Tot i que arran de l’atac del gihadisme palestí contra el poble d’Israel el 7 d’octubre del 2023 l’exèrcit jueu va començar la campanya de Gaza la guerra contra l’eix iranià s’ha anat ampliant a d’altres fronts, (principalment al Líban, Síria i Iemen), i fa tres dies ha entrat en una nova dimensió al cor mateix del règim teocràtic dels aiatol·là’s. Aqueixa guerra del tipus “dels Sis dies”, dins de la guerra existencial d’Israel, té per objectiu destruir el seu programa d’armament atòmic, i si s’escau, fer caure la dictadura islamista.
Les FDI han pres la iniciativa i han agafat desprevingut l’enemic malgrat que l’atac era una crònica anunciada des de feia anys. La intel·ligència bèl·lica israeliana contrasta amb l’estultícia militar russa a Ucraïna, en vies d’enfonsar-se després de tres anys d’ofensives fallides. L’eix Iran-Rússia-Xina actua unit contra Israel, Ucraïna i Taiwan, mentre que Occident no presenta pas un bloc unit contra els règims totalitaris. Malgrat que Israel va camí de la victòria militar en tots els fronts, políticament però, està encara lluny de derrotar la “causa palestina” en la qual convergeixen totes les variants de l’antisemitisme.
La campanya contra el fals “genocidi” israelià a Gaza s’amplia vers el suport al règim (veritablement genocida antijueu) iranià, els farsants de la flotilla de la llibertat tenen la complicitat mediàtica assegurada i, políticament, a Europa occidental no hi ha una resposta pro-israeliana (i pro democràtica) capaç hores d’ara de capgirar l’islamo-wokisme que amenaça les societats obertes.
Post Scriptum, 16 de juny del 2025.
Emmanuel Razavi exposa en aqueixa entrevista d’abans d’ahir a Atlantico la profunda penetració iraniana a Europa, « Frappes sur l’Iran : cette réplique de Téhéran qui se joue ICI et maintenant ». Ahir mateix es va poder comprovar mitjançant les manifestacions en suport del règim a Londres, París i Berlin.
Post Scriptum, 18 de juny del 2025.
Mentre “Erdogan says Iran has ‘legitimate right to defend itself against Israel’s thuggery,’ compares Netanyahu to Hitler“, “Germany’s Merz threatens destruction of Iran’s nuclear program if it bucks talks. Chancellor says Israel doing the ‘dirty work for all of us’ by striking ‘mullah regime,’ which has brought death and destruction to world and may never recover”. Fa quatre dies, Louis René Beres publicava al BESA Center aqueix fonamentat report, “War With Iran: Israel’s Legal Obligation to Prevent Iranian Nuclear Weapons”.
Post Scriptum, 21 de juny del 2025.
Una analista suís, Richard Werly ha publicat un parell d’articles resumint encertadament les característiques d’Israel i l’Iran en aqueix conflicte que acaba de començar la seva fase decisiva: en primer lloc, el proppassat 16 escrivia, “L’Iran est pris au piège: l’armée israélienne est imbattable“.
La première leçon du conflit est en tout cas que l’assaut contre les installations nucléaires iraniennes, doublées de frappes ciblées sur Téhéran contre les postes de commandement de l’armée, prouve une fois encore la supériorité israélienne. Ce très petit pays de dix millions d’habitants, soutenu à bout de bras par les Etats-Unis, est un arsenal. Son armée semble imbattable. En voici 5 preuves incontestables.
L’atout maître de l’armée israélienne dans cette guerre aérienne contre l’Iran (après celle menée avec succès contre le Hezbollah, la milice chiite libanaise à la solde de Téhéran) est la technologie. Deux exemples prouvent sa supériorité sur les forces armées du Moyen-Orient. Le premier est son «dôme de fer», rideau protecteur de batteries antimissiles, dont le coût annuel est évalué à six milliards de dollars, dont trois financés par les Etats-Unis. Ce «dôme» en action face aux missiles iraniens revendique une efficacité de 95% pour protéger les zones habitées des engins à courte et moyenne portée (jusqu’à 70 km). Le deuxième exemple est la maîtrise israélienne dans des domaines tels que la cyberguerre et les drones. Ces capacités cyber sont aux mains de l’unité 8200 de Tsahal (l’armée israélienne). Dotée de plusieurs milliers d’hommes, celle-ci est presque inégalée en matière de déchiffrement, de cyberopérations, d’espionnage électronique et de hacking.
