Jaume Renyer

per l'esquerra de la llibertat

12 de març de 2025
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Un altre feminisme és possible

Comparteixo plenament el parer de Pilar Rahola recollit pel Nacional.cat: Aquest 8 de març, l’escriptora assenyala que “el 7 d’octubre del 2023 va morir el feminisme”: Rahola lamenta desolada que “no vaig imaginar tanta violència de gènere junta, viralitzada, mostrada amb orgull!!...” i es posa les mans al capdavant recordant a “tipus que anaven amb manuals de com violar de la pitjor manera i més brutal, com trencar malucs… Com violar nenes!… ha estat terrorífic… L’hem viscut, l’hem mirat, ens ho han mostrat i no vaig imaginar que això passaria en el meu temps, en el meu moment,” insisteix, “una explosió de violència de gènere com aquella“. Però Rahola també al·lucina en reconèixer que “tampoc no m’esperava que en aquell mateix moment on passava tot això, visquéssim un silenci tan atroç, tan pervers, tan còmplice, com el que hem viscut del feminisme a tot el món. Les organitzacions feministes… on han estat? on sou? on heu estat?“, es pregunta i els pregunta. I segueix: “el silenci de totes vosaltres, de totes aquestes organitzacions que aixequen la pancarta de la dona, és un silenci còmplice, còmplice amb els seus botxins, còmplice amb els seus assassins, amb els seus violadors, amb els seus agressors.” Una Rahola que reconeix que “jo he estat sempre feminista, però aquest feminisme no és el meu. No el reconec perquè el 7 d’octubre va morir el feminisme”.

La seva ha estat una de les poques veus que s’han alçat denunciant el neo-feminisme islamista, ignominiós component del wokisme còmplice de tots els totalitarismes i sense altre projecte que la destrucció des de dins de les societats obertes occidentals. Al nostre dissortat país no hi ha ni un grapat de dones amb el coratge de fer el mateix que la dotzena de feministes franceses que van publicar a La Tribune un article col·lectiu proposant “un féminisme universaliste, laïque et attaché à l’égalité, face aux dérives identitaires et sectaires:« Un autre féminisme est possible ».

Nous sommes des féministes de plusieurs générations. Certaines d’entre nous ont milité au MLF, pour le droit à l’avortement, la loi sur le viol, le droit de disposer de nos corps ou de ne pas porter le voile. D’autres, bien avant MeToo, ont dénoncé les prédateurs, se sont battues pour rallonger le délai de prescription des crimes sexuels ou ont obtenu que le consentement ne soit pas reconnu avant 15 ans.

Pour avoir osé se dire « féministes » quand ce n’était pas encore à la mode, certaines ont enduré les railleries, pris des coups et, parfois, risqué leur vie. Nous sommes fières d’être féministes et, plus encore, de voir cette cause gagner les nouvelles générations. Mais nous voyons aussi ce combat être instrumentalisé, de façon caricaturale et sectaire.

Au nom de l’indigénisme et d’une prétendue intersectionnalité, ou par pur esprit partisan, un féminisme totalitaire tend à s’imposer et à parler au nom de toutes. Nous voulons rappeler ici qu’il existe toujours cet autre féminisme de justice et d’égalité, laïque et universaliste.

La laïcité protège l’égalité et donc la liberté des femmes. C’est pourquoi nous combattons tous les intégrismes, car tous révèlent, d’où qu’ils soient, la forme la plus pathologique du patriarcat.

Nous refusons tous les relativismes culturels, postcoloniaux ou identitaires, qui prétendent soumettre le féminisme à d’autres priorités et nous interdire de dénoncer un agresseur s’il est « racisé ». Comme nous refusons ces idéologies qui, à l’inverse, ne s’inquiètent du violeur que si celui-ci est étranger ou perçu comme tel.

Tout oppresseur doit être condamné : le taliban qui emmure vivantes les Afghanes, le mollah ou le pasdaran qui persécute les Iraniennes, le soldat russe qui viole des Ukrainiennes, le djihadiste du Hamas qui torture et massacre des Israéliennes et asservit les Palestiniennes, l’Américain qui criminalise le droit à l’avortement, le violeur bien de chez nous…

Nous condamnons toutes les atteintes sexistes et les violences sexuelles, sans les confondre et sans renoncer à la proportionnalité des peines. Nous soutenons toutes les victimes sans pour cela renoncer à la présomption d’innocence et à l’examen des faits par la justice. Nous appelons à la doter de moyens pour qu’elle puisse être à la hauteur des drames qui lui sont exposés, les traiter avec écoute, ardeur, célérité et plus d’efficacité.

