Jaume Renyer

per l'esquerra de la llibertat

8 de març de 2022
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Putin provoca el xoc de civilització de Rússia contra Europa

Ahir, Le Figaro, publicà aqueix article de l’historiador Max-Erwann Gastineau, autor de “Le Nouveau procès de l’Est” (Éditions du Cerf, 2019), que explica una de les causes profundes de l’atac de Rússia contra Ucraïna, el propòsit de separar definitivament el món rus d’Europa occidental i els principis democràtics que teòricament representa. El problema de Putin és la manca de coartada ideològica atès l’impossible retorn a l’època soviètica per part d’un poder oligàrquic a les antípodes dels valors aparents del socialisme. A diferència de la Xina tardocomunista, només pot recórrer al nacionalisme expansionista, per això troba forta resistència social entre la població lligada al cristianisme ortodox, o al laïcisme, que no es vol separar de la resta d’Europa i ha de recórrer a la repressió i la supressió de la llibertat d’informació per controlar la ciutadania:

Avec l’éclatement de la guerre en Ukraine, la Russie s’émancipe du carcan de l’Occident et offre le théâtre d’un conflit de civilisation entre monde russe et monde occidental: «La fin de “l’ère de l’imitation” du modèle occidental».

Pour comprendre les ressorts du bellicisme russe, deux écoles se font face : l’école de la «provocation», qui met l’accent sur les conséquences de l’élargissement de l’Otan et l’absence de prise en compte par les Occidentaux du point de vue russe ; l’école de la «revanche», qui souligne le souverain mépris de Vladimir Poutine pour le «modèle occidental» et sa nostalgie impériale. En complément de ces deux approches, nous plaiderons pour la prise en compte d’une dimension psycho-historique sous-estimée, inscrivant l’évolution de la Russie dans un processus plus global, au cœur de la recomposition contemporaine de l’ordre international.

Dans un ouvrage magistral publié en octobre 2019, «Le moment illibéral : Trump, Poutine, Xi Jinping : pourquoi l’Occident a perdu la paix», les universitaires bulgare et américain Ivan Krastev et Stephen Holmes reviennent sur la nouvelle ère inaugurée par la Chute du mur de Berlin, et dont la guerre en Ukraine marque définitivement le terme : «l’ère de l’imitation».

Une ère portée par la conviction selon laquelle les canons du modèle occidental – assis sur la démocratie, les droits de l’Homme et l’économie de marché – étaient tôt ou tard appelés à révéler leur universalité. Une ère fondée sur une dissymétrie entre, d’un côté, des sujets imitateurs (les pays de l’Europe post-communiste) et, de l’autre, des sujets imités (les pays occidentaux) ; entre, d’un côté, des pays titulaires d’un modèle envié et, de l’autre, des pays destinés à épouser ce modèle, faute d’alternatives crédibles.

S’appuyant sur le concept de «désir mimétique»forgé par René Girard, les deux auteurs rappellent combien les conflits entre états ont été dominés dans l’histoire par le désir, la rivalité générée par la force d’attraction de ce mécanisme anthropologique inhérent à la nature même des hommes. Le désir mimétique n’est pas déterminé, selon René Girard, par des causes extérieures aux sujets rivaux (la quête d’un objet désiré), mais par leur rencontre, les points de contact où se noue leur rivalité.

En Europe centrale, l’ère de l’imitation fut marquée du sceau de l’enthousiasme. Pour les Hongrois, les Polonais, les Tchèques ou les Slovaques, imiter l’Occident, c’était se conformer à un modèle désirable en soi, réparer une injustice, conjurer la division de l’Europe, amarrer «l’Occident kidnappé» (Milan Kundera) par le totalitarisme soviétique à l’Occident retrouvé.

