Jaume Renyer

per l'esquerra de la llibertat

9 d'octubre de 2010
1 comentari

Liu Xiaobo, vist des de Catalunya

L’atorgament del Nobel de la Pau, a Liu Xiaobo,  escriptor xinès empresonat pel règim comunista, és una bona notícia que mou a la reflexió.

 

No he llegit res d’aquest escriptor i en tinc ben poques referències. Potser és culpa meva no haver estat al cas d’allò que passa a la Xina comunista, potència emergent en tots els ordres: l’econòmic, el polític i el militar. Excepte en el terreny cultural, en els demés camps el gegant xinès avança de manera agressiva per a les llibertats de les persones i els pobles. La barreja exitosa entre comunisme i capitalisme salvatge que caracteritza el seu model de creixement és un referent per a altres estats totalitaris. Des de Catalunya, on encara el comunisme està associat a la idea de progrés, la influència xinesa sembla no preocupar gaire. Potser el Nobel atorgat a Liu Xiaobo ajudarà a trencar el miratge que rodeja al règim comunista.

 

Post Scriptum, 18 d’octubre del 2010.

Manel Ollé va publicar a L’Avenç número 356, corresponent a l’abril d’enguany, una ressenya biogràfica sobre el dissident xinès titulada “Onze anys per a Liu Xiaobo”.

Post Scriptum, 27 de juny del 2017.

Liu Xiaobo ha estat alliberat segons informa Le Monde.

Post Scriptum, 13 de juliol del 2017.

Avui ha mort el premi Nobel xinès. Fins al darrer moment el règim comunista xinès ha mirat d’evitar que el missatge de llibertat de Liu Xiaobo arribi al món, com queda reflectit en aqueixa crònica de Le Figaro.

Post Scriptum, 13 de juliol del 2018.

Pocs dies abans del primer aniversari de la mort de Liu Xiaobo les autoritats comunistes han alliberat la seva vídua, Liu Xia, i permès que s’exilii a Ociident. Tampoc no han pogut evitar les manifestacions servant la seva memòria hagudes a Hong Kong, un reducte democràtic enmig de l’imperi totalitari de la República Popular Xina.

Post Scriptum, 7 d’abril del 2020.

A França s’ha constituït el Comitè Liu Xiaobo amb l’objecte de proseguir el combat pels drets humans, especialment a la Xina comunista, i en nom seu abans d’ahir Vincent Brosel i Marie Holzman van publicar aqueix article a Libération: “Un banquet officiel au coeur de la pandémie en Chine“, on denuncien la manipulació del règim liderat per Xi JinPing per eludir les seves reponsabilitat arran del sorgiment del coronavirus:

“Pendant que le monde se confine et enterre ses morts emportés par le Covid-19, le président chinois Xi Jinping triomphe. La propagande présente sans relâche le commandant suprême victorieux de «la guerre du peuple» contre le coronavirus.

Et pourtant, après l’épidémie du Sras en 2003, après celle de peste porcine, après les divers virus qui ont attaqué les poulets et les autres catastrophes sanitaires qui sont nées en Chine populaire, nous pensions que les autorités de Pékin auraient tiré des leçons. Et nous sommes aujourd’hui obligés d’admettre que les logiques du pouvoir chinois ne sont pas celles attendues par la France et l’Europe qui en ont fait un partenaire privilégié.

Que faisaient les autorités de Wuhan, en décembre et en janvier, alors que tout était en place pour que le virus démarre sa course mortifère ? Elles ont sanctionné les lanceurs d’alerte, censuré les informations sur ce virus inconnu, et organisé un banquet officiel de plus de 40 000 familles le 18 janvier.

«Fièvre, toux et maladie»

Il faut s’arrêter un instant sur les circonstances de ce banquet qui a donné lieu à une mise en scène délirante. Des assiettes avaient été gravées à l’effigie de Xi Jinping, avec des slogans à sa gloire. Le journal local Chutian du shibao du 19 janvier a publié des photos des centaines de tables installées dans un immense hangar et vantant le fait que 13 986 plats avaient été servis pour cette fête. Des spectateurs ont été félicités d’avoir «surmonté la fièvre, la toux et la maladie pour participer à ce grand événement».