De toutes leurs forces, les femmes doivent favoriser la libération de la parole sans refuser l’État de droit ni renoncer au doute avant de décréter une condamnation publique sans appel. Le féminisme est un contre-pouvoir, pas un instrument d’oppression.

Signataires

Caroline Fourest (directrice de Franc-Tireur), Agnès Jaoui (actrice et réalisatrice), Delphine Horvilleur (rabbine), Tristane Banon (éditorialiste), Frédérique Bredin (ancienne ministre), Sophie Chauveau (autrice), Catherine Deudon (photographe), Elise Goldfarb (entrepreneuse), Mona Jafarian (consultante et autrice), Liliane Kandel (sociologue et essayiste), Mina Kavani (actrice), Laura Lesueur (conférencière), Ariane Mnouchkine (metteuse en scène), Tania de Montaigne (autrice), Yannick Ripa (historienne).

Post Scriptum, 13 de març del 2025.

Fa tres dies, va publicar a Le Figaro aqueixa crònica:«Le 8 mars 2025, le néoféminisme a basculé dans l’antisémitisme au nom de la cause palestinienne».

Ce 8 mars 2025 n’a pas été en France la journée internationale du droit des femmes. C’est devenu le jour où les luttes féministes ont été détournées par les islamistes pour alimenter la haine antisémite, le tout au nom de la cause palestinienne. L’ironie étant que nombre de femmes ont défilé en brandissant les mots d’ordre d’une idéologie qui ne rêve que de les asservir, pendant qu’elles croient se rebeller contre un patriarcat occidental qui a pourtant abdiqué depuis belle lurette. Cela a donné lieu à une manifestation honteuse où les femmes juives ont été insultées, menacées, ostracisées et au final interdites de défiler.

Le collectif Nous vivrons, qui porte la mémoire des femmes violées et massacrées le 7 octobre 2023 par le Hamas, peut en témoigner. Il a été volontairement isolé et laissé de côté par les mouvements féministes qui savaient pourtant parfaitement que cette association était ciblée par des mouvements propalestiniens violents. Des petits mots ont circulé à l’intérieur de la manifestation appelant à les empêcher de se joindre à la marche pour mieux les ostraciser.

La veille, le 7 mars 2025, une manifestation dite «Marche nocturne féministe radicale» avait été organisée à l’instigation de mouvements liés au terrorisme palestinien, notamment au FPLP (Front populaire de libération de la Palestine). Le but réel de cette soi-disant marche féministe était d’appeler à l’éradication d’Israël et à l’intifada. Mais aucun de ceux qui défilaient derrière ces mots d’ordre n’était dupe : derrière la référence à l’intifada, c’est la justification et la possible réitération du crime contre l’humanité du 7-Octobre qui se joue de façon subliminale. Inutile de le dire de façon explicite, le public visé a tous les codes pour comprendre ce qui se joue et la référence à l’intifada permet de lancer des appels à la haine sans risquer de perdre le soutien de la Justice et permet d’assimiler la France à un État colonialiste oppresseur des musulmans. Derrière l’affichage féministe, c’est le retour de la haine des juifs en toute impunité dans les rues de Paris qui était recherché, et les affiches qui mettaient en scène des militantes au visage masqué par un keffieh montraient que l’on était bien loin de la lutte pour l’égalité entre hommes et femmes.

La manifestation du 7 mars était organisée par Samidoun et Urgence Palestine. Samidoun est une filiale du FPLP, mouvement terroriste palestinien, qui a participé au 7-Octobre et raflé son lot d’esclaves, rebaptisés opportunément otages. Cette organisation est classée comme terroriste par les États-Unis, le Canada, la Grande-Bretagne, elle est interdite en Allemagne et la question est posée au niveau de l’Union européenne. Urgence Palestine est également proche du FPLP et son leader en France, Omar Alsoumi, bat souvent l’estrade aux côtés d’Elias Imzalene pour en appeler à la haine des Juifs, à la destruction d’Israël comme à entamer des guerres de libération, y compris en France.

