Jaume Renyer

per l'esquerra de la llibertat

6 d'octubre de 2020
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Solidaritat amb el poble armeni

El conflicte actualment en curs arran de l’agressió d’Azerbaijan contra Armènia és poc seguit des de Catalunya: només la petita comunitat armènia es mobilitza denunciant l’atac orquestrat per Turquia enmig de la indiferència majoritària de la classe política i els mitjans nostrats. Els espanyolistes són pro-turcs i per tant callen, i els independentistes són prioritàriament pro-palestins i antijueus, i no se senten al·ludits per aqueixa guerra pensant que no ens afecta. La realitat és ben bé una altra, l’expansionisme de l’islamisme otomà liderat per Erdogan desestabilitza no solament l’Orient Mitjà sinó també Europa i accentua les tendències totalitàries que emergeixen a occident i contra les societats obertes. Però això als progressistes banals hegemònics ideològicament entre nosaltres no els fa ni fred ni calor.

Els independentistes hauríem d’agrair la simpatia d’Armènia envers la causa de Catalunya, com ho prova la salutació de l’ambaixada al darrer Onze de Setembre. Però no hi ha prou reciprocitat malgrat els gestos d’amistat del president Torra fa dos anys envers el president armeni.

Des de França, on la comunitat armènia és nombrosa i influent, hom segueix atentament els esdeveniments, i un manifest signat per 176 electes -parlamentaris i locals- publicat ahir pel Journal du Dimanche demanen al govern francès de fer costat a Armènia front a l’expansionisme turc que instrumentalitza l’Azerbaijan en profit de les seves ambicions estratègiques.

Post Scriptum, 24 d’octubre del 2020.

Avui, uns quants centenars d’armenis visquent a Catalunya han tallat l’autopista a La Junquera per dennuciar el genocidi que pateix el seu poble a mans dels azeris i els turcs davant la passivitat internacional. Dissortadament, també passivitat de l’independentisme català que ha estat absent de l’acte, indiferent a la sort d’un poble valent que lluita amb una determinació que ens hauria de semblar exemplar per la llibertat de la pàtria.

Post Scriptum, 26 d’octubre del 2020.

L’editorialista del Jerusalem Post Seth J. Frantzman hi publica avui aqueixa punyent anàlisi: Turkey, Iran, Russia benefit from Azerbaijan, Armenia conflict.

Post Scriptum, 30 d’octubre del 2020.

Avui, quaranta-dos intel·lectuals francesos publiquen a Le Figaro un manifest demanant al president de la República que ajudi el poble armeni: Les Arméniens du Haut-Karabagh luttent pour leur survie: la France doit les aider!». Els catalans no tenim cap estat al qual adreçar-nos per fer efectiva la solidaritat del nostre poble envers els altres que pateixen dominació, ocupació o genocidi, però almenys els intel·lectuals nostrats podrien mostrar la indignació moral i la fraternitat amb els armenis, però no arribem a tant.

Post Scriptum, 11 de novembre del 2020.

Armènia ha estat forçada a acceptar un armistici amb Azerbaijan amb Rússia de mitjançera. Hom no és conscient que aqueix armistici pactat entre Turquia i Rússia i imposat a les parts en conflicte, com descriu avui encertadament el periodista francès d’ascendència armènia Christian Makarian a Le Figaro, «La défaite de l’Arménie est aussi celle de l’Occident». Jordi Sebastià és un dels pocs polítics dels Països Catalans que ha alçat la seva veu en favor del poble armeni, avui a Vilaweb ha publicat aqueix article contundent: El referèndum oblidat de Nagorno Karabakh.

Post Scriptum, 18 de novembre del 2020.

Ahir, JForum versionava al francès l’article “Les erreurs majeures de l’Arménie en guerre contre l’Azerbaïdjan“, del geoestrateg Svante E. Cornell, aparegut originalment fa quatre dies al digital National Interest.

