Les FDI ha denominat “Lleó Rampant” l’ofensiva contra Iran que ha estat una demostració excepcional d’intel·ligència i determinació en una guerra multidimensional moderna contra els genocides islamistes que volen exterminar l’estat-nació del poble jueu.
Els antisemites de tot color inverteixen la realitat acusant a Israel de ser l’agressor i els palestinistes han esdevingut immediatament defensors de la dictadura islàmica iraniana, com avui s’ha evidenciat a la manifestació convocada a Londres de la qual dona compte The Jerusalem Post: “Mass pro-Ayatollah rally in London turns violent, Israeli-Iranian counter-protest stands strong. The small pro-Israel and anti-regime counter-protest featured several hundred Israelis and Iranians, most of whom were flying Israeli or the Iranian diaspora flags.”
Post Scriptum, 25 de juny del 2025.
Benyamin Netanyahu ha declarat justificadament que aqueixa guerra de dotze dies amb l’Iran ha estat una victòria extraordinària, però no definitiva mentre el règim iranià subsisteixi i persisteixi en els seus propòsits genocides. L’analista de l’INSS d’Israel, Raz Zimmt, ho resumeix així: The Israel–Iran War: Concluded but not Resolved.
The fragile ceasefire between Iran and Israel marks the end of the current—and thus far most severe—phase in the ongoing hostilities between the Islamic Republic and Israel. Israel can conclude this phase of the conflict with a degree of satisfaction: even if Iran still retains a stockpile of uranium enriched to 60%—which it possessed before the campaign and may have transferred to hidden locations—its nuclear program has been significantly set back. Conversely, Iran is expected to portray the battle as a success, regardless of its military outcomes. In the coming weeks, it will become clear whether Israel’s gains can be preserved through diplomatic arrangements, or whether it will need to enforce them militarily. A nuclear agreement under improved terms could anchor the operational successes, allow for tighter oversight of the nuclear program, and reduce total reliance on intelligence. However, such an agreement is unlikely to prevent Iran from renewing efforts to develop military nuclear capabilities through covert means—and may even provide the regime with a lifeline, including greater latitude to continue its destabilizing activities as a result of sanctions relief.
In any case, even if the Israeli and American strikes provided an effective response to the nuclear threat, they are insufficient to address all the threats posed by Iran. Ultimately, a long-term solution to the Iranian challenge to Israel’s security lies in regime change in Tehran—but this depends first and foremost on internal developments within the Islamic Republic. Until then, Israel must prepare to continue its campaign against Iran through diplomatic, economic, covert intelligence, and, at times, military means, in close coordination and cooperation with the United States. This will be necessary to realize all of Israel’s strategic goals vis-à-vis Iran, namely blocking Iran’s path to nuclear weapons, dismantling the pro-Iranian axis, and limiting the missile program.
En un sentit més crític reprodueixo el parer de Claude Moniquet est Président du l’ESISC (European Strategic Intelligence and Security Center) expressat ahir a Tribune Juive: ”Le « Cessez-le-feu total » entre Israël et l’Iran annoncé par Washington est une erreur monumentale”.
A l’heure où j’écris ces mots, rien n’est encore totalement sûr : seul Téhéran a dit accepter le cessez-le-feu. #Israël ne s’y est pas encore, officiellement, rallié et, il y a quelques minutes, on assistait encore à des bombardements sur Téhéran. Mais on peut imaginer que la pression de Washington est énorme et la marge de manœuvre de Jérusalem très étroite.
Ce cessez-le-feu total annoncé par Donald Trump entre Israël et l’Iran – s’il est bien effectif et s’il tient – sera présenté par le président américain comme un succès majeur.
Il n’en est rien : il s’agit certainement de l’erreur la plus tragique jamais commise par l’Occident face à l’Iran. En effet, dans une culture orientale où l’imaginaire joue un rôle prépondérant, l’Iran se présentera comme le vainqueur : il sera le pays qui non seulement a résisté à Israël après une attaque « injuste » des « sionistes » mais qui, de plus, à directement attaqué les Etats-Unis sans subir de représailles massives.
Et qu’importe si les tirs de missiles contre la base américaine d’al-Udeid, au Qatar, ne sont, au final, qu’une simple comédie : l’Iran avait prévenu le Qatar ET les Etats-Unis qu’elle allait tirer ces projectiles, leur donnant ainsi le temps d’organiser leur riposte et de les détruire sans coup férir, s’assurant ainsi qu’il n’y ait aucune victime, ce qui aurait rendu une nouvelle riposte américaine inévitable et aurait débouché sur une escalade incontrôlable et, sans doute, sur la fin du régime.
Mais Téhéran peut maintenant dire que Washington et Tel Aviv ont reculé. Certes, le potentiel nucléaire iranien est détruit (mais des centaines de kilos d’uranium enrichi auraient été mis à l’abri) et les Gardiens de la Révolution sont durement touchés mais le régime reste en place alors qu’il y avait une possibilité inédite de l’affaiblir suffisamment pour permettre son renversement. Sauf nouveau retournement – mais au Moyen-Orient, rien n’est impossible ni définitif – ce ne sera pas le cas.
Téhéran pourra donc prétendre avoir emporté une immense victoire. Les extrémistes de tous bords, dans la région, le croiront et, beaucoup plus grave, le régime des mollahs lui-même le croira.
Demain – dans six mois, dans un an, dans 10 ans – tout sera à recommencer. Et n’en doutons pas une seconde : d’une manière ou d’une autre, demain ou dans quelques années, le régime iranien prendra sa revanche. Il a le temps. D’ailleurs, la Fatwa contre Salman Rushdie en est l’une des preuves : elle avait été prononcée le 14 février 1989 et par la suite, on avait pu penser qu’elle n’était plus à l’ordre du jour. Mais 33 ans plus tard, le 12 août 2022, un extrémiste tentait d’assassiner l’auteur, lui causant de graves blessures.
La revanche iranienne prendra – au minimum – la forme du terrorisme – contre les Américains, Israël et les communautés juives, elle sera peut-être longue à venir, mais elle viendra. C’est une certitude. Et ceux qui en doutent ne connaissent rien au Moyen-Orient ni à l’idéologie des maîtres de l’Iran.
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