La guerra de l’eix iranià contra Israel entra en una fase decisiva en la qual l’estat-nació del poble jueu s’hi juga l’existència, però -com va dir Netanyahu davant els congressistes nordamericans- afronta la guerra amb voluntat de victòria. L’editorial d’ahir del Jerusalem Post descriu encertadament el moment crucial del combat: “Netanyahu is right, ‘challenging days are ahead’. Ultimately, we are all in this together and need to support one another as much as possible at this difficult time“.
Avui, aqueix diari publica una interessant reflexió de David M. Weinberg, “A shift in strategy: How Israel’s recent strikes mark its military emancipation. Perhaps the strikes of July 30/31 are the beginning of the Jewish state’s emancipation from the impossible military and diplomatic handcuffs that Washington and others have sought to slap on it.”
La vieille Europe subit aujourd’hui trois types de menaces sécuritaires. La première est géostratégique, à l’ombre du conflit russo-ukrainien. La seconde est civilisationnelle, à l’ombre de l’expansionnisme islamiste. Et la troisième est interne, à l’ombre d’une montée des extrémismes de tous bords. Dans ces trois domaines, Israël joue un rôle essentiel et assure concrètement la sécurité de la grande majorité des Européens.
Le 28 septembre 2023, quelques jours seulement avant le massacre du 7 octobre, l’amiral Rob Bauer, président du comité militaire de l’OTAN, s’est rendu en Israël et a déclaré : « Travailler avec Israël, notre proche partenaire, afin de contrer les défis de sécurité émergents et de chercher à se doter de capacités militaires innovantes, permettra tant à Israël qu’à l’OTAN de préserver leur avance militaire sur leurs adversaires. »
Parmi les nombreux projets en cours, Israël édifie actuellement un centre de médecine militaire où viendront se former des membres du personnel médical des forces de l’OTAN
Ce même 28 septembre 2023, l’Allemagne, en phase de réarmement depuis l’invasion russe de l’Ukraine, signait l’achat du système israélien de défense antimissiles Arrow-3. La semaine passée, la Slovaquie a acquis six systèmes mobiles de défense antiaérienne. Le fameux Dôme de fer, dont la dernière version est installable à bord d’un vaisseau naval, est le produit le plus remarquable. Les pays européens acquièrent une gamme de plus en plus large d’armement avancé israélien, surtout pour les systèmes utilisant l’Intelligence Artificielle et la robotique de pointe, dans lesquelles Israël excelle. Le plus attendu, dans un proche avenir, est le passage au laser pour la défense antiaérienne, surtout contre les drones-suicides. La contribution de la technologie israélienne et de ses industries militaires à la défense des pays européens est inestimable.
Il n’y a pas que l’ogre russe qui inquiète la vieille Europe. Il y a le spectre du djihad islamiste
Israël mène des exercices conjoints avec les forces armées européennes, bien que la Turquie fasse usage de son droit de veto pour s’y opposer. Or, Grecs et Chypriotes s’entraînent avec les Israéliens de manière régulière, pour se garantir d’attaques venant d’Istanbul ou de Téhéran. Car il n’y a pas que l’ogre russe qui inquiète la vieille Europe. Il y a le spectre du djihad islamiste qui menace l’approvisionnement en pétrole, entrave le commerce maritime, déstabilise l’équilibre géopolitique global de par ses alliances avec Pékin et Moscou. L’amiral Bauer, lors de sa visite en Israël, le dit clairement : « Les Alliés partagent bon nombre des préoccupations d’Israël. Des régimes autoritaires remettent en question notre sécurité tant en Europe qu’au Moyen-Orient. » Mais à part une présence en mer Rouge face aux Houthis du Yémen, l’Europe ne fait pas grand-chose pour contrer de tels dangers, y compris celui du nucléaire iranien. Le fer de lance de la lutte contre le djihad mondial, c’est Israël. Tsahal à lui seul combat les factions et nations terroristes, s’érigeant en rempart de la civilisation. À lui seul, il affronte un axe du mal qui s’étend de la Russie à la Chine, en passant par l’Iran. Enfin, les Israéliens ne cessent de développer des moyens de défense innovants contre les périls de la montée de l’Islam : armes de destruction massive, tunnels et retranchements souterrains.