En Russie, cette phase d’imitation fut plus douloureuse. «Ce qui a d’abord été célébré par l’Europe de l’Est comme un accès à la libération, écrivent Krastev et Holmes, était pleuré en Russie comme une perte de territoires». Une perte consécutive à l’éclatement du bloc soviétique et d’autant plus brutale qu’elle se conjugua à des indicateurs économiques et sociaux comparables «à ceux d’un pays vaincu par la guerre». Entre 1989 et 1995, l’espérance de vie passa de 70 ans à 64 ans. On enregistra sur cette même période plus d’un million de morts prématurées et une explosion des taux d’alcoolémie et de suicide. En clair, la Russie «libérée» devint une Russie anomique, traumatisée par l’effacement soudain des références collectives qui donnaient jusqu’ici corps et sens à l’ensemble social.

L’imitation peut offrir des bénéfices à l’imitateur, lui donner une direction, un but, des fins. Elle peut aussi s’avérer source de violence lorsque «le modèle imité devient un obstacle à l’estime de soi et à l’épanouissement de l’imitateur». Imiter le modèle du vainqueur, surtout lorsque l’on se situe dans la peau du vaincu, n’est jamais chose neutre. Elle implique au fond de s’avouer vaincu une seconde fois. Elle ajoute à la défaite (politique) la soumission (morale et idéologique), et ce pour un gain nul, sinon l’assurance de n’être que la copie d’un modèle dont le propriétaire garderait droit d’évaluer la bonne transcription, comme un maître mesurant les progrès de son élève.

Certes, dans les années 1990, la Russie post-soviétique n’imita que mollement l’Occident. Les gages concédés, comme la création d’une cour constitutionnelle ou la tenue d’élections «démocratiques», eurent essentiellement pour but de soulager le pays de la pression occidentale. Mais mesurons la déchéance : en quelques mois, sans effusion de sang, la Russie passa de modèle à contre-modèle, d’État imité par les autres à État imitateur, soumis aux autres (à l’impératif d’occidentalisation). Ainsi n’est-ce pas la «transitologie» – concept décrivant le passage d’un régime autoritaire à un régime libéral – qui caractérise les années d’après-guerre froide en Russie, mais la «traumatologie», concluent Holmes et Krastev.

Lors de son arrivée au pouvoir en 2000, Poutine se donna donc pour objectif de sortir la Russie de cette impasse dépréciative, minant la confiance de la population dans son État. Une de ses premières décisions, d’apparence symbolique, illustre parfaitement cette ambition. Neuf mois après son élection, le nouveau maître du Kremlin changea l’hymne national en restaurant la mélodie de l’hymne soviétique composé par Aleksandr Aleksandrov. À un journaliste interloqué par cette décision, il répondit par le souvenir de cette habitante de la petite ville de Lensk, le suppliant de rendre aux Russes la vie qu’ils avaient avant la chute du mur de Berlin, avant de préciser : «Il ne faut pas que ces gens aient l’impression qu’on leur a tout pris. (…) En écoutant l’œuvre d’Aleksandrov, pourquoi ne pas penser à la grandeur ou à la victoire lors de la Seconde guerre mondiale, plutôt qu’aux goulags ? (…) On ne peut pas rendre les années passées, mais il est important de ressentir qu’il y a, chez une écrasante majorité de gens, une certaine nostalgie (…). Faudrait-il faire table rase du passé, comme s’ils n’avaient jamais vécu ?»

Parallèlement, à l’Ouest, ce n’est pas l’anomie mais l’euphorie qui s’imposa. Ce n’est pas la nostalgie mais la certitude d’un futur délivré du tragique qui imprégna les consciences. La force, si elle n’était pas dissuasive, servirait la cause du genre humain. Pour éviter le massacre de populations au Kosovo, la France prit part à la coalition formée par l’Otan. Elle y mena une «guerre humanitaire» (sic) qui servit de matrice à un interventionnisme occidental galvanisé par l’effondrement du bloc soviétique, contemplant et appuyant l’extension de son propre modèle.