La violence qu’ont dû essuyer les militantes de Nous vivrons était pourtant prévisible. Elle avait été annoncée par nombre de comptes LFI et islamistes sur les réseaux sociaux. La députée LFI Sarah Legrain par exemple a participé à cette diabolisation. Pour justifier le refus de la présence du collectif Nous vivrons dans le cortège, elle a tranquillement assimilé cette présence à une exhibition de «haines racistes, colonialistes et LGBTphobes» . Le tout au nom de Gaza. Dans le même message, cette députée s’en prend à Caroline Fourest et à Sarah Knafo, transformées toutes deux en figure du fascisme quelles que soient leurs histoires respectives. Dans d’autres messages, c’est Rima Hassan qui partage un visuel invitant à dissoudre le collectif Némésis dans l’acide. Acide qui est justement la punition que dans certains pays musulmans les hommes réservent aux femmes qui souhaitent s’émanciper ou simplement qui leur résistent. Enfin, sans complexe ni conscience, certains slogans féministes tagués proposent de «planter» Alice Cordier, la représentante de Némésis. Cela alors que les attaques au couteau liées à l’islamisme se multiplient chez nous.

Quant au compte officiel du NFP, qui représente la gauche rassemblée, de LFI au PS, il a félicité les nervis qui ont empêché le collectif Nous vivrons, l’association Femme Azadi qui se bat pour les Iraniennes et le collectif Némésis de défiler. Réussissant ainsi à justifier l’exclusion des Juifs au nom de l’antifascisme. Enfin, Jérôme Guedj, le député socialiste qui au nom du massacre du 7-Octobre avait refusé l’alliance avec LFI, a été hué et traité de «sale sioniste» et de «fasciste» par les propalestiniens alors qu’il a toujours participé aux manifestations féministes.

Le pire est que tout cela était prévisible et attendu : il suffisait de se rappeler ce qui s’était passé le 8 mars 2024 pour savoir que ces militants, biberonnés à la haine des Juifs ou simplement complices des antisémites iraient jusqu’au bout. Cette année-là, alors que le pogrom du 7-Octobre était tout récent, les membres du collectif Urgence Palestine avaient attaqué les militantes pacifiques de Nous vivrons à coups de projectiles et de tessons de bouteilles. Ces femmes qui incarnaient la raison même pour laquelle le féminisme existe avaient dû être exfiltrées du cortège. Cela n’a pas ému les grandes organisations féministes ni vraiment intéressé la presse, qui n’ont ni dénoncé ces violences, ni soutenu les militantes agressées. L’impunité facilitant la récidive, la violence n’a cessé de monter.

Et cette année encore, les féministes organisatrices de la manifestation préfèrent défiler aux côtés de ceux qui tiennent les assassins et violeurs du Hamas pour des «résistants» plutôt que de se tenir aux côtés de celles qui défendent les femmes violées si elles sont juives. D’autres associations, comme Némésis, qui regroupent souvent des victimes de viols, sont persona non grata parce qu’elles sont accusées de promouvoir une vision raciste des violences faites aux femmes. En cause, pour Némésis, le fait que cette association dénonce des viols commis par des étrangers sous OQTF, estimant que si la France avait fait son travail d’expulsion, ces viols n’auraient jamais eu lieu ; en cause également, la présence dans leur rang de Sammy Woodhouse, une Anglaise qui a fait partie de l’immense cohorte d’enfants victimes de prostitution et de viols collectifs à l’instigation de réseaux pédophiles en Grande-Bretagne. Une affaire étouffée pour éviter soi-disant des réactions racistes car la plupart des mis en cause étaient pakistanais.

Parce que ces associations pointent du doigt la surreprésentation des étrangers dans les viols, agressions sexuelles, mariages forcés, mutilations, etc., elles sont diabolisées par la gauche. Le problème est que cette censure se fait au détriment des faits. Ce que disent ces victimes et ces collectifs est sans doute difficile à entendre et est sans doute dit avec beaucoup de colère, mais la vraie question qui se pose est : est-ce faux ? Or les statistiques en France comme dans d’autres pays européens montrent la surreprésentation des étrangers dans les violences sexuelles et la surreprésentation de certaines origines parmi les auteurs de violence.