Post Scriptum, 27 d’abril del 2021.

El reconeixement del genocidi armeni per part del president dels EUA per a Christian Makarian, en un article publicat ahir a Le Figaro, aqueixa decisió prova que la seva voluntat de fer des dels drets humans un element estructurant de la política exterior dels Estats Units: «La reconnaissance du génocide arménien renforce le camp des démocraties». Avui, pel president del Comité de Défense de la Cause Arménienne, Jules Boyadjian, aqueix reconeixement fragilitza la posició de Turquia al si de l’OTAN: «La puissance symbolique de cette reconnaissance est moins mémorielle que géopolitique».

Post Scriptum, 14 de maig del 2021.

Avui, a Le Figaro: «Face à l’inaction européenne en Arménie, reconstruisons notre politique de sécurité».

Post Scriptum, 27 de setembre del 2021.

Avui fa un any del darrer atac d’Azerbaijan contra l’Alt Karabak, pocs se’n reorden, entre ells Benjamin Blanchard, directeur général de SOS Chrétiens d’Orient, avui a Le Figaro: «Il devient urgent de soutenir l’Arménie face aux exactions de l’Azerbaïdjan».

Post Scriptum, 18 de novembre del 2021.

Avui, a Le Figaro l’historiador Gaël Nofri s’exclama: «Comment l’Occident peut-il rester muet sur le sort de l’Arménie ?»

Post Scriptum, 5 de maig del 2022.

Abans d’ahir, Hannah Wallace va publicar aqueix article, “Armenia has a unique position in the Ukraine-Russia war” al Jerusalem Post assenyalant que “Armenia is Russia’s only ally in the South Caucasus. It is home to two Russian military bases and more than 3,000 Russian troops opposing NATO’s eastern flank.”

Post Scriptum, 22 de setembre del 2022.

Ahir, Armènia va commemorar 31 anys d’independència en ple augment de les tensions bèl·liques amb Azerbaïdjan, un estat que segons Arthur Khandjian: «Les Azéris ont pour objectif final l’anéantissement du peuple arménien et de son histoire». Avui, també a Le Figaro, l’historiador Gael Nofri: «L’Arménie agonisante nous rappelle le douloureux prix de l’indépendance»:

“Il y a 31 ans, l’Arménie accédait à l’indépendance. Dégagé de la tutelle soviétique, ce peuple plurimillénaire, qui avait traversé au XXe siècle un génocide, et vu écraser sa première république par l’empire bolchevique, trouvait enfin la voie de la liberté. Il y a 31 ans, ce conflit apparaissait déjà comme le drame inéluctable de cette nation restaurée. Un drame qui, aujourd’hui encore, dans l’indifférence gênée de la communauté internationale, assassine tant et tant d’Arméniens et menace l’existence même de leur patrie.

La concomitance de ces deux dates n’est pas un hasard du calendrier. Au contraire, elle explique la nature même de ce conflit: c’est un conflit fondateur pour l’Arménie que cette guerre pour l’Artsakh – que d’autres appellent le Haut-Karabagh. C’est en effet, pour la reconnaissance de l’arménité de cette terre et des peuples qui l’habitent, c’est pour la reconnaissance du droit de ceux-ci à disposer d’eux-mêmes, que, pour la première fois dans cette petite république caucasienne calme de l’URSS, on s’est soulevé contre le diktat de Moscou.

C’est pour ce bout de terre et d’histoire que s’est réveillée la vieille âme arménienne de la léthargie dans laquelle prétendaient la tenir les autorités soviétiques. Dans le Haut-Karabagh même, on a fait entendre sa voix, on a voté et manifesté sa volonté dès 1988: non, le trait de plume dicté par Staline en 1921 n’avait pas fait de ce territoire une terre azérie, celle-ci prétendait à redevenir ce qu’elle était et n’avait jamais cessé d’être. L’étincelle était née.