L’arrière-fond «interventionniste» des années 1990-2000 bouleversa la nature de l’imitation. La Russie passa alors d’une imitation simulée à une simulation renversée de l’Occident. Dans un article publié en avril 2017 pour le Washington Post, Simon Waxman raconte comment Poutine motiva ses interventions en Géorgie et en Ukraine par un malin mimétisme, reprenant les arguments développés par les administrations Clinton et Bush : «Si l’Otan peut s’interposer dans la guerre civile en Yougoslavie, (…) si le génocide de Saddam Hussein contre les Kurdes était une raison de le déloger du pouvoir par la violence, alors pourquoi la Russie ne devrait-elle pas protéger les Russes ethniques persécutées, comme elle a prétendu le faire en Géorgie et en Ukraine ?» Comment en effet mieux s’émanciper de la tutelle morale de l’Occident qu’en révélant au monde sa duplicité, le décalage entre les idéaux humanitaires affichés et le réalisme de ses ambitions ?

Ce moment mimétique inversé atteignit son paroxysme en Syrie. Pour célébrer la reprise de Palmyre en 2016, où l’État islamique commit exactions et destructions, l’armée russe organisa un concert de musique classique mené par le chef d’orchestre Valeri Guerguiev. Les symphonies de Bach, Prokofiev et Chtchedrine résonnèrent sur les murs en ruine de la cité antique. Ce coup de maître symbolique du Kremlin permit à Poutine de se poser en défenseur, plus que d’un particularisme, d’une certaine idée de la civilisation, négligée par «un Occident oublieux de ses traditions» (sic). Il entra en concordance avec un discours toujours plus conservateur, valorisant la «vie religieuse», la famille et, à rebours d’un Occident impétueux, la «diversité du monde».

Aux prétentions supposées de l’Occident, Vladimir Poutine répondit donc par une arrogance inversée. Prenant appui sur un contexte de divergence culturelle accrue par la montée en puissance, à l’Ouest, du libéralisme sociétal, révélateur selon Poutine de «pays euroatlantiques [rejetant] leurs racines», la Russie brisa définitivement le sortilège de l’imitation. «Dans les sondages, les Russes décrivent l’Occident comme sans cœur, manquant de valeurs spirituelles (…). Ils ne croient plus que le modèle occidental soit pour eux – leur pays doit suivre sa propre voix particulière», résument Lev Gudkov et Eva Hartog pour The Moscow Times.

La fin de l’«ère de l’imitation» ouvre une nouvelle ère, que nous pourrions appeler «l’ère de l’affirmation» ; autre nom d’un processus de «désoccidentalisation» touchant l’ensemble des continents. Dans cette nouvelle ère, le «poutinisme» apparaît pour ce qu’il est devenu : l’envers de l’occidentalisme, l’expression ethno-culturelle d’un modèle impérial valorisant moins la diversité du monde que l’exceptionnalisme slavo-russe. Le document de l’agence RIA Novosti, traduit et révélé par la Fondation pour l’innovation politique (Fondapol), en atteste. La guerre en Ukraine a pour objectif de mettre fin à l’occidentalisation, à la «dé-russification» de l’Ukraine, de «la rendre à son état originel en tant que partie intégrante du monde russe».

Comme l’annonçait Samuel Huntington dans les années 1990, la prise de conscience par les États de leurs divergences civilisationnelles intensifiera les rivalités. La guerre en Ukraine est, à ce titre, archétypale. Elle offre le théâtre d’un conflit de civilisation voulu par le Kremlin entre monde russe et monde occidental. Un contexte qui appelle, plus que jamais, l’Europe à s’unir pour défendre son modèle, une «occidentalité» mésestimée ?

Dans cette ère de l’affirmation, l’Europe ne saurait rester plus longtemps en marge. Les états européens en ont, semble-t-il, pris conscience. Dans le cadre de la présidence française de l’Union européenne, Emmanuel Macron a mis en avant la nécessité de renforcer le «sentiment d’appartenance européen». Il n’y a en effet de puissance sans appartenance, de volonté d’agir et de se défendre sans sentiments collectifs transcendants. La résistance du peuple ukrainien nous le rappelle. Faudra-t-il dès lors miser sur la construction d’un hypothétique «patriotisme européen», ou réapprendre à nous appuyer sur le patriotisme historique des États-nations ? Cette question subjacente à la construction européenne, source de clivages, aussi bien à l’est qu’à l’ouest, est plus que jamais devant nous.

