Jaume Renyer

per l'esquerra de la llibertat

8 de novembre de 2020
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Prospectiva sobre la intervenció dels EUA en el conflicte àrab/israelià a l’era Biden

Preveient una eventual victòria de Joe Biden a les eleccions presidencials dels EUA els analistes israelians ja van avançar les seves reflexions, com aqueixa de Raphael Ben Levi, “Biden’s Proposed Middle East Policy Would End Any Prospect for Saudi-Israeli Normalization“, publicada el proppasst 19 d’octubre als Perspectives Papers, número 1.780, editats pel BESA Center de la Universitat Bar Ilan.

Ahir mateix, un altre estrateg reputat, Freddy Eytan, actual director del CAPE de Jerusalem hi publicava aqueixa reflexió: “Joe Biden:Israël, Iran et les Palestiniens.“, que conclou: “Il est bien entendu naïf de croire que les Ayatollahs abandonneraient le projet nucléaire. Mais il est très probable que Joe Biden relancera le dialogue avec Téhéran pour obtenir un nouvel accord mais plus robuste que le précédent. Les inquiétudes de l’Arabie saoudite et les pays du Golfe et bien entendu celles d’Israël devraient être prises en priorité.

Concernant les Palestiniens, Biden n’a pas abandonné le processus de paix et croit sincèrement à la formule de deux Etats pour deux peuples. Toutefois, il doit prendre en considération la récente normalisation avec les Emirats et le Soudan et suivre le processus de paix dans un cadre régional. Au moment où Abbas risque de quitter la scène, et avant de formuler une nouvelle initiative, il devra consulter les Israéliens pour pouvoir éviter une guerre de succession et empêcher le Hamas de prendre le pouvoir par la force en Cisjordanie. En conclusion, la politique de Biden sera sans doute plus réservée et moins spectaculaire que celle de Trump.”

Però, al si del Partit Demòcrata el sector antisionista creix i farà sentir el seu pes contra Israel, a més de Bernie Sanders, les quatre congressistes feministes/islamistes conegudes com l’Squad tindran una nova còmplice: Iman Jodeh, deuxième Palestinienne-Américaine à remporter un siège au Congrès américain” per Colorado. L’islamisme a nord-americà es presenta bàsicament mitjançant rostres femenins (un bon treball de lobby), aliat del progressisme mediàtic i universitari, i punta de llança del palestinisme i el BDS. Faran tot el possible per fer recular els passos en favor d’Israel i la pau donats pel president Trump i revitalitzaran una causa fallida com la palestina al preu que sigui per frenar l’ascens d’Israel en tots els terrenys i afeblir Occident. Preveient això, l’eminent Manfred Gerstenfeld, publica avui en versió francesa a JForum la seva visió sobre el capteniment futur dels palestins: “Evaluer les changements dans l’équation palestinienne.

Post Scriptum, 10 de novembre del 2020.

Mordechai Kedar és l’autor d’un report publicat avui al BESA Center, versionat al francès per JForum, Israël entre deux présidents:  “Alors que le président élu Joe Biden commence à former son administration, Israël doit se préparer, à la fois, à la période de transition menant au transfert du pouvoir le 20 janvier 2021 et aux quatre années suivantes.

Post Scriptum, 22 de novembre del 2020.

Caroline Glick va publicar abans d’ahir un punyent article a Israel Hayom, At a diplomatic crossroad, it’s time for Israel to act, que JForum ha traduït al francès.

Post Scriptum, 20 de maig del 2021.

El president Biden ha demostrat amb fets, donant suport a Israel per tal de defensar-se dels atacs desde Gaza, que n’és un aliat sincer, vetant les propostes de resolució al Consell de Seguretat de les Nacions Unides esbiaixades contra Israel. I, de manera deterinant, resistint les presions del sectors antisionista i pro-islamista del Partit Demòcrata que pugna per bloquejar el proveïment d’equipament militar a les FDI, com assenyala Alex Joffe en aqueix report publicat abans d’ahir pel BESA Center: Gaza and the War Between the Democrats.

Post Scriptum, 18 d’agost del 2021.

Lazar Berman, analista del The Times of Israel, hi pubica avui aqueixa reflexió panoràmica sobre les conseqüències per Israel de la retirada dels EUA d’Afganistan: “Des experts israéliens analysent les conséquences pour l’État juif. Le retrait de Joe Biden enhardit les terroristes et pousse les alliés vers l’Iran, mais Jérusalem pourrait trouver un avantage à rester le partenaire le plus fiable des États-Unis”.

