Jaume Renyer

per l'esquerra de la llibertat

28 de juliol de 2024
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París 2024: els Jocs Olímpics del wokisme

Comparteixo plenament l’anàlisi publicada per Le Figaro ahir d’Alain Finkielkraut sobre la cerimònia inaugural dels Jocs Olímpics que s’estan celebrant a París : “Dans cette cérémonie d’ouverture des JO, le génie français brillait par son absence”. L’académicien a regardé la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques vendredi soir. Il n’y a pas vu un spectacle grandiose mais une mise en scène obscène et conformiste.

LE FIGARO. – À travers cette cérémonie d’ouverture, «on a restauré une fierté pour ce pays, pas pour son identité, mais pour son projet politique : aller de l’avant, avec une Histoire en mouvement» a déclaré Patrick Boucheron, architecte de la cérémonie sur France Inter. Partagez-vous son enthousiasme ? Avait-elle selon vous une dimension idéologique ?

Alain FINKIEKLRAUT.- Je suis très impressionné par la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques. Il ne me paraissait pas possible, en effet, de faire pire c’est-à-dire, à la fois, plus obscène et plus conformiste, que l’Eurovision. Je me trompais : impossible n’est pas post français. « Une cérémonie grandiose qui a cassé tous les codes » titrait le journal Libération.

Remettons les choses à l’endroit : c’était un spectacle grotesque, qui, des drag queens à Imagine et de la célébration de la sororité à la décapitation de Marie-Antoinette (l’une des pages les plus glorieuses de notre histoire ) déroulait pieusement tous les stéréotypes de l’époque. Sur un point, Patrick Boucheron a raison : le génie français brillait par son absence. Je ne parle pas de la grandeur. Peu m’importe la grandeur ! Non, entre la chorégraphie horrible de Lady Gaga et les pénibles exhibitionnismes de Philippe Katerine, où étaient le goût, la grâce, la légèreté, la délicatesse, l’élégance, la beauté même ?

La beauté n’existe plus. L’heure est à la lutte contre toutes les discriminations. On a même eu droit à un plan cul à trois. Homophobe soit qui mal y pense ! et pourquoi le défilé de mode devait-il être aussi agressivement moche ? Thomas Jolly et Patrick Boucheron s’applaudissent de leur audace transgressive alors qu’ils sont les serviteurs zélés de la doxa. La nation résolument tournée vers l’avenir confie à des historiens le soin de dilapider son héritage. Le Collège de France a été longtemps un haut lieu de la pensée libre, c’est devenu le bastion de l’idéologie.

La chanteuse Aya Nakamura sortant de l’Institut accompagnée de la garde républicaine… qu’en pense l’académicien que vous êtes ?

Au diable les formes, la solennité, la raideur ! La garde républicaine a pris son pied et s’est mise sans vergogne au diapason des Indigènes de la République. Les bibliothèques elles-mêmes ont été dépoussiérées. On n’explore plus désormais la carte du tendre avec Bérénice ou avec un Amour de Swan mais avec Passion simpleAnnie Ernaux a remplacé Proust et Houria Bouteldja Emile Zola. Le mot qui vient involontairement à l’esprit devant ce fiasco grandiose est celui de décadence. Que reste-t-il de la France en France et de l’Europe en Europe ? Qu’est-il arrivé au Vieux Continent ?

La diversité du monde est joyeusement engloutie dans le grand métissage planétaire. Et ce n’étaient plus les athlètes de tous les pays qui défilaient sous les yeux d’un public ravi, c’étaient les bateaux mouches avec, sur le pont, des matelots surexcités. Le déluge qui s’est alors abattu sur la Ville Lumière ne peut être qu’une punition divine. À quelque chose, malheur est bon : après cette soirée apocalyptique, je suis devenu croyant.

“Écoutez je suis en train de lire tous les tweets de l’extrême droite en PLS sur cette #ceremoniedouverture #paris2024 Je vous le confirme : elle est très réussie” a tweeté Marine Tondelier… En acceptant de critiquer cette cérémonie, ne courrez-vous pas le risque de passer pour un «facho» passéiste et ringard ?

Faire entendre une voix dissonante dans ce grand concert extatique, c’est prendre le risque d’être perçu comme un rabat-joie identitaire et rance. Me voilà rangé parmi les maurrassiens. Cette étiquette infamante témoigne de la confusion des temps. Le fils d’immigrés que je suis ne peut se résigner à l’enlaidissement et à l’avilissement de ce qui lui tient tant à cœur.

Post Scriptum, 31 de juliol del 2024.

Xavier Diez, ahir a la revista Mirall publicava l’article tituulat “Les cerimònies olímpiques les carrega el diable”, del qual val la pena extreeure’n aqueix paràgraf:

“La peculiar cerimònia de divendres va resultar falsament trencadora. La sobrepoblació de queers i trans es va escolar entre els aplaudiments acrítics de bona part del progressisme occidental recordant què fàcil és l’autodeterminació de gènere, i què prohibida i reprimida es troba l’autodeterminació nacional, la qual cosa fa pensar en què la primera sembla promoguda pel poder, mentre que la segona continua essent un veritable tabú geopolític, malgrat que la immensa majoria de conflictes internacionals hi tenen a veure. L’olimpisme, en aquest sentit, no representa una treva, sinó un tió més a cremar a la foguera dels nacionalismes d’estat. Voldria recordar que durant els Jocs, Iran s’ha dedicat a executar alguns activistes i dissidents kurds, mentre que Turquia continua amb el seu apartheid particular contra les minories nacionals.

Algunes ratlles més amunt he promès els meus impopulars comentaris particulars sobre la cerimònia, i és hora de mullar-me. A banda de llarga, avorrida, incoherent i caòtica (hi ajudava una pèssima realització i la pròpia dispersió geogràfica), no disposava d’un relat. Com deia Deltell, Barcelona buscava projectar creativitat, i afegia que Rio, diversitat; la Xina, la carta de presentació com a potència mundial; Tòkio, l’hermètica, a ulls occidentals, cultura nipona. I França?

Bàsicament els organitzadors van organitzar una mena d’aiguabarreig entre el Pride i una Eurovisió colonitzada pel moviment queer. Amb un Clímax que imitava el Sant Sopar de Leonardo da Vinci. Una aposta decidida per una simbologia pagana, i segons alguns experts en la matèria, amb elements satànics. No seré jo qui es mostri en contra de la llibertat d’expressió (d’això ja se n’encarrega el moviment woke), tanmateix resulta cada vegada més obvi que en un país on fer caricatures de Mahoma ha suposat diversos morts, carregar contra el cristianisme, i més en un país on “accidentalment” s’han produït nombrosos incendis a esglésies i catedrals, surt gratis, és atiat des dels elements més progressistes i resulta de mal gust.”

 

 

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