Le régime soviétique tombé, les nations de l’ancien bloc libérées… Un monde plein de belles promesses s’ouvrait à tous et chacun devait y avoir sa part. Cela exigeait un peu de courage et de discernement quant aux dangers à venir. Évidemment, tel ne fut pas le cas.

Recommençant les erreurs de naguère, et notamment celles commises au moment de la décolonisation de l’Afrique, la communauté internationale imposa l’intangibilité des frontières issues de l’ex-Union soviétique. Une solution expéditive, et simpliste, qui a le mérite d’éviter bien des problèmes à court terme, mais à très court terme seulement. Là où le droit international affirmait le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, on opposait désormais le respect de frontières artificielles, contestées et contestables.

Là où la communauté internationale fêtait la fin de la dictature soviétique, on opposait les décisions dépassées et les oukases datés de son plus sanguinaire représentant dans l’Histoire. Là où l’on proclamait l’avènement d’une ère de paix et de prospérité, les Arméniens devaient se trouver confrontés à la résurgence des pogroms et des menaces de son voisin azéri, c’est-à-dire turcique.

Ainsi le conflit de 1992 qui vit l’Arménie s’emparer de l’Artsakh n’était-il en réalité que le prolongement de l’effondrement de l’URSS, sa conclusion logique pour les Arméniens, la promesse enfin tenue d’une indépendance, d’une unité et d’une liberté annoncées.

Jamais hélas les nations, au premier rang desquelles celle du fameux groupe de Minsk – France, Turquie, Russie, États-Unis, plus les deux belligérants – ne cherchèrent sérieusement à imposer une solution définitive, stable et pacifiée à cette situation: puisque les armes s’étaient tues, cela devait signifier que le conflit n’existait plus.

Le désir de revanche azérie durant toutes ses années s’est trouvé amplifié par la dictature en place à Bakou, les bons offices d’une diplomatie «du caviar» et la fabuleuse manne hydrocarbure qui donna accès au financement d’un vaste armement moderne. Plus encore, l’essor en Turquie du régime autocratique de Recep Tayyip Erdogan, mélange intérieur de corruption et de rigorisme religieux, fusion extérieure de néo-ottomanisme et de nationalisme pan-turc, devait inévitablement transformer ce conflit non soldé en véritable bombe à retardement.

Lorsque cette bombe explosa, en 2020 à l’occasion de la guerre des 44 jours, un autre élément devait encore être décisif, autre leçon que nous n’avons pas retenue de la décolonisation: l’acceptation tacite par la communauté internationale d’une zone d’influence russe dans le Caucase a maintenu l’Arménie dans un lien étroit, et pas toujours souhaitable, avec Moscou.

L’influence russe sur la vie économique, la vie religieuse, la vie politique et l’armée demeura décisive longtemps après l’indépendance, et ne pouvait que prendre un sens nouveau avec l’avènement de Vladimir Poutine. Face à cette vassalisation de fait, la révolution de velours, qui en 2018 devait renverser le premier ministre Sarkissian au profit de l’actuel chef du gouvernement Pachinian, portait en elle une incontestable aspiration à une rupture de ces liens de dépendance avec la Russie, une tentation de se tourner vers l’Occident…

Aussi, quand explosa le conflit, l’Arménie, loin d’être militairement prête pour affronter une guerre de cette ampleur, se trouvait-elle encore grandement dépendante pour sa défense et ses approvisionnements en armes du grand frère russe dont elle prétendait justement s’émanciper. Une occasion que ne pouvait laisser passer Vladimir Poutine. Aussi, ce n’est qu’une fois la petite république acculée, et nombre de ses fils sacrifiés, que Moscou dicta sa médiation à Erevan bien plus qu’elle ne lui proposa.

Contrainte et mise au pied du mur, l’Arménie signa l’accord de cessez-le-feu du 10 novembre 2020, qui n’était rien d’autre que le fruit d’une tractation entre Russie et Turquie, deux nations qui savent parfaitement s’entendre et travailler de concert.