Post Scriptum, 24 de març del 2022.

Entrevistat per La Vanguardia l’historiador anglès, especialista de la Rússia contemporània, Orlando Figes, afirma: “Putin encarna un punt d’inflexió en la història mundial.

Des de fa tres setmanes, el món és en un d’aquells grans punts d’inflexió que determinen el contingut dels llibres d’història universal. I el protagonista és Vladímir Putin. El menyspreu de l’ordre mundial, de la sobirania ucraïnesa i el seu gir cap a la Xina dibuixen unes noves regles del joc, segons Orlando Figes (Londres, 1959) un dels més coneguts historiadors europeus del moment, que ha centrat la seva carrera en l’estudi del passat de Rússia. Figes respon per correu electrònic a les preguntes de La Vanguardia , assenyalant que, encara que li pesi, els ucraïnesos hauran de cedir en alguns aspectes de la seva sobirania per posar fi a la guerra. El seu pròxim llibre, centrat precisament en La historia de Rusia , es publicarà després de l’estiu ( Bloomsbory l’editarà en anglès al setembre, i Debate, en castellà al novembre).

Quines creu que són les arrels històriques profundes del conflicte entorn d’ Ucraïna?

Podríem remuntar-nos a mil anys o més, ja que Putin afirma que Ucraïna sempre va formar part de la “ Rússia històrica”, quan parla de la Rus de Kíiv en el primer mil·lenni. Però crec que hem de centrar-nos en la Unió Soviètica, formada el 1922, perquè Putin pensa clarament que les terres que pertanyien a Rússia, en particular Novorossiia , o Nova Rússia, les regions costaneres del mar Negre entre Odessa i Donetsk, no haurien d’haver estat lliurades a Ucraïna el 1922; ni Crimea hauria d’haver estat cedida a Ucraïna el 1954. Aquests eren els territoris “russos”, i tothom sabia que serien problemàtics si Ucraïna seguia el seu camí per separat el 1991 en lloc d’acceptar una unió d’estats sobirans, com proposava Gorbatxov.

Des d’aleshores, hi ha hagut un creixent moviment de nacionalistes a Rússia que reclamen la devolució d’aquestes terres. Aquest va ser l’impuls per a l’inici d’aquesta guerra el 2014. Però la guerra implica un conflicte més ampli entre Rússia i l’OTAN que es lliura avui dia a Ucraïna. Rússia no està disposada a acceptar una Ucraïna sobirana dintre de l’OTAN amb el potencial de míssils nuclears estacionats allà.

Com percep Rússia Ucraïna?

Crec que la majoria dels russos sempre han vist els ucraïnesos com els seus germans i germanes. Molts russos tenen parents i avantpassats d’ Ucraïna. S’horroritzarien si sabessin la veritat sobre el que està fent la maquinària de guerra de Putin contra aquest país.

Alguns diuen que la lògica de Putin és més tsarista que soviètica i que qualsevol que l’analitzi en termes de l’antiga URSS estaria equivocat. Hi està d’acord?

El seu pensament no és ni tsarista ni soviètic, però òbviament està arrelat en les dues tradicions geopolítiques i ideològiques. Jo caracteritzaria el seu pensament com a imperial i civilitzatori. Des del 2012 parla del “món rus”, és a dir, d’una civilització de russoparlants, o de russos ètnics, que viuen en un espai metanacional aproximadament equivalent al nucli eslau de l’URSS, Rússia, Ucraïna i Bielorússia, considerat per ell com un i indivisible.

Des d’un punt de vista històric, què hem de saber a Occident sobre la posició de Rússia en aquest conflicte per entendre’l?

