Jaume Renyer

per l'esquerra de la llibertat

14 de març de 2013
0 comentaris

Les darreres amenaces a la pau de la dictadura comunista nord-coreana

El món mediàtic català presta poca atenció a les notícies que genera el xantatge permanent que el règim comunista de Corea del Nord exerceix sobre els estats veïns. Segons els paràmetres ideològics del progressisme local cal ser indulgent amb aqueixa dictadura genocida i carregar contra el capitalisme sud-coreà aliat de l’imperialisme yankee. Així s’explica l’àmplia difusió que hom fa de les delirants intervencions del representant del règim a Catalunya, Cao de Benós, mentre que s’ignora reiteradament la veu dels coreans residents al nostre país.

 

Per seguir l’actualitat coreana cal llegir el digital Korea Herald (www.koreaherald.com). La premsa francesa -Libération i Le Monde, especialment- està amatent a l’evolució dels esdeveniments a Corea. Val la pena llegir l’entrevista que el proppassat 12 d’aqueix mes publicava Le Monde amb Valérie Niquet, investigadora de la Fondation pour la Recherche Stratégique (FRS), titulada “Pyongyang utilise la provocation pour tenter de faire peur“. La dinastia comunista nord-coreana sembla estar a les acaballes atès el desastre econòmic del sistema comunista que condemna a la fam i la penúria la població oprimida per un estat policíac tan o més cruel que l’implantat a l’URSS en època de Stalin.

Post Scriptum, 20 de març del 2013.

Avui hi ha hagut un ciberatac contra entitats bancàries sud-coreanes procedent gairebé amb tota probabilitat del règim nord-coreà que ha impactat fortament sobre la vida econòmica del país, segons informa Korea Herald.

Post Scriptum, 3 d’abril del 2013.

Hèctor López Bofill avui al Punt l’article, “Tensions a la coreana“, on analitza l’actual conjuntura i el precedents de la confrontació entre els dos règims que divideixen Corea: la dictadura comunista i la república democràtica.

Post Scriptum, 7 d’abril del 2013.

Excepcionalment El País publica avui una crònica de la vida quotidiana dels nord-coreans, un article així es gairebé impossible trobar-lo a la premsa catalana impregnada dels dogmes del progressisme banal. Altrament, Le Monde publica també avui un extens anàlisi de l’historiador especialitzat en la Corea del Nord, Pascal Dayez-Burgeon, “Le jeu dangereux de la Corée du Nord“.

Post Scriptum, 27 de gener del 2016.

Avui Le Monde publica un articla d’Antoine Bondaz que explica perquè “La dénucléarisation de la Corée de Nord est impossible”:

Le quatrième essai nucléaire nord-coréen enferme encore un peu plus Pyongyang dans une impasse nucléaire, résultat tant de la détermination du pays à se doter d’une force de dissuasion, que de l’échec de la communauté internationale à l’en empêcher. La Chine, notamment, est incapable d’influencer son voisin et allié, et la perspective d’une véritable coopération sino-américaine semble peu probable. La dénucléarisation de la Corée du Nord parait plus difficile que jamais, voire désormais impossible.

Depuis plus de 20 ans, la Corée du Nord a défié les efforts de la communauté internationale et de l’Agence internationale à l’énergie atomique (AIEA) afin de mettre un terme à son programme nucléaire militaire. Les stratégies visant un « démantèlement complet, vérifiable et irréversible