Il instituait le retour de l’influence russe sur l’Arménie, l’abandon d’une partie de l’Artsakh à l’Azerbaïdjan, en même temps que les deux derniers articles du document laissaient en suspend la question de la liaison entre la république d’Azerbaïdjan et sa province du Nakhitchevan, isolée du reste du pays par les territoires arméniens du Syunik.

Pour tout observateur de bonne foi, cet accord ne pouvait qu’être temporaire. Car l’essentiel, pour Ankara, se trouve d’abord dans cette liaison qui permettrait, outre de relier entre elles les terres azéries, de réunir l’ensemble de l’arc turcique, depuis Istanbul jusqu’à la frontière chinoise et ses minorités turciques… Faire sauter le verrou arménien est donc une nécessité dans le projet géopolitique panturc d’Erdogan.

Aussi, lorsque les troupes azéries sont entrées sur le territoire souverain de la république d’Arménie, le 13 septembre dernier, nul n’aurait dû s’en étonner. Profitant de la guerre en Ukraine, qui lui offre un confortable paravent médiatique vis-à-vis des opinions publiques internationales, qui mobilise l’armée russe et affaiblit la position de Moscou, mais surtout qui a replacé Erdogan au centre du jeu géopolitique régional, Bakou teste en avançant… avance en testant!

Que l’on ne s’y trompe pas, ce n’est pas un corridor que veulent les azéro-turcs, c’est une province. Toutes leurs actions, toutes leurs négociations, tous les cessez-le-feu qu’ils accepteront ne seront que des marches vers cet objectif ultime: leur projet a sa cohérence, sa globalité, sa finalité. Ils n’en dévieront pas.

C’est ainsi qu’il convient de lire l’accord de cessez-le-feu informel du 15 septembre qu’ont en grande partie, semble-t-il, négocié les États-Unis, qui paraissent tentés de récupérer ici le terrain d’influence perdu par Vladimir Poutine (plus encore que la visite électorale de Nancy Pelosi prévue de longue date, il convient de souligner l’engagement du nouveau coprésident américain du groupe de Minsk, l’ambassadeur Reeker).

Mais ne nous y trompons pas: cet accord permet d’ores et déjà aujourd’hui, en toute violation des lois internationales, à l’Azerbaïdjan d’occuper une zone sur le territoire souverain de la république d’Arménie. Ce n’est là qu’un début; très vite le conflit repartira. Déjà, aujourd’hui, des transports de troupes et de matériels militaires sont constatés partout à la frontière entre les deux pays; particulièrement au Nakhitchevan, ainsi que dans les régions plus au Nord, déjà touchées par les bombardements des 13 et 14 septembre, non loin du lac Sevan…

Quant à nous, qu’avons nous fait – pas grand-chose -. Que ferons-nous – presque rien. Certes la volonté existe: la France a parlé plus vite et plus fort que beaucoup. Elle a condamné et même saisi le Conseil de Sécurité de l’ONU pour ce qui est une violation manifeste du droit international. Mais elle n’a rien fait d’autre, rien fait de concret, rien fait à l’échelle des vies humaines en jeu, de la nature de ce conflit, de l’importance des enjeux internationaux qui se jouent en Arménie, si loin et pourtant si proche de nous.

Il faut dire hélas que la France, celle de l’amitié séculaire avec l’Arménie et celle du groupe de Minsk, ne se conçoit plus puissante, ne se croit plus capable, ne se trouve plus libre pour agir en toute indépendance. Réfugiée dans le fantasme d’une diplomatie européenne qui n’a jamais existé et qui n’existera jamais, elle regarde incrédule Ursula von der Leyen complaisante avec le dictateur azéri Aliev, qui lui promet de fournir le gaz que nous n’achetons plus à Moscou…

Plus encore que les intérêts gaziers qui vous font diable en Ukraine et ange à Erevan, rappelons que pour être présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen n’en est pas moins allemande. Ceux qui connaissent l’histoire, ceux qui connaissent la démographie, comprennent que, là aussi, les nations n’échappent pas à leur destin. Alors, c’est l’Arménie agonisante qui aujourd’hui rappelle à nos nations le douloureux prix de l’indépendance.”