Post Scriptum, 15 de juliol del 2022.

Ahir, document històric publicat per The Times of Israel: “Texte intégral de la « Déclaration de Jérusalem » par les Etats-Unis et Israël. L’accord signé par les deux dirigeants porte sur l’Iran, le conflit israélo-palestinien, l’Ukraine, l’aide sécuritaire américaine, les accords de normalisation et l’antisémitisme”.

Post Scriptum, 10 d’octubre del 2023.

The Times of Israel publica íntegrament Biden’s speech: Hamas unleashed evil; we’ll ensure Israel has what it needs to respond. In emotional address castigating the slaughter of Israel’s civilians, US president warns ‘any country, organization, anyone, against taking advantage of this situation’.

Post Scriptum, 8 de novembre del 2023.

L’analista de l’INNS Israel  Eldad Shavit hi publicà ahir aqueixa valoració “The United States Hourglass and the War against Hamas“.

Post Scriptum, 2 de desembre del 2023.

Tamar Sebok et Emmanuel Dupuy alerten avui des del periòdic digital Atlantico: RÉÉDITION DES ERREURS D’OBAMA ? Gaza : Joe Biden est-il en train de commettre l’une des pires erreurs de son mandat en « lâchant » Israël face au Hamas ? Les Etats-Unis n’abandonnent pas Israël mais en réduisant fortement le délai qu’ils accordent à Israël pour atteindre son objectif de destruction du Hamas, ils passent à côté de l’impact majeur que cela pourrait avoir pour tout le Proche-Orient.

Post Sriptum, 17 de desembre del 2023.

Les conseqüències del wokisme i les lluites compartides als EUA: “Une majorité de jeunes Américains pensent qu’Israël « doit être donné au Hamas ». La majorité des personnes interrogées soutiennent Israël mais les résultats, auprès des 18-24 ans, révèlent que plus de la moitié estime qu’Israël devrait cesser d’exister.”

Post Scriptum, 4 de febrer del 2024.

Freddy Eytan, avui al CAPE de Jerusalem: “La vision américaine est-elle une illusion d’optique ?

Au lendemain des frappes de représailles en Irak, en Syrie et au Yémen, le Secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, entame un nouveau voyage au Moyen-Orient pour accélérer un accord de libération des otages israéliens et obtenir une pause humanitaire dans la bande de Gaza. Sur le terrain, la guerre contre le Hamas fait rage et les provocations iraniennes au Nord et au Sud se multiplient.

Et pourtant, d’ores et déjà, les États-Unis étudient la possibilité de reconnaître l’Etat de Palestine dans le cadre d’un « gouvernement démocratique qui aspirera à la coexistence et à la paix avec Israël … »

Les pays européens approuvent et pensent comme les Américains que c’est la seule solution pour sortir de l’impasse, garantir à Israël une sécurité absolue et aboutir à une paix viable. En d’autres termes, on exige d’Israël de se retirer de la Cisjordanie et de la bande de Gaza pour offrir aux Palestiniens sur un « plateau d’argent » un Etat indépendant. Belle récompense pour le fléau du terrorisme. Désormais, les pressions exercées sur l’Etat juif, les violences meurtrières et les attaques barbares reçoivent un prix exorbitant. On gomme le pogrome du 7 octobre 2023, on pardonne, et on retourne à la case départ.

Absurde, insensé et révoltant de planifier maintenant la création d’un Etat palestinien indépendant, sans connaître tous ses paramètres et sans savoir qui va le gouverner. La formule d’un Etat démilitarisé peut-être étudier à long terme mais qui nous garantira aujourd’hui que le nouvel Etat ne sera pas dirigé par le Hamas ? Avons-nous la mémoire courte, avons-nous oublié que l’Amérique d’Obama avait déjà fait pression sur Israël pour qu’il accepte des « élections démocratiques » dans la bande de Gaza ? Obama avait agi, dès le premier jour, avec dynamisme et détermination pour régler toutes nos affaires en se réconciliant avec le monde arabo-musulman. Obama avait décidé de faire son premier voyage au Caire. On se souvient de son fameux discours de réconciliation avec le monde musulman qui s’est soudain transformé en cauchemar du Printemps arabe. Il avait accéléré la montée au pouvoir des Frères musulmans en Egypte, la confrérie dont les membres du Hamas sont privilégiés.

