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Algunes notes d'un bloc d'Oriol Izquierdo

Publicat el 29 d'agost de 2008

Lectures d’estiu: Tarragó

Llibert Tarragó, francès català, fill de la diàspora que va provocar la guerra del 36-39, va publicar fa poc més d’un any Le puzzle catalan: la nation fiévreuse (en català a la Magrana), on ens observa i ens descriu des de la seva doble condició. N’anoto tres màximes sobre el caràcter català (l’entestament, l’esperit col·lectiu i la necessitat de justificar-se) i dues anècdotes que semblen categoria (l’ambició cultural i el patiment del culer): […]
“Un autre trait du tempérament catalan: l’obstination, voire l’entêtement. Une mule est l’emblème arboré au cul des voitures.”

“Je finis par penser que si les jeux basques exaltent la force d’un peuple basque fait en chêne, sardane et pyramide humaine distinguent la psychologie d’un peuple qui aime rebondir collectivement.”

“Qu’aura fait un Catalan sa vie durant? Se justifier de l’être.”

“Le grand oiseau [Pompeu Fabra] fit un dictionnaire et une grammaire pour elle et, durant les années 1920-1930 du dernier siècle si brutal, les oiseaux se mirent à écrire: versifier, romancer, écrire pour les journaux, traduire. Andreu Nin traduisit Anna Karenine du russe, la première version intégrale, aussi bien en espagnol qu’en français, les deux langues que lisait la communauté puisqu’elle ne pouvait pas trop se permettre de lire ses propres chants. Nin traduisit et une jeune écrivaine, à ce moment-là journaliste, Mercè Rodoreda, publia en 1938 son premier roman capital, Aloma, sous les auspices de cette traduction. Aloma non seulement porta le nom d’un personnage de Ramon Llull, l’illuminé médiéval, mais c’est aussi une réponse à la figure de Tolstoï. La guerre était déjà arrivée, comme si elle était un personnage de roman ou de théâtre qui apparaît en scène au-delà de la volonté d el’auteur. C’est ainsi que se sont déroilés les événements. Le grand oiseau Pompeu Fabra, déjà vieux, dut s’exilier. Il continua son travail sur le versant nord des Pyrénées. Il réalisa par exemple la primère grammaire de poche de la langue française.”

“Un autre tret du soci du Barça est son inquiétude permanente, perceptible même lorsque le tableau du Camp Nou marque un 3-0 à son avantage. Elle concourt à tant de retenue. Symptôme génétique! Cette inquiétude est la forme intériorisée du torument catalan (el patiment) que développe le pessimisme historique transcendental qui suppure depuis la fin de l’indépendance en 1714. C’est sur le Barça et sur la langue que souffle la brise de possibles autres défaites.”



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