Alors que des docteurs courageux alertaient sur le danger de ce nouveau virus, le Parti maintenait des spectacles de divertissement à l’approche du nouvel an lunaire. Le 21 janvier, RFI en chinois a rapporté que certains danseurs et chanteurs portaient des masques et étaient déjà contaminés par le Covid-19. Le secrétaire du Parti et le préfet de la province du Hubei applaudissaient à tout rompre alors que les premières victimes du virus gisaient à la morgue. L’ordre de se confiner n’est tombé que le 23 janvier, ne laissant que quelques heures pour quitter Wuhan. Près de 5 millions de personnes ont ainsi réussi à quitter la mégalopole. Beaucoup porteuses du virus.

La vie du Parti plutôt que celle des citoyens

Nous qui connaissons maintenant le confinement, qui avons appris les «gestes barrières», nous sommes stupéfaits en revisitant le scénario de la propagation du virus. Un banquet à la gloire du président chinois serait donc devenu l’accélérateur de cette pandémie devenue mondiale en quelques semaines.

Pourquoi le gouvernement local a-t-il maintenu ces festivités ? Parce que la priorité était la vie du Parti communiste, pas celle des citoyens. En janvier, les autorités étaient obnubilées par l’organisation des assemblées locales qui précèdent l’Assemblée nationale et de la Conférence consultative du peuple chinois qui se tiennent en mars. Pas question de renoncer à ce processus incontournable. Le parti avant tout.

Imposer «sa» vérité

Avec le confinement de Wuhan, puis du Hubei et enfin de tout le pays, Xi Jinping reprend la main face à une crise qui a plongé la Chine dans le doute. Ce «triomphe» de la Chine, face à ce virus qui est né en son sein, se fait au prix de la vérité. Les bilans officiels sont bien en deçà du nombre réel de personnes mortes et infectées. Selon des estimations indépendantes, on arrive à plus de 50 000 morts à Wuhan et 97 000 morts pour toute la Chine. On est bien loin du chiffre officiel de moins de 4 000 morts…

Pour imposer «sa» vérité, la police n’a pas chômé. L’organisation Chinese Human Rights Defenders a documenté 900 cas d’arrestations, d’intimidations et de censure intervenus en lien avec l’épidémie depuis début janvier. Xi Jinping a aussi réussi à convaincre l’OMS de retarder pendant plusieurs semaines l’annonce de la pandémie. On peut se poser des questions sur le fonctionnement de l’OMS au sein de laquelle la Chine exerce un pouvoir très fort depuis le passage à sa tête de Margaret Chan, médecin chinoise. Une mission de l’OMS est rentrée de Chine en février avec des conclusions plutôt optimistes. Elle a loué les méthodes employées par Pékin pour lutter contre le virus, sans évoquer les erreurs qui ont été faites, comme avoir laissé fuir du Hubei puis de Chine des dizaines de milliers de personnes infectées. Et le 7 mars, Pékin a été largement remercié par l’OMS pour son don de 20 millions de dollars destiné à la lutte mondiale contre le Covid-19.

Aujourd’hui, le régime de Pékin veut apparaître comme le sauveur avec sa politique des masques, et surtout réécrire l’histoire à son avantage. Et la propagande se déploie, sans vergogne. Un éditorial récent d’un quotidien d’Etat a appelé le monde à remercier la Chine pour son efficacité dans la lutte contre le Covid-19”.

Post Scriptum, 9 d’octubre del 2020.

Le Figaro publicava ahir aqueix article recapitulatori sobre l’impacte moral i social de Liu Xiaobo i la repressió del règim comunita: «L’attribution du Nobel de la Paix à Liu Xiaobo avait suscité en Chine une vague d’espoir pour les habitants».

  1. el comunisme potser està associat al progrés o no, aquí

    però això hi té ben poc a veure, el que és ben evident és que la Xina avui dia és un règim capitalista salvatge, on mana un partit que usa un nom que no té res a veure amb la seva dieologia, en qüestions econòmqiues i socials compeltament liberal, i per tant antisocial i contrària al progrés humà.

    per altra banda, els règims capitalistes occidentals, on almenys hi ha una certa democràcia, limitada i insuficient, assolida amb dècades i dècades de lluita de les classes populars, tendeixen cada vegada més a evolucionar cap al model ultracapitalista autoritari xinès, on la gent no té cap poder per decidir qüestions econòmiques, totalment en mans de les classes explotadores -nome´s ca veure les polítique seconòmqiues qe s’imposen a dictata del ‘mercat’ o sigui, dels banquers i empresaris, amb retallades de llibertats civils, increment de al repressió interna, etc

    més aviat anem tots cap allà, l’única llibertat que volen uns i altres és la de mercat, és a dir, la d’explotar persones

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