Raül Romeva i Rueda

REFLEXIONS PERISCÒPIQUES

Publicat el 28 d'agost de 2009

Durao Barroso desplega les plomes de la seducció (però amb nosaltres ho té pelut)

Per molt que Durao Barroso, en la seva desesperació per resoldre el tema de la seva reelecció, faci ingents esforços per intentar seduir-nos (veure article a Le Monde que adjunto més avall), en el nostra cas (Verds/ALE) ho té ben magre. La decisió la tenim presa: no acceptarem cap votació el proper setembre sobre la presidència de la Comissió. Volem esperar a veure que passa amb el referèndum d’Irlanda sobre el Tractat de Lisboa (2 d’octubre) ja que, si el resultat és que Sí a Lisboa, la Comissió s’haurà de fer sota uns criteris diferents a si el resultat és que No i, en conseqüència, segueix vigent el Tractat de Niça. No deixa de ser paradoxal que Durao Barroso, qui ha esat un dels principals defensors del Tractat de Lisboa, s’obstini com ho fa en ser reelegit amb les regles del de Niça. A banda de la qüestió institucional, però, que és la més urgent i que la que sembla que ens pot permetre aconseguir una majoria suficientment àmplia, hi ha per part nostra motius polítics de fons per no donar-li suport (el seu suport a la guerra d’Iraq, el seu paper en el manteniment de Guantanamo, la seva política econòmica i social de tall clarament neoliberal, la seva poca capacitat d’oposar-se i enfrontar-se al Consell -Governs- quan era necessari, la seva mirada curta en termes ambientals, etc…). L’article de Le Monde que adjunto exposa, en qualsevol cas, l’escenari en qué ens trobem i les dates més significatives del futur inmediat:

José Manuel Barroso tente de séduire les eurodéputés en vue d’un second mandat à Bruxelles

LE MONDE | 26.08.09 | Bruxelles, bureau européen

Une rentrée politique à haut risque pour José Manuel Barroso : en lice pour un second mandat, le président sortant de la Commission européenne n’est pas au bout de ses peines s’il veut se succéder à lui-même à Bruxelles.

Adoubé par les chefs d’Etat et de gouvernement, l’ancien premier ministre portugais, dont le premier mandat s’achève le 31 octobre, va devoir se démener pour convaincre les eurodéputés de confirmer sa nomination dès la rentrée parlementaire, à la mi-septembre. A ce stade, seuls les conservateurs du Parti populaire européen (PPE), le groupe dont sont membres l’UMP et la CDU allemandes, soutiennent ce calendrier.

Le calendrier de la rentrée

2 septembre  -Déjeuner des ministres des finances de l’Union européenne pour préparer le sommet du G20, fin septembre, à Pittsburg (Etats-Unis).

8 et 9 septembre – M. Barroso rencontre les groupes du Parlement européen.

16 septembre – Vote éventuel sur la reconduction de M. Barroso.

2 octobre – Second référendum sur le traité de Lisbonne, en Irlande.

29 et 30 octobre – Conseil européen des chefs d’Etat et de gouvernement pour mettre en oeuvre le traité de Lisbonne, en cas de ratification définitive. (segueix…)

 

Les deux autres partis dont a besoin M. Barroso pour garantir sa reconduction, les libéraux-démocrates et les socialistes, sont beaucoup plus partagés : tout dépendra, au sein de ces formations, du rapport de forces entre ceux qui soutiennent la candidature du Portugais, et ceux qui lui sont franchement hostiles.

 

Afin de rallier les indécis, M. Barroso a passé une partie de ses vacances portugaises à préparer ce qu’il appelle les “lignes directrices politiques” qu’il transmettra dans le courant de la semaine prochaine aux différents groupes de l’Hémicycle. Cette esquisse de programme va s’inspirer de la lettre présentée aux chefs d’Etat et de gouvernement en juin – un courrier au volontarisme très “sarkozien” – et reprendra certaines exigences émises par les eurodéputés.

 

Le président sortant, qui se présente désormais comme un homme du centre pour faire oublier ses débuts libéraux, entend capitaliser sur son bilan dans le domaine environnemental. Il promet aussi de muscler son discours là où la gauche, ainsi que le patron des libéraux/démocrates, le Belge Guy Verhofstadt, l’accusent d’être resté trop passif : le social, l’emploi et la lutte contre la récession. La situation sur le front économique “reste très volatile” et exige “d’éviter toute sorte de complaisance”, a constaté M. Barroso, mardi, deux jours après son retour à Bruxelles.

 

“Majorité pro-européenne”

 

Le président de la Commission rencontrera les différents groupes politiques les 8 et 9 septembre, à Bruxelles, afin de peaufiner avec eux cette esquisse de programme. L’objectif affiché par son entourage est de rassembler sur son nom “une solide majorité pro-européenne” autour du PPE et d’une partie des libéraux et des socialistes. M. Barroso ne veut pas être dans l’obligation de dépendre des eurosceptiques britanniques, tchèques ou polonais, qui se disent d’ores et déjà prêts à le soutenir. Les présidents de groupe décideront le 10 septembre si un vote est possible le 16 septembre, à Strasbourg.

 

D’ici là, deux autres campagnes pourraient venir compliquer celle du seul candidat en lice : les élections législatives en Allemagne, le 27 septembre, puis, le 2 octobre, le second référendum irlandais sur le traité de Lisbonne, dont l’issue n’est pas acquise. “En Allemagne, le SPD pourrait être tenté de durcir le ton contre M. Barroso, pour ne pas être accusé de voter comme la CDU à quelques jours des élections générales”, dit un eurocrate.

 

Avant la pause estivale, Martin Schulz, le président allemand du groupe socialiste du Parlement européen, s’était montré réservé au sujet d’un vote de reconduction dès septembre. Candidat de son parti à un poste de commissaire, le social-démocrate pourrait être tenté d’attendre le résultat du scrutin dans son pays afin de ménager son avenir personnel, si l’écart entre le SPD et la CDU n’est pas trop important.

 

L’autre incertitude concerne l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne. Très chaotique, le processus de ratification va, quoiqu’il arrive, retarder la constitution de la prochaine Commission, l’équipe actuelle étant obligée de prolonger son mandat jusqu’à la fin de l’année pour assurer l’intérim. Mais il pourrait aussi jouer contre les intérêts du président sortant de l’exécutif européen, surtout en cas de nouveau “non” en Irlande.

 

Le principal animateur du front anti-Barroso, Daniel Cohn-Bendit, plaide pour reporter sa reconduction au-delà de la ratification définitive du traité de Lisbonne. Pour le coprésident du groupe des Verts, c’est une question de cohérence : “Pourquoi nommer M. Barroso sous l’actuel traité de Nice et le reste de sa Commission sous le (traité de Lisbonne) ? Cela serait revenu à élire le président français sous les règles de la IVe République, à quelques jours de passer à la Ve”, observe l’élu Vert. M. Cohn-Bendit suggère même de voter en janvier 2010, quand le sort du traité de Lisbonne sera définitivement scellé.

 

Philippe Ricard

Article paru dans l’édition du 27.08.09.

Foto: Abans d’entrar a la reunió del Bureau del Grup Verds/ALE vaig prendre aquesta imatge d’en Dani Cohn-Bendit (copresident del nostre grup) en què explicava a Euronews la nostra postura sobre l’elecció de Barroso.



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