Les deux services de renseignements israéliens, le Mossad et le Shin Beth (sécurité intérieure) ont une histoire de succès sans comparaison dans le monde. Dans le cas de l’Iran, une attaque a démontré l’infinie supériorité du renseignement israélien: la frappe qui a tué, le 31 juillet 2024, le chef international du Hamas Ismaël Haniyeh, alors qu’il séjournait dans une maison d’hôtes du régime islamique à Téhéran. Depuis le début des frappes israéliennes, le jeudi 12, une vingtaine de généraux et de scientifiques iraniens ont aussi été ciblés et éliminés. Il serait bien sûr impossible pour Israël d’avoir une telle domination en matière d’espionnage sans le soutien constant des satellites américains, et sans l’appui de la NSA, la National Security Agency qui scrute en permanence les réseaux de communication mondiaux. Attention toutefois: les maîtres espions israéliens ont une très lourde défaite à leur actif: l’assaut terroriste du Hamas le 7 octobre 2023. Beaucoup, dans l’Etat hébreu, se demandent encore: comment cela a-t-il été possible?
Une base résume la puissance aérienne israélienne, qui permet à Benjamin Netanyahu de tenir à distance tous ses ennemis potentiels dans la région, et d’espérer mettre à genoux l’Iran: celle de Nevatim dans le sud de l’Etat hébreu. Elle abrite les trois escadrons de chasseurs F-35 de l’armée israélienne: le 116e «Lions Of The South», le 117e «First Jet» et le 140e «Golden Eagle». Des F-35? Oui, car Israël a reçu les premiers exemplaires de cet avion acquis par la Suisse en 2021 dès 2016. Le pays en a une cinquantaine, dont trois auraient été abattus depuis le début de la guerre contre l’Iran. A noter: la maîtrise du ciel iranien par les F35 et les F16 israéliens n’est pas une surprise. En 2018, Israël avait envoyé trois F-35 au-dessus de Téhéran, revenus sans dommages. Le plus grand fait d’armes de l’aviation israélienne est la destruction quasi totale de l’armée de l’air égyptienne le 10 juin 1967, lors du déclenchement de la guerre des six jours.
«Israël est le seul Etat du Moyen-Orient à disposer d’un arsenal de près d’une centaine d’armes nucléaires»: ce rappel, ce lundi 16 juin, de la campagne internationale pour l’élimination des armes atomiques est en dessous de la réalité. L’Etat hébreu posséderait en réalité plusieurs centaines d’ogives, qui peuvent être montées sur des avions ou sur les missiles à longue portée Jéricho. Point important: ce ne sont pas les Etats-Unis qui l’ont aidé à acquérir la puissance atomique, mais la France. Dès les années 1950, Paris envoie plusieurs centaines de techniciens, livre un réacteur nucléaire de 24 mégawatts et entame les travaux en 1958. Neuf ans plus tard, en 1967, Israël a la bombe. Aucun autre pays de la région ne dispose de la dissuasion. Le Pakistan et l’Inde disposeraient d’un arsenal similaire à Israël, alors que sa superficie est minuscule comparée à ces deux géants: 22’000 km2, soit la moitié de la Suisse.
Tous les citoyens israéliens doivent effectuer un service militaire à partir de l’âge de 18 ans: deux ans et huit mois pour les hommes, deux ans pour les femmes. Résultat: une armée de terre de 178’000 soldats, plus 460’000 réservistes. Presque un dixième de la population est prêt à combattre. Impossible toutefois de mener des opérations sans le soutien américain. Ce sont les Etats-Unis qui livrent les missiles, bombes et obus, en particulier les projectiles destinés à détruire les bunkers à des dizaines de mètres de profondeur, comme cela fut le cas le 27 septembre 2024, lors des bombardements à Beyrouth sud qui tuèrent le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah. La dernière vente d’armes américaines à Israël, en février, s’est élevée à sept milliards de dollars. Israël consacre 8% de son Produit intérieur brut annuel au budget de la défense, en seconde position derrière les Etats-Unis.
I l’endemà retratava el capteniment iranià: “Pourquoi les ayatollahs iraniens résistent encore sous les bombes. Jamais la République islamique d’Iran n’a jamais semblé être aussi faible. A priori, Israël est en mesure de frapper le régime à mort. Sauf que d’autres éléments, politiques et militaires, restent hors d’atteinte de Benjamin Netanyahu et de ses missiles.
Post Scriptum, 24 de juny del 2025.
Yona Jeremy Bob, avui al Jerusalem Post: “Israel’s 12 day Iran war which may have outdone the Six Day War. Israel may have removed in only 12 days the most multi-sided octopus of threats it has ever faced, and in one fell swoop, put every adversary in the region on notice that it will no longer play nice.
No one can say that Iran was Israel’s equal; it never has been.
Us ha agradat aquest article? Compartiu-lo!