Jaume Renyer

per l'esquerra de la llibertat

15 de juny de 2025
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Una altra guerra dels “Sis dies”, 58 anys després

Tot i que arran de l’atac del gihadisme palestí contra el poble d’Israel el 7 d’octubre del 2023 l’exèrcit jueu va començar la campanya de Gaza la guerra contra l’eix iranià s’ha anat ampliant a d’altres fronts, (principalment al  Líban, Síria i Iemen), i fa tres dies ha entrat en una nova dimensió al cor mateix del règim teocràtic dels aiatol·là’s. Aqueixa guerra del tipus “dels Sis dies”, dins de la guerra existencial d’Israel, té per objectiu destruir  el seu programa d’armament atòmic, i si s’escau, fer caure la dictadura islamista.

Les FDI han pres la iniciativa i han agafat desprevingut l’enemic malgrat que l’atac era una crònica anunciada des de feia anys. La intel·ligència bèl·lica israeliana contrasta amb l’estultícia militar russa a Ucraïna, en vies d’enfonsar-se després de tres anys d’ofensives fallides.  L’eix Iran-Rússia-Xina actua unit contra Israel, Ucraïna i Taiwan, mentre que Occident no presenta pas un bloc unit contra els règims totalitaris. Malgrat que Israel va camí de la victòria militar en tots els fronts, políticament  però, està encara lluny de derrotar la “causa palestina” en la qual convergeixen totes les variants de l’antisemitisme.

La campanya contra el fals “genocidi” israelià a Gaza s’amplia vers el suport al règim (veritablement genocida antijueu) iranià, els farsants de la flotilla de la llibertat tenen la complicitat mediàtica assegurada i, políticament, a Europa occidental no hi ha una resposta pro-israeliana (i pro democràtica) capaç hores d’ara de capgirar l’islamo-wokisme que amenaça les societats obertes.

Post Scriptum, 16 de juny del 2025.

 Emmanuel Razavi exposa en aqueixa entrevista d’abans d’ahir a Atlantico la profunda penetració iraniana a Europa, « Frappes sur l’Iran : cette réplique de Téhéran qui se joue ICI et maintenant ». Ahir mateix es va poder comprovar mitjançant les manifestacions en suport del règim a Londres, París i Berlin.

Post Scriptum, 18 de juny del 2025.

Mentre “Erdogan says Iran has ‘legitimate right to defend itself against Israel’s thuggery,’ compares Netanyahu to Hitler“, “Germany’s Merz threatens destruction of Iran’s nuclear program if it bucks talks. Chancellor says Israel doing the ‘dirty work for all of us’ by striking ‘mullah regime,’ which has brought death and destruction to world and may never recover”. Fa quatre dies, publicava al BESA Center aqueix fonamentat report, “War With Iran: Israel’s Legal Obligation to Prevent Iranian Nuclear Weapons”.

Post Scriptum, 21 de juny del 2025.

Una analista suís, Richard Werly ha publicat un parell d’articles resumint encertadament les característiques d’Israel i l’Iran en aqueix conflicte que acaba de començar la seva fase decisiva: en primer lloc, el proppassat 16 escrivia, “L’Iran est pris au piège: l’armée israélienne est imbattable“.

La première leçon du conflit est en tout cas que l’assaut contre les installations nucléaires iraniennes, doublées de frappes ciblées sur Téhéran contre les postes de commandement de l’armée, prouve une fois encore la supériorité israélienne. Ce très petit pays de dix millions d’habitants, soutenu à bout de bras par les Etats-Unis, est un arsenal. Son armée semble imbattable. En voici 5 preuves incontestables.

Israël, champion technologique

L’atout maître de l’armée israélienne dans cette guerre aérienne contre l’Iran (après celle menée avec succès contre le Hezbollah, la milice chiite libanaise à la solde de Téhéran) est la technologie. Deux exemples prouvent sa supériorité sur les forces armées du Moyen-Orient. Le premier est son «dôme de fer», rideau protecteur de batteries antimissiles, dont le coût annuel est évalué à six milliards de dollars, dont trois financés par les Etats-Unis. Ce «dôme» en action face aux missiles iraniens revendique une efficacité de 95% pour protéger les zones habitées des engins à courte et moyenne portée (jusqu’à 70 km). Le deuxième exemple est la maîtrise israélienne dans des domaines tels que la cyberguerre et les drones. Ces capacités cyber sont aux mains de l’unité 8200 de Tsahal (l’armée israélienne). Dotée de plusieurs milliers d’hommes, celle-ci est presque inégalée en matière de déchiffrement, de cyberopérations, d’espionnage électronique et de hacking.