Post Scriptum, 6 d’octubre del 2022.

Tribunal col·lectiva el proppassat 27 de setembre a Le Figaro: «Tout indique que Bruxelles est prête à sacrifier l’Arménie sur l’autel de ses intérêts énergétiques».

Les troupes turco-azéries massées aux frontières de l’Arménie et sur le territoire arménien lui-même sont prêtes à passer à l’attaque. L’Arménie et sa population sont menacées d’anéantissement par les gouvernements turc et azéri coalisés. Ce risque de crime contre l’Humanité place l’Occident et plus particulièrement l’Europe devant une responsabilité historique.

Le 20 septembre 2022 au matin, les autorités de Bakou ont publié le nouveau drapeau des régions sud de l’Arménie qu’ils comptent annexer et leur ont donné un nom: «République du Goycha-Zangazur». Cela se fera au prix d’un nettoyage ethnique. Afin de terroriser la population, l’armée azérie commet des atrocités filmées et diffusées sur les réseaux sociaux. Une barbarie qui renvoie aux crimes perpétrés en 1915 et aux autres génocides qui ont marqué le XXe siècle. Faute d’avoir été condamné après le génocide de 1915, le racisme anti-arménien nourrit encore les cercles du pouvoir en Azerbaïdjan et en Turquie.

La récente visite en Arménie de la présidente de la chambre des Représentants des États-Unis, Madame Nancy Pelosi, a laissé espérer un répit dans les attaques azéries. Mais la reprise immédiate des bombardements montre que l’Azerbaïdjan et la Turquie n’ont pas renoncé à une nouvelle guerre. Malgré les appels pressants de l’Europe et des États-Unis, l’Azerbaïdjan continue de concentrer des troupes sur la ligne de front, du nord au sud de l’Arménie, en vue d’une offensive imminente, avec la complicité au moins «passive» de la Russie. Le président Aliyev a publiquement traité les Arméniens de «chiens qu’il faut chasser de la région», manifestant ainsi ses intentions de nettoyage ethnique. C’est aujourd’hui que nous devons agir pour sauver ce pays. Demain risque d’être trop tard. Beaucoup d’espoirs se sont portés sur l’Europe. Mais tout indique que Bruxelles est prête à sacrifier l’Arménie sur l’autel de ses intérêts énergétiques.

Le 18 juillet 2022, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s’est rendue à Bakou pour quémander des livraisons supplémentaires d’hydrocarbures. Des accords ont été passés alors qu’il est de notoriété publique que l’Azerbaïdjan commercialise du pétrole russe, détournant ainsi les sanctions européennes avec la complicité de ses instances. Nous craignons que, devant les risques de crime contre l’humanité qui planent au-dessus de l’Arménie, l’Europe adopte une diplomatie du renoncement. L’Azerbaïdjan profite des tergiversations diplomatiques et de l’intérêt porté par l’Union européenne à ses hydrocarbures pour multiplier sur le terrain les faits accomplis. Il faut donc sortir de la neutralité et montrer clairement du doigt qui est l’agresseur.

Il faut aussi, Messieurs les présidents, que vous vous rendiez sur place, à Erevan, pour dissuader Bakou de lancer ce qu’il considère devoir être l’assaut final profitant d’un rapport des forces militaires qui lui est très favorable. Nous vous lançons un appel pressant pour que vous usiez de toute votre influence pour que l’Europe évite ce qui risque de devenir la plus grande catastrophe humanitaire de ce début de siècle ; pour qu’elle dénonce l’agression turco-azérie ; pour qu’elle préserve l’intégrité territoriale de l’Arménie ; pour qu’elle accélère le resserrement des liens avec elle, avec pour horizon son adhésion à l’Union européenne. Chacun de nous est responsable devant l’Histoire. Au premier chef, les femmes et les hommes politiques qui l’écrivent par leurs actes. C’est pourquoi nous vous demandons, Messieurs les présidents, de mettre tout en œuvre, pour que l’Arménie continue à vivre en portant les valeurs de paix et de démocratie qui sont celles de l’Europe et qu’elle défend aux portes de notre continent.