Durant la dernière décennie, de nombreuses tentatives d’attentats sur le sol européen ont été déjouées grâce à Israël
Grâce aux normalisations acquises et à venir d’Israël avec des pays arabes, l’OTAN envisage même de créer une structure sécuritaire régionale au Proche-Orient qui lui éviterait toute implication directe et militaire. Enfin et surtout, les services secrets israéliens relèvent partout le défi du terrorisme. Ils conseillent les services de sécurité européens en matière de lutte contre la propagande et le recrutement sur les réseaux sociaux, s’appuyant sur leur indiscutable expertise dans le champ du cyber et du high-tech. Mais aussi en matière de prévention, de législation, de méthodes de travail. Ils partagent le renseignement avec leurs collègues européens et les avertissent en temps réel de mouvements suspects de personnes ou de fonds ainsi que de filières de contrebande d’armes et d’explosifs. Durant la dernière décennie, de nombreuses tentatives d’attentats sur le sol européen ont été déjouées grâce à Israël. La plus célèbre étant celle planifiée en 2018 par l’Iran pour tuer, en France, des opposants au régime des mollahs.
Ceux qui songent à des embargos d’armement ou qui empêchent l’accès des Israéliens au salon Eurosatory se tirent une balle dans le pied. Israël protège l’Europe sur les fronts de la menace russo-iranienne, du djihad global, du terrorisme. Presque aucun soldat européen n’est mort en combattant ces fléaux, tout simplement parce qu’Israël protège l’Europe.
Post Scriptum, 29 de setembre del 2024.
Aqueix editorial d’avui del Jerusalem Post l’haurien de reproduir els mitjans nostrats: “Israel plays a critical role in the global fight for freedom.
In the shadowy underworld of terror and defiance, Hassan Nasrallah stood as a symbol of unyielding hostility toward Western society. For over three decades, the Hezbollah leader brazenly proclaimed his contempt for the United States and its allies, regularly issuing threats that echoed far beyond the borders of Lebanon.
In one of his many incendiary speeches, Nasrallah asserted, “So long as there is imperialism in the world, a permanent peace is impossible.” This statement, though couched in the language of resistance, reflected a broader, more dangerous ideology that painted the West as the eternal enemy of the Islamic world.
Nasrallah’s rhetoric was not just empty bluster: It was a call to arms for those who despised the principles of democracy and freedom. He often targeted the US directly, accusing it of being the true aggressor in the Middle East, and warned that the “Axis of Resistance” would not back down unless Israel and its Western allies were subdued.
His propaganda painted a picture of the West as a corrupt force, with Nasrallah famously declaring, “There is no solution without pressure on Israel to stop the war on Gaza,” openly challenging Western powers to confront their own complicity in regional conflicts.
Nasrallah’s words were not confined to rhetoric. Under his leadership, Hezbollah engaged in a relentless campaign of terror against both Israel and Western targets worldwide. From attacks on US Marines in Beirut in the 1980s to support for Hamas’s attacks on Israeli civilians, his actions underscored a broader anti-Western agenda. Nasrallah’s strategy was clear: to undermine Western influence in the Middle East and to promote an Islamist vision in which democracy had no place.
His death at the hands of Israeli forces marks the end of a dangerous era, but more importantly, it symbolizes Israel’s critical role in the global fight for freedom.
Israel’s Friday strike on Nasrallah and his top commanders wasn’t just a tactical victory – it was a pivotal moment in the ideological battle between democracy and extremism. By taking out Nasrallah, Israel demonstrated once again that it is on the front lines of protecting not just its own citizens but the values that underpin the entire Western world. Unlike many Western nations that hesitate, debate, and often delay decisive action, Israel acted swiftly and decisively, eliminating a key figure who had become a global symbol of terror.
While Israel stands resolute in its defense of democracy, the broader free world must acknowledge and support its efforts. For too long, Western nations have tiptoed around the threat posed by leaders like Nasrallah, constrained by political correctness and fears of backlash. In contrast, Israel’s bold actions have proven time and again that the fight against extremism requires more than just words – it requires resolve, action, and an unwavering commitment to the principles of liberty.
Nasrallah’s death is more than a win for Israel: It is a triumph for every nation that values democracy over dictatorship and freedom over tyranny. Yet, the West’s lukewarm response to this victory underscores a troubling disconnect. By failing to openly celebrate Israel’s success in dismantling a terror network that despised the very essence of Western values, the free world risks undermining the sacrifices made by those on the front lines.