Israël, as du renseignement

Les deux services de renseignements israéliens, le Mossad et le Shin Beth (sécurité intérieure) ont une histoire de succès sans comparaison dans le monde. Dans le cas de l’Iran, une attaque a démontré l’infinie supériorité du renseignement israélien: la frappe qui a tué, le 31 juillet 2024, le chef international du Hamas Ismaël Haniyeh, alors qu’il séjournait dans une maison d’hôtes du régime islamique à Téhéran. Depuis le début des frappes israéliennes, le jeudi 12, une vingtaine de généraux et de scientifiques iraniens ont aussi été ciblés et éliminés. Il serait bien sûr impossible pour Israël d’avoir une telle domination en matière d’espionnage sans le soutien constant des satellites américains, et sans l’appui de la NSA, la National Security Agency qui scrute en permanence les réseaux de communication mondiaux. Attention toutefois: les maîtres espions israéliens ont une très lourde défaite à leur actif: l’assaut terroriste du Hamas le 7 octobre 2023. Beaucoup, dans l’Etat hébreu, se demandent encore: comment cela a-t-il été possible?

Israël, maître du ciel

Une base résume la puissance aérienne israélienne, qui permet à Benjamin Netanyahu de tenir à distance tous ses ennemis potentiels dans la région, et d’espérer mettre à genoux l’Iran: celle de Nevatim dans le sud de l’Etat hébreu. Elle abrite les trois escadrons de chasseurs F-35 de l’armée israélienne: le 116e «Lions Of The South», le 117e «First Jet» et le 140e «Golden Eagle». Des F-35? Oui, car Israël a reçu les premiers exemplaires de cet avion acquis par la Suisse en 2021 dès 2016. Le pays en a une cinquantaine, dont trois auraient été abattus depuis le début de la guerre contre l’Iran. A noter: la maîtrise du ciel iranien par les F35 et les F16 israéliens n’est pas une surprise. En 2018, Israël avait envoyé trois F-35 au-dessus de Téhéran, revenus sans dommages. Le plus grand fait d’armes de l’aviation israélienne est la destruction quasi totale de l’armée de l’air égyptienne le 10 juin 1967, lors du déclenchement de la guerre des six jours.

Israël, puissance nucléaire

«Israël est le seul Etat du Moyen-Orient à disposer d’un arsenal de près d’une centaine d’armes nucléaires»: ce rappel, ce lundi 16 juin, de la campagne internationale pour l’élimination des armes atomiques est en dessous de la réalité. L’Etat hébreu posséderait en réalité plusieurs centaines d’ogives, qui peuvent être montées sur des avions ou sur les missiles à longue portée Jéricho. Point important: ce ne sont pas les Etats-Unis qui l’ont aidé à acquérir la puissance atomique, mais la France. Dès les années 1950, Paris envoie plusieurs centaines de techniciens, livre un réacteur nucléaire de 24 mégawatts et entame les travaux en 1958. Neuf ans plus tard, en 1967, Israël a la bombe. Aucun autre pays de la région ne dispose de la dissuasion. Le Pakistan et l’Inde disposeraient d’un arsenal similaire à Israël, alors que sa superficie est minuscule comparée à ces deux géants: 22’000 km2, soit la moitié de la Suisse.

Israël, une nation en armes

Tous les citoyens israéliens doivent effectuer un service militaire à partir de l’âge de 18 ans: deux ans et huit mois pour les hommes, deux ans pour les femmes. Résultat: une armée de terre de 178’000 soldats, plus 460’000 réservistes. Presque un dixième de la population est prêt à combattre. Impossible toutefois de mener des opérations sans le soutien américain. Ce sont les Etats-Unis qui livrent les missiles, bombes et obus, en particulier les projectiles destinés à détruire les bunkers à des dizaines de mètres de profondeur, comme cela fut le cas le 27 septembre 2024, lors des bombardements à Beyrouth sud qui tuèrent le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah. La dernière vente d’armes américaines à Israël, en février, s’est élevée à sept milliards de dollars. Israël consacre 8% de son Produit intérieur brut annuel au budget de la défense, en seconde position derrière les Etats-Unis.

I l’endemà retratava el capteniment iranià: “Pourquoi les ayatollahs iraniens résistent encore sous les bombes. Jamais la République islamique d’Iran n’a jamais semblé être aussi faible. A priori, Israël est en mesure de frapper le régime à mort. Sauf que d’autres éléments, politiques et militaires, restent hors d’atteinte de Benjamin Netanyahu et de ses missiles.

Post Scriptum, 24 de juny del 2025.

Yona Jeremy Bob, avui al Jerusalem Post: “Israel’s 12 day Iran war which may have outdone the Six Day War. Israel may have removed in only 12 days the most multi-sided octopus of threats it has ever faced, and in one fell swoop, put every adversary in the region on notice that it will no longer play nice.

Although Israel’s founding was made possible through the 1948 Independence War, it is the 1967 Six Day War that reordered the Middle East and framed Israel’s identity in 2025.

And yet, Israel’s 12-day war against Iran may have outdone its achievements during the Six Day War on multiple fronts.

During the Six Day War, Israel defeated three countries, Egypt, Syria, and Jordan.