Hem de comprendre els mites i ideologies amb què Putin, i molts russos d’una generació anterior, han arribat a entendre la història del seu país i la seva missió al món. Crec que la majoria dels occidentals tenen idees preconcebudes sobre Rússia, mesurades en una escala de valors occidentals que els russos, en canvi, no comparteixen. Al setembre publicaré un llibre, La historia de Rusia , que mira de desentranyar aquestes idees i mites.

Sovint exagerem quan parlem de moments històrics, però aquest, des del seu punt de vista, n’és un? En quins termes?

La guerra dura ja vuit anys, i el problema d’ Ucraïna i l’OTAN en fa trenta. Però el rebuig de la Rússia de Putin a l’ordre mundial basat en el dret, el seu total menyspreu per la sobirania d’ Ucraïna, els seus crims de guerra i el seu gir cap a la Xina, tot això és suficient per justificar que sigui un punt d’inflexió històric. Crec que podem acabar en un món dividit entre estats autoritaris, liderats per la Xina i Rússia, i les democràcies occidentals.

Els moments històrics, les personalitats i els règims són diferents, però en alguns aspectes a Occident s’estan establint certs paral·lelismes entre Putin i Stalin. Es pot fer cap comparació?

Putin no és Stalin. Fins i tot ara, amb les detencions massives de manifestants contra la guerra, no veig una tornada als dies foscos dels anys trenta i quaranta. Però el fet que Putin estigui parlant d’una “cinquena columna” o d’enemics interns, provocarà una esgarrifança a l’esquena de la majoria dels russos.

Quina sortida veu vostè al conflicte tenint en compte els antecedents històrics?

Al final, encara que odiï dir-ho, els ucraïnesos hauran de cedir en alguns aspectes de la seva sobirania: la llibertat de triar l’ingrés a l’OTAN, que requereix un canvi en la seva constitució del 2019; potser també han de resignar-se a la pèrdua del Donbass i Crimea.

Post Scriptum, 29 d’abril del 2022.

Ahir, a Le Figaro: Pour le professeur de géopolitique José Garson, les sanctions contre la Russie ont porté un coup sévère, sinon fatal, au multilatéralisme. Il est temps de réfléchir à une organisation du monde en zones d’influence, plaide-t-il. «Après le multilatéralisme, vers un monde organisé en “régions” ?»

Post Scriptum, 15 de maig del 2022.

Avui La Vanguardia entrevista José V. Casanova, acadèmic de la Universitat de Georgetown explica l’aliança de Putin amb el Patriarcat rus: “Ucraïna està essent l’escenari de tres guerres: la del Patriarcat de Moscou contra l’església ortodoxa ucraïnesa, i les de Putin contra l’exrepública soviètica i contra l’OTAN i Occident“.

Post Scriptum, 4 de juliol del 2022.

Ahir, The Jerusalem Post publicava aqueixa lúcida reflexió d’ANAT HOCHBERG-MAROM: Russia-Ukraine War: West must rethink their approach to Russia. The war in Ukraine is a wake-up call that sharpens the West’s need to recalculate a path and formulate a coherent, clear and flexible policy toward the Kremlin and its leaders.

Post Scriptum, 21 de juliol del 2023.

Avui, a Le Figaro, publica aqueixa reflexió de «De la verticale impitoyable au vide abyssal: la métamorphose du pouvoir russe».

Post Scriptum, 26 d’agost del 2023.

Dues anàlisi que no són pas contradictòries: Galia Ackerman  és entrevistada a La Règle du Jeu el proppassat 23 de juliol on afirma que « La guerre longue est dans l’intérêt de Poutine ». D’altra banda, Bat Chen Druyan Feldman i Arkady Mil-Man són els autors del report The War in Ukraine: Exacerbating Russia’s Demographic Crisis, publicat el proppassat 22 d’aqueix mes per l’INSS d’Israel on assenyalen el declivi demogràfic dels russos (no pas el de les ètnies musulmanes) de la Federació Russa.

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