Vist que un bloc veí
el commemora, m’afegeixo a l’homenatge amb un fragment dels
Feuillets d’Hypnos, fragments en prosa que recullen la seva experiència com a cap de la resistència antinazi a Occitània -la seva terra natal.
S’hi explica com sacrifica la vida d’un company, executat per les SS davant dels seus ulls, per tal de salvaguardar un lloc segur.
Terrible decisió!
L’expressió de
René Char, habitualment de ressons metafísics, esdevé aquí tremendament concreta.
Horrible journée! J’ai assisté, distant de quelque cent mètres, à l’éxécution de B. Je n’avais qu’à presser
la détente du fusil-mitrailleur et il pouvait être sauvé! Nous étions sur les hauteurs dominant Céreste, des armes à faire craquer les buissons et au moins égaux en nombre aux SS. Eux ignorant que nous étions là. Aux yeux qui imploraient partout autour de moi le signal d’ouvrir le feu, j’ai répondu non de la tête… Le soleil de juin glissait un froid polaire dans mes os.
Il est tombé comme s’il ne distinguait pas ses bourreaux et si léger, il m’a semblé, que le moindre souffle de vent eût dû le soulever de terre.
Je n’ai pas donné le signal parce que ce village devait être épargné
à tout prix. Qu’est-ce qu’un village? Un village pareil à un autre? Peut-être l’a-t-il su, lui, à cet ultime instant?