dialogue et, en l’absence de résultat tangible, à évaluer, en consultation avec les deux parties, le rôle que l’Union européenne pourrait jouer à l’avenir pour faciliter une solution négociée au Tibet, notamment en nommant un représentant spécial de l’U.E pour le Tibet."

5) ?uvrer pour que le Dalaï-Lama soit reçu officiellement par les gouvernements des pays européens, ainsi que les émissaires du Gouvernement tibétain en exil, démocratiquement élus, en tant que représentants légitimes de ce peuple, afin de suivre l’avancement du dossier tibétain et d’en informer les peuples d?Europe.

6) Rejoindre l?Intergroupe Tibet du Parlement européen, afin de favoriser une résolution pacifique, rapide et durable de la question tibétaine.

Nous, élu(e)s du Parlement européen, affirmons avec conviction notre attachement aux Droits fondamentaux des peuples et des personnes, ce qui devrait permettre que l?Union européenne refuse des politiques d?acceptation et de mutisme à l’égard de la dictature chinoise, lorsqu?elle tente par pressions, menaces et chantages, d’imposer ses règles à tous les Etats de la planète. Nous ne sommes pas indifférents au devenir de la planète, et nous pouvons légitimement nous interroger : qu? adviendra-t-il, si la République populaire de Chine, en voie de devenir puissance mondiale majeure, demeure dans le même tant une dictature, avec son propre peuple comme avec ceux qu?elle a, et continue, de coloniser ? Les espoirs d?ouverture et d?évolution positive par le biais des échanges commerciaux et humains s?avèrent à ce jour illusoires; la période préparatoire aux Jeux olympiques de Pékin, Jeux attribués à la Chine par le CIO dans le but déclaré de favoriser la démocratisation du pays, n?a en réalité (et tous les observateurs indépendants s?accordent sur ce point) fait jusqu?à ce jour que renforcer la brutalité du régime, et donné lieu à une répression accrue envers tous ceux qui, parmi ses citoyens, tentent par des voies pacifiques de faire avancer la Chine vers plus de respect du Droit, à une complète mise sous contrôle du pays sous tous ses aspects. Face à cette réalité, une politique de fermeté et de clarté s?impose, et la population de l?Union européenne peut compter sur nous pour défendre avec lucidité et courage une telle politique.

Nous assurons les peuples qui composent aujourd?hui la République populaire de Chine de tout notre respect et de notre amitié. Ce faisant, nous demandons aux autorités de Pékin de donner, avant la tenue des Jeux olympiques de 2008, des preuves tangibles et concrètes de sa volonté de respecter dorénavant les libertés et droits fondamentaux des peuples et des individus, tels qu?ils sont définis par la Déclaration universelle des droits de l?Homme de 1948, et précisés et complétés par les textes ultérieurs élaborés par l?ONU. En cela, rien ne porte atteinte, ni à la Constitution chinoise ni à la souveraineté de l?Etat chinois. Nous demandons tout particulièrement des assurances sur les questions énumérées au point 1.

Nous rendrons compte à nos concitoyens de l?évolution de la situation dans les temps à venir.

SIGNATURE :

Annexe: les divers points de la lettre ci-dessus sont en référence à

1) La Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide (ONU, 9 décembre 1948);

2) La Déclaration universelle des droits de l’Homme (Nations-Unies, 10 décembre 1948);

3) Les Résolutions de l’Assemblée générale de l’ONU du 21 octobre 1959 (n° 1353), du 20 décembre 1961 (n° 1723), et de 1965 (n° 2079), rappelant les droits et libertés fondamentales du peuple Tibétain dont, comme pour tous les peuples et nations, son droit à l’autodétermination;

4) Le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (décembre 1966 entré en vigueur le 3 janvier 1976, ratifié par la RPC le 27 mars 2001) dont tout particulièrement l’article 1: "Tous les peuples ont le droit de disposer d’eux-mêmes. En vertu de ce droit, ils déterminent librement leur statut politique et assurent librement leur développement économique, social et culturel"; l’article 2: "Pour atteindre leurs fins, tous les peuples peuvent disposer librement de leurs richesses et de leurs ressources naturelles"; ainsi que l’article 27 : "dans les Etats où il existe des minorités ethniques, religieuses ou linguistiques, les personnes appartenant à ces minorités ne peuvent être privées du droit d’avoir en commun avec les autres membres de leur groupe, leur propre vie culturelle, de professer et de pratiquer leur propre religion ou d’employer leur propre langue";

5) La Déclaration universelle des droits des peuples (Alger, 4 juillet 1976), dont tout particulièrement les articles de la section I "Tout peuple a droit à l’existence" et ceux de la Section II " Droit à l’autodétermination politique" dont l’article 5: "Tout peuple a le droit imprescriptible et inaliénable à l’autodétermination. Il détermine son statut politique en toute liberté, sans aucune ingérence étrangère extérieure": et l’article 6: "Tout peuple a le droit de s’affranchir de toute domination coloniale ou étrangère directe ou indirecte et de tout régime raciste";

6) La Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels et inhumains ou dégradants (Nations-Unies 10 décembre 1984).

7) La Convention relative aux droits de l’enfant (Nations-Unies, 26 janvier 1990) dont tout particulièrement l’article 30: "Dans les Etats où il existe des minorités ethniques, religieuses ou linguistiques ou des personnes d’origine autochtone, un enfant autochtone ou appartenant à une de ces minorités ne peut être privé du droit d’avoir sa propre vie culturelle, de professer et de pratiquer sa propre religion ou d’employer sa propre langue en commun avec les autres membres de son groupe";

8) Les Résolutions du Parlement européen tout particulièrement celles des 15 décembre 1992 et 11 avril 2002, des 8 septembre et 26 octobre 2006, invitant notamment le Gouvernement de la RPC "à geler immédiatement le projet controversé d’immigration massive au Tibet";

9) Les Rapports de la Commission internationale des Juristes à Genève depuis 1959 et 1960 dont tout particulièrement celui de décembre 1997 concluant notamment: "Les Tibétains sont un peuple sous domination étrangères et en tant que tels peuvent se prévaloir du droit à l’autodétermination prévu en droit international pour déterminer librement leur statut politique. Le peuple tibétain n’a pas encore exercé ce droit qui requiert une expression libre et authentique de sa volonté."

Font foto: campanya Free Tibet



  1. Com sempre els progres queixant-vos dels problemes i l’autodeterminació dels pobles que estan a milers de quilometres, no fos que els vostres socis –els espanyolots sociates- s’enfadin massa.

    I l’autodeterminació i els drets humans de Catalunya ?

    Doneu la cara d’una vegada.

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