Les signataires: Raymond H. Kévorkian, historien, Université Paris 8-Saint-Denis ; Vincent Duclert, historien, Sciences-Po, EHESS ; Stephane Audouin-Rouzeau, historien, EHESS ; Jean Pierre Chrétien, historien, CNRS ; Hamit Bozarslan, historien, EHESS ; Michel Marian, philosophe, SciencePo ; Hélène Dumas, historienne, CNRS-EHESS ; Marcel Kabanda, historien, ancien président d’Ibuka France ; François Robinet, historien, Université Versailles-Saint-Quentin ; Françoise Thebaud, historienne, Université d’Avignon ; Boris Adjémian, historien, Bibliothèque Nubar ; Stephan Astourian, historien, Université de Berkeley ; Thomas Hochmann, juriste, Université de Paris-Nanterre ; Dzovinar Kévonian, historienne, Université de Caen ; Yves Ternon, historien ; Julien Zarifian, historien, Université de Poitiers; Claire Mouradian, historienne, CNRS; Patrick Donabédian, historien, Université d’Aix-en-Provence; Claude Mutafian, historien; Chantal Morelle, historien; Ariane Ascaride, comédienne, réalisatrice; Serge Avédikian, comédien, réalisateur; Vincent Baguian, auteur, compositeur, interprète; Jean-Christophe Buisson, journaliste; Sophie Devedjian; René Dzagoyan, écrivain; Patrick Fiori, auteur, compositeur, interprète; Mathieu Madenian, comédien; Gilbert Sinoué, écrivain; Valérie Toranian, rédactrice en chef de la Revue des Deux Mondes, écrivain; Tigrane Yegavian, journaliste, politologue.

Post Scriptum, 24 de desembre del 2022.

Ahir a Le Figaro més de dues-centes personalitats franceses van signar aqueixa crida: «Il faut sauver les 120.000 Arméniens d’Artsakh !» En cette période de Noël où nous rejoindrons les nôtres, où nous nous réjouirons de célébrer la famille au-delà de toute frontière religieuse, où nous serons peut-être nombreux à avoir une pensée pour ceux qui sont seuls ou dans la souffrance, rappelons-nous que les Arméniens du Haut-Karabakh, sont coupés depuis près de deux semaines du reste du monde par l’Azerbaïdjan.

Post Scriptum, 31 d’agost del 2023.

Le Figaro  segueix de prop el conflicte de l’Haut-Karabakh (notre dossier pour comprendre la guerre entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan). El proppassat 21 d’aqueix mes: Dans une lettre ouverte, le président de l’Union générale arménienne de bienfaisance, Berge Setrakian, appelle Emmanuel Macron à réagir au nouveau blocus que subissent les Arméniens du Haut-Karabakh (Artsakh).«Le moment est venu d’empêcher un nouveau crime contre l’humanité». I, ahir, hi apareix la “Lettre de Simon Abkarian aux amis de l’Azerbaïdjan qui affame les Arméniens du Haut-Karabakh”.

Post Scriptum, 20 de setembre del 2023.

Le Figaro anuncia la rendició: “Après le coup de force de l’Azerbaïdjan, les autorités du Haut-Karabakh déposent les armes”.

Post Scriptum, 28 de setembre del 2023.

Avui, Le Figaro: «Il s’agit aussi de protéger notre civilisation»: l’appel de sénateurs pour soutenir les Arméniens du Haut-Karabakh“.

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