US President Joe Biden rightfully praised Israel on Saturday. “Hassan Nasrallah and the terrorist group he led, Hezbollah, were responsible for killing hundreds of Americans over a four-decade reign of terror,” he said. “His death from an Israeli airstrike is a measure of justice for his many victims, including thousands of Americans, Israelis, and Lebanese civilians.
“The United States fully supports Israel’s right to defend itself against Hezbollah, Hamas, the Houthis, and any other Iranian-supported terrorist groups,” Biden said firmly.
Israel’s actions serve as a reminder that the defense of democracy is not a regional issue – it is a global imperative. Nasrallah’s elimination is a victory for the entire free world, and it’s time that the West recognizes Israel’s role as not just a regional ally, but as a critical defender of the democratic order. The battle against extremism is ongoing, and it is only through unity and support that the ideals of the free world will continue to thrive.
Post Scriptum, 8 d’octubre del 2024.
Valent, per excepcional a casa nostra, aqueix article de Josep Gisbert avui al Nacional.cat: Per què Occident culpa sempre Israel de tot?
Per què des d’Occident es demana a Israel contenció i que no escali el conflicte bèl·lic al Pròxim Orient i no se li reclama a l’Iran i tots els seus satèl·lits —Hezbol·là, Hamàs, la munió de faccions terroristes propalestines que actuen sota el seu dictat, els houthis del Iemen, l’Iraq o Síria—, que són els autèntics responsables de la conflagració armada? Per què a les manifestacions amb motiu del primer aniversari del 7 d’octubre s’exigeix a Israel que deposi les armes i no a Hamàs que és qui va començar el conflicte i a Hezbol·là que s’hi va apuntar de seguida? Per què s’interroga Israel per les morts civils que provoca la guerra amb totes aquestes organitzacions i no es pregunta directament a aquests mateixos grups, que són els que s’amaguen darrere els civils i els fan servir, amb total impunitat, d’escuts humans precisament per poder acusar Israel? Per què es posa la càrrega de la prova sempre en Israel?
Ningú a Occident no es qüestiona com és que l’Iran ha atacat Israel sense que aquest l’hagi atacat prèviament? Ningú no es pregunta per què l’Iran respon en nom d’organitzacions terroristes declarades com Hezbol·là i Hamàs? Ningú no és capaç d’adonar-se que tots són el mateix i que prendre partit en aquests moments a favor de l’Iran és posar-se al costat dels terroristes? Ningú no s’estranya que a l’Iran, Gaza i Cisjordània se celebri amb càntics i salts d’alegria l’atac contra Israel quan l’única víctima mortal que hi ha hagut ha estat justament un palestí a Cisjordània? Ningú no troba anormal que es digui que els atacs de l’Iran a Israel són legítims i els d’Israel a l’Iran no? Ningú no veu que les xifres de morts, la font de les quals és, curiosament, sempre Hamàs i Hezbol·là, no especifiquen mai les que corresponen als seus milicians que han perdut la vida, com si cap no ho hagués fet, i no inclouen tampoc les víctimes israelianes, com si tampoc no n’hi hagués hagut, amb l’únic propòsit de fer veure i creure que Israel només mata població civil, a Gaza, al Líban o allà on sigui?
Per què des d’Occident s’accepta acríticament el discurs del tot incongruent de fanàtics i integristes palestins, segons el qual els morts de la seva banda són tots efectivament civils i els de la banda israeliana són tots militars, inclosos els nens, com si tots els nens israelians que han estat assassinats des del començament de la guerra, que en són uns quants, fossin també militars? Per què es clama sense pietat contra Israel per les morts de civils que provoquen les seves accions militars i ningú no es preocupa pels civils israelians que maten els bombardejos de Hezbol·là o de Hamàs i els atemptats terroristes perpetrats per ells mateixos o per la resta de grups islamistes radicals que operen sense cap mena de control a la zona? Per què, tergiversant i manipulant el sentit i el significat de les paraules, s’acusa Israel de cometre genocidi i d’altres barbaritats i no es fa el mateix amb Hamàs per la brutal massacre del 7 d’octubre del 2023, de què ahir va fer justament un any?