Joe Biden est un homme d’Etat chevronné et orfèvre en politique internationale. Il suit la situation au Moyen-Orient depuis plusieurs décennies. Il connait parfaitement tous les dossiers mais suit les pas de son prédécesseur. A l’âge de 81 ans, même s’il possède toutes ses facultés et ses intentions sont vraiment bonnes, un président américain n’a pas le droit à l’erreur et aux maladresses diplomatiques surtout à l’égard d’Israël, son principal et fidèle allié.

Face à Donald Trump, Biden brigue un nouveau mandat et souhaite gagner les prochaines élections présidentielles. Il a du mal à imposer son autorité au sein de son propre parti. Les nombreuses tentatives de l’aile gauche du parti démocrate de « punir l’occupation israélienne », de soutenir le boycott, et d’offrir un Etat indépendant aux Palestiniens sont très inquiétantes. Devant une vice-présidente relativement inexpérimentée dans les affaires internationales, Biden n’a peu de temps pour prouver ses capacités, redonner confiance à ses alliés, pour pouvoir ainsi sécuriser le Moyen-Orient et le monde entier. Il a donc besoin d’un succès diplomatique spectaculaire pour effacer l’échec de sa politique étrangère.

En effet, la liste de ses échecs est longue et les conséquences sont graves. Les troupes américaines ont quitté à la sauvette l’Afghanistan, la Corée du Nord poursuit impunément ses essais balistiques, les Iraniens progresse dans leur projet nucléaire, les milices chiites attaquent des positions stratégiques américaines au Moyen-Orient, l’invasion russe de l’Ukraine est omniprésente, la menace de la Chine d’envahir Taïwan est dans l’air, tous ces échecs et encore d’autres prouvent que le parapluie américain est percé de trous. Le gendarme du monde semble prendre sa retraite…

Certes, Biden a prouvé depuis 40 ans qu’il est un ami sincère et fidèle de l’Etat Juif. Malgré les divergences profondes et personnelles avec Nétanyahou, il a tenu ses engagements et son soutien demeure très fort et irréversible. Il est vrai aussi que sans l’aide militaire et diplomatique des Etats-Unis nous ne pourrions pas garantir à long terme notre sécurité.

Concernant les Palestiniens, Biden n’a pas abandonné le processus de paix et croit sincèrement à la formule de deux Etats pour deux peuples. Il déclare de nombreuses fois qu’après la fin de la guerre, il faudrait s’efforcer d’établir un horizon politique propice à la promotion de la solution à deux États et à l’établissement d’un Etat palestinien indépendant. Parallèlement, il affirme que “la violence des colons contre les Palestiniens doit cesser”. D’ailleurs, Américains et Européens sont d’accord sur ce point et envisagent de prendre des mesures concrètes en imposant des sanctions aux résidents juifs de Cisjordanie impliqués dans des violences contre des Palestiniens. Des mesures qui ne sont pas prises ailleurs.

Triste de constater que la méfiance américaine persiste à l’égard du gouvernement Netanyahou mais malheureusement cette défiance plane depuis longtemps au sein de l’opinion publique israélienne et elle est encouragée par une presse qui méprise fortement le gouvernement actuel malgré l’état de guerre.

Depuis l’attaque terrestre dans la bande de Gaza, le contexte international est défavorable à Israël. Pour sortir de l’immobilisme et de notre isolement sur l’arène internationale, le temps est propice pour présenter notre propre initiative de paix. Nétanyahou doit se conduire en chef d’Etat capable de prendre des décisions courageuses et audacieuses. L’avenir existentiel de l’Etat d’Israël passe avant les intérêts politiques et la survie de sa coalition. Attendre une victoire de Donald Trump ne présente pas non plus un gage, cet homme est imprévisible.

La normalisation avec l’Arabie saoudite pourra modifier favorablement la donne géopolitique mais la création d’un Etat palestinien ne sera jamais au détriment de la sécurité de l’Etat juif et contre la volonté du peuple israélien.

D’ores et déjà, et avant qu’il ne soit trop tard, nous devons marquer nos propres lignes rouges en précisant sans équivoque le tracé de frontières défendables, et notre refus catégorique au retour des réfugiés et au partage de Jérusalem en deux capitales. Une reconnaissance unilatérale des Etats-Unis et des Européens dans des frontières d’avant 1967 est contraire aux accords antérieures et aux engagements américains. Ce diktat est inadmissible.

Avigdor Haselkorn va publicar fa quatre dies aqueix contundent parer a Yedioth Ahronoth deixant en evidència les errònies apreciacions dels serveis d’intel·ligència nordamericans, “U.S. Intelligence: Politicized or Just Incompetent”.

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