Ahir vaig seguir atentament el discurs del primer ministre d’Israel davant la reunió conjunta de Congrés i Senat dels EUA. Va ser contundent en tres punts essencials: Israel lluita en set front diàriament per defensar-se de l’eix iranià que cerca la destrucció de l’estat-nació del poble jueu, l’aliança entre Israel i els Estat Units d’Amèrica és de caràcter estratègic per a la supervivència de les societats obertes occidentals i, finalment, si hi ha voluntat de victòria guanyarem, va concloure.
L’analista Jonathan S. Tobin al Jewish News Syndicate assenyalava el contrats entre l’ambient a l’interior de la cambra parlamentària (molt favorable a Netanyahu) i els manifestants pro-palestins a l’extrior, il·lustrant la cruïlla de la societat nordamericana entre els qui comparteixen el plantejament del conflicte civilitzacionals i els que el defugen: “Were Americans listening to Netanyahu’s message? The contrast between the pro-Hamas mob outside the Capitol building and the prime minister’s address illustrated the stakes involved in the debate about Israel.
El mateix autor, complementa avui el seu parer amb aqueix altre article: Biden’s legacy is a world in flames. The reversion to Obama’s foreign policy and appeasement of Iran spawned an escalation of terrorism that endangers the West while killing Israelis”. La diferència entre Netanyahu i Obama, Biden i Harris és que el primer parla de guerra i victòria i els altres només de contenció, és a dir, cedeixen la iniciativa bêl·lica a l’eix Xina-Rússia-Iran i es limiten a contenir els fronts d’Israel, Ucraïna i Taiwan esperant una solució diplomàtica que els enemics no contemplen pas.
Avui, l’editorial del Jerusalem Post està dedicat a l’absència de la vicepresidenta Kamala Harris (i de molts electes demòcrates): “Kamala Harris’s absence from Netanyahu’s Congressional address: A bad start. Vice President Kamala Harris’s decision to skip Prime Minister Benjamin Netanyahu’s address to Congress for a convention raised questions about her stance on Israel amidst growing political tensions.
Pel que fa a un eventual segon mandat de Donald Trump, Ilan Alon escriu avui al Jerusalem Post: “Assessing the impact of a second Trump presidency on the US and Israel. A second Trump presidency could transform the American economy while bolstering Israel’s regional ties through expanded diplomacy. However, plenty of challenges could undermine this hope.”
Post Scriptum, 26 de juliol del 2024.
Lazar Berman, ahir a The Times of Israel: “S’adressant devant le Congrès, Netanyahu n’a jamais évoqué son véritable but. Le Premier ministre croit toujours en un accord de normalisation avec Ryad, et a donc cherché à prouver au prince héritier que seul Israël pouvait rallier Démocrates et Républicains. La véritable audience de Netanyahu
Si, en apparence, le discours de Netanyahu s’est appuyé sur l’histoire et les valeurs américaines ainsi que sur le soutien de ses derniers présidents, son véritable but n’a même pas été mentionnée. Bien que la voie à suivre ait été brouillée par les massacres du Hamas, Netanyahu estime qu’un accord de normalisation avec l’Arabie saoudite est tout à fait réalisable.
Les Saoudiens ont insisté sur le fait que tout processus de normalisation doit inclure une voie vers un État palestinien, mais Netanyahu est convaincu que le prince héritier Mohammed ben Salmane, connu sous le nom de MBS, sait que son intérêt principal – affronter son ennemi juré, l’Iran – dépendait d’un partenariat de défense avec Israël et les États-Unis.
« Je suis le seul à pouvoir réunir les deux parties pour plaider en faveur de l’engagement des États-Unis dans une campagne renouvelée contre l’Iran et ses mandataires », a affirmé Netanyahu, et seul Israël combat ouvertement les forces de Téhéran dans toute la région.
Alors que MBS a été déçu tout au long de la dernière décennie par les administrations démocrates et républicaines pour leur manque de volonté d’attaquer l’Iran directement après que les mandataires de Téhéran ont attaqué l’Arabie saoudite, Netanyahu a poussé dans son discours « une alliance de sécurité au Moyen-Orient » avec les États-Unis qui garantirait l’implication américaine face à une future agression iranienne. Une telle idée ne manquera pas d’être accueillie favorablement à Ryad.
Et non seulement Netanyahu a voulu montrer à MBS qu’il était toujours prêt à faire la lumière sur les effets délétères de l’Iran dans la région, mais il a également souligné la vigueur avec laquelle Israël repousse la menace iranienne : « Lorsque nous combattons le Hamas, nous combattons l’Iran. Lorsque nous combattons le [groupe terroriste chiite libanais du] Hezbollah, nous combattons l’Iran. Lorsque nous combattons les Houthis, nous combattons l’Iran. » Tout cela ne manquera pas de faire le bonheur de Ryad. Mais cela ne garantit pas l’accord rêvé de Netanyahu.
Lorsqu’il regagnera Israël dimanche, Netanyahu sera soumis à une pression intense pour faire aboutir un accord qui ramènerait les otages tout en continuant à anéantir le Hamas. S’il y parvient, il aura montré aux Saoudiens qu’Israël est un partenaire utile et fiable, capable de détruire ses ennemis, tout en gardant les États-Unis à bord.
Post Scriptum, 2 de novembre del 2024.
El proppassat 30 d’octubre Dan Zamansky publicava aqueixa anàlisi a Yedioth Ahronoth: “America is in a crisis, which will not be resolved by the election“. Who will be chosen as America’s next president is important. Even more important is the fact that the United States is in crisis, which the election cannot and will not resolve. Either Harris or Trump will find leading modern America exceptionally difficult. Americans will make a very important choice between Kamala Harris and Donald Trump within the next few days.
Post Scriptum, 5 de febrer del 2025.
D’ençà el mandat del president Jimmy Carter els EUA han adoptat un capteniment consistent en mostrar una impotència volguda front als totalitarismes, Obama i Biden (no pas Clinton), han seguit els seus passos, i quan hom no exerceix el propi poder el perd. Això contrasta amb el plantejament agossarat del president Trump de plantar cara als enemics de les societats obertes, una aposta arriscada de resultat incert.
Us ha agradat aquest article? Compartiu-lo!