Com és que a Occident s’ha oblidat que la causa del conflicte armat actual al Pròxim Orient és, precisament, aquesta acció terrorista sense precedents i no la represàlia adoptada per Israel en legítima defensa? Com és que a tothom que abraça la causa palestina se li reconeix el dret a defensar-se i a Israel no? Com és que els cascos blaus de les Nacions Unides apostats al sud del Líban, que en teoria són forces d’interposició destinades a garantir la pau, no han evitat els continus atacs dels últims anys de Hezbol·là a Israel, com tampoc ho van fer en el seu dia les tropes estacionades al Sinaí, que fins i tot es van retirar per facilitar que Egipte intentés envair Israel en el que va ser la guerra dels Sis Dies del 1967? Com és que l’Organització de les Nacions Unides (ONU) apareix últimament vinculada sempre a grups terroristes com Hamàs i Hezbol·là i encara hi ha algú que s’estranya que Israel hagi decidit declarar persona non grata el seu secretari general, el portuguès Antonio Guterres?
Algú a Occident es creu que Israel bombardeja cada dia una escola a Gaza —seria l’indret del planeta que en tindria més— o un centre cultural a Beirut, com relaten com si fessin de corretja de transmissió absolutament amorfa i crèdula certs mitjans de comunicació europeus? Algú es pensa que als israelians els agrada que els bombardegin cada dia com fa un any que fa Hezbol·là al nord del país des del Líban i com feia Hamàs al sud des de Gaza i que ho han d’acceptar resignadament sense respondre-hi? Algú troba lògic que el món s’hagi d’escandalitzar perquè hi ha libanesos que fa dues setmanes que viuen sota el foc d’Israel i no s’immuti perquè hi ha israelians que en fa cinquanta-dues que viuen sota el foc de Hezbol·là? Algú entén per què els palestins i els libanesos que han de fugir dels respectius llocs de residència per culpa de la guerra reben la condició de desplaçats i els israelians que es veuen obligats a fer el mateix pel mateix motiu no?
Per què des d’Occident a Israel se li demana comptes de tot i ningú no es posa de debò amb el règim dels aiatol·làs de l’Iran, que mata les dones que gosen desafiar-lo traient-se el vel islàmic i els homes que els donen suport i que per la via de la força ha esclafat sempre tota dissidència interna? Per què es resisteix a acceptar que Israel, per molts defectes que tingui, és l’única democràcia que hi ha al Pròxim Orient i que cap dels països àrabs, per descomptat tampoc els palestins, sectaris i intolerants com els que més, no li arriba a la sola de la sabata? Per què no es vol admetre que qui sistemàticament viola el dret internacional humanitari i els drets humans més elementals no és Israel, sinó l’Iran i tots els seus sequaços? Per què no es pregunta per què mai els palestins no han acceptat cap dels acords de pau —i han estat un fotimer-que se’ls han ofert des del pla de partició aprovat per l’ONU el 1947 i que, per descomptat, també van rebutjar?
Ningú a Occident no sap que el Líban, i en especial Beirut, era considerat una de les meravelles del Pròxim Orient, al més pur estil francès, fins que Síria i l’Iran el van destrossar per convertir-lo en plataforma per atacar Israel? Ningú no s’ha adonat del significatiu silenci que des del primer dia de la conflagració bèl·lica mantenen estats àrabs com Jordània, l’Aràbia Saudita, els Emirats Àrabs Units, Bahrain, i fins i tot Qatar, que a la pràctica representa un suport implícit a Israel i en contra d’un Iran del qual ells també estan farts? Ningú no va veure que la primera acció d’Egipte, així que va esclatar el conflicte, va ser tancar la frontera de Rafah amb Gaza perquè no li entrés cap refugiat palestí? Ningú a hores d’ara encara no té clar que a la resta de països àrabs els palestins els fan nosa i no n’hi ha cap que els vulgui?
Per què Occident culpa sempre Israel de tot, en lloc de fer examen de consciència i preocupar-se de resoldre les seves pròpies mancances i de deixar de buscar la palla en l’ull aliè, mentre no es veu la biga en el propi? Per què, en fi, no s’adona que els valors que defensa Israel són els de la civilització judeocristiana que fonamenten, precisament, l’existència d’Occident?
Us ha agradat aquest article? Compartiu-lo!