En 2024, pour les violences sexuelles dans leur ensemble, le taux de mise en cause des étrangers africains est 2,2 fois supérieur à celui des ressortissants français. En Italie, ce taux est 14 fois plus élevé que celui des Italiens… En Allemagne, selon les chiffres de la police, le taux de mise en cause des étrangers pour viol est huit fois plus élevé que celui des Allemands. Ces indicateurs mériteraient d’être regardés plutôt que censurés, mais comme celles qui le disent ont été renvoyées à l’extrême droite, les féministes s’en lavent les mains.

Entre l’impossibilité pour les femmes juives de participer à un défilé féministe sans risquer leur intégrité physique, les violences à l’égard des associations contre le viol considérées comme trop à droite et cette manifestation nocturne soutenue par LFI et à laquelle participaient Danièle Obono et Ersilia Soudais, un cran a été franchi dans l’ignominie. En effet, avec la glorification des mots d’ordre islamistes, c’est finalement le viol de masse comme arme de terreur qui est justifié. Car ce qui caractérise les actes des dirigeants Palestiniens aujourd’hui est qu’ils ont remis au goût du jour le crime contre l’humanité et qu’ils ont montré que cela pouvait soulever l’enthousiasme de leur peuple, de la majorité de la rue arabe et d’une partie de la population qui vit en Occident. Ils ont montré que l’inhumanité était un excitant et ne déclenchait plus une levée de bouclier des humanistes. Le pogrom fait partie de l’arsenal des horreurs sur lesquelles tout le monde est prêt à passer l’éponge. La leçon est terrible mais elle parle de la réalité actuelle comme du futur. Parce que ce n’est pas tout d’être attaqué, le pire est de n’être pas défendu. Et sur ce point notre justice a encore failli.

Le défilé du 7 mars avait par exemple été interdit par le ministère de l’Intérieur, mais la Justice a choisi de considérer qu’appeler à la destruction d’Israël et laisser des organisations proches du terrorisme palestinien organiser des rassemblements haineux ne posait aucun problème d’ordre public ; son argument principal : ce type de marche avait déjà eu lieu sans que cela se termine en émeute. Ce qui n’est pas étonnant au demeurant.

En effet, lorsque des organisations haineuses, ultra-violentes et liées à des mouvements terroristes s’emparent de l’espace public, rares sont les organisations démocratiques qui viennent s’y frotter, tant leurs militants peuvent s’avérer dangereux. Selon la logique de la justice administrative, mieux vaut donc abandonner l’espace public à des organisations proche du terrorisme islamique puisque, quand celles-ci tiennent la rue, l’ordre ne peut que régner. Certes c’est du fait de la terreur qu’elles inspirent et de la menace qu’elles représentent, mais on ne va pas s’arrêter à ce genre de détail.

Force est donc de constater que le concept d’ordre public, tel que certains juges l’interprètent, consacre aujourd’hui la loi du plus fort et du plus menaçant. Ces magistrats n’envisagent l’ordre public que sous l’angle du risque d’émeute. Or les défilés d’islamistes se déroulent dans le calme : personne ne songe à faire face à des personnes pour qui le passage à l’acte n’est pas un problème, dont la violence apparaît sans limite et qui cautionnent les scènes d’horreurs filmées le 7-Octobre. À l’inverse, des conférences de personnes luttant contre l’islamisme peuvent, elles, être interdites au nom de l’ordre public, parce que les islamistes et la gauche qui se dit «antifasciste» ne voient aucun problème à attaquer violemment des démocrates. Ils savent qu’ils n’ont rien à craindre et cela suffit à enclencher menaces et déstabilisations.

Or les juges qui ont rendu cette décision inique devraient se pencher sur leurs responsabilités : ce genre de manifestations, validées par la justice (car c’est bien comme cela que tout le monde le lit et le ressent), participe à la montée de l’antisémitisme et à l’explosion des violences faites aux Juifs. Lesquelles sont d’une importance disproportionnée par rapport à l’importance de la communauté juive (0,6% de la population qui subit la majorité des actes antireligieux mesurés en France). Mais cela, visiblement, n’est pas un problème d’ordre public pour certains juges ni pour trop de nos représentants politiques.

 

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