It also conquered vast new territories, including the Sinai, the Golan, the West Bank, and east Jerusalem, including the Old City and the Temple Mount.

And until it did so, the average person thought that those three countries were most likely going to sweep Israel into the sea, not that the Jewish state would rout them and gain/regain lands.

Yet, after-the-fact analyses have shown that the Israeli military was far superior to its adversaries during that time, not only in capabilities and professionalism, but in level of commitment to the cause.
On top of that, Israel also devised a daring surprise attack plan and had some substantial luck (or divine help in the view of some religious circles), but it turned out that if someone had known the insider status and readiness of both sides, Israel probably should have won and by a good margin.

Iran is not, and never has been, Israel’s equal

No one can say that Iran was Israel’s equal; it never has been.

But Iran has proven itself, time after time, a far more savvy, resourceful, patient, and determined adversary than any other adversary Israel has faced in its history.

Despite being 1,500 km. away, by October 7, 2023, the Islamic Republic had managed to surround the Jewish state in a “ring of fire” of seven fronts: Gaza, Lebanon, Syria, Iraq, the West Bank, Yemen, and Iran itself.

Israel was not the only country that Iran has outplayed, with the ayatollahs consistently turning the tables on the Saudis and other Sunni adversaries in country after country – at least until this war.

This meant that Iran could distract, harm, and weaken Israel on several fronts, without feeling any pushback on its own soil.

Despite 25 years of brilliant Mossad operations, by October 7, 2023, the ayatollahs had already managed to enrich large amounts of uranium to the 60% level, enough to potentially weaponize several nuclear weapons’ worth of uranium in weeks. This volume has only risen over the last 20 months.

Unlike Iraq in 1981 and Syria in 2007, the smarter and more devious Iranians had also distributed their nuclear program across dozens of sites throughout their vast country.

There was no one spot Israel could attack to end or shut down the program, and there were heavy concerns that the regime could sneak out to a nuclear bomb in a matter of months without anyone noticing.

It even built multiple sites under mountains, which were potentially immune to Israel’s limited weapons.

Finally, Iran had developed an astounding arsenal of powerful ballistic missiles, with estimates between 2,000-3,000 capable of reaching Israel and causing widespread devastation to Israeli cities.

The ballistic missile apparatus was also spread out in Iran’s enormous country to make it impossible to strike the Islamic Republic without facing a grave second strike ballistic missile capability against the Jewish state.

Even before these 12 days, Israel had carried out take-downs of Hamas and Hezbollah, and helped cause the fall of the Assad regime in Syria.

But in some ways, what it did during these 12 days was more important for all of the Iranian proxies to see – their leader pummeled into submission.

Why will they try to pick a large fight with Israel in the future if their leader and weapons provider cannot stand toe to toe with the Jewish state without being knocked out?

The vast nuclear program, while not entirely wiped out, may be set back at least two years, and may be set back enough to prevent it from making a comeback.

Israel did not hit one nuclear site – it hit dozens. And then sometimes hit those dozens multiple times. And its success convinced US President Donald Trump to join the fray and take out the Fordow nuclear site under a mountain.

Iran’s nuclear threat was the greatest existential threat Israel has likely faced since the 1948 war, when it was a weak group of militias that was just trying to survive and not lose too much land.

Jerusalem has removed the threat.

Not every ballistic missile is gone, but Israel managed to eliminate around two-thirds of the launchers, bringing Iran down from its desire to fire 500 missiles in a wave to 200 to 75 to 30 to closer to 10.

This required innumerable flights of 1,500 km., and even farther, to saturate many parts of Iran from where these missiles were being fired.

Israel has also been incredible on defense.

Iran fired around 500 ballistic missiles at Israel over the 12 days, killing only 29 Israelis, when IDF estimates had been that easily hundreds or more could have been killed.

These were not the weak and dumb rockets that made up most of Hamas and Hezbollah’s arsenal, which could be shot down by Iron Dome.

Many observers mistakenly think that missile defense success was expected because the Iron Dome has been a publicly known phenomenon for over a decade.

But these far more advanced and far more deadly missiles needed to be shot down by the advanced Arrow 3 system, which hits them up in the atmosphere.

That achievement on its own was a leap forward in missile defense that may force Iran and other adversaries of Israel to rethink their long-term strategies about how or if they can harm Israel.

And when Israel beat the three armies in 1967, they were taking down rank and file soldiers and tanks.

During this war, Israel killed nine of 13 top Iranian commanders and turned Tehran inside out, penetrating just about every nook and cranny they wanted to get to.

This penetration in and of itself will force Iran to rethink its basic strategic approach and capabilities versus Israel.

When you put all of that together, in only 12 days, Israel may have removed the most multi-sided octopus of threats it has ever faced – and in one fell swoop – put every adversary in the region on notice that it will no longer play nice and that any party seeking to harm Israel should be ready to pay for it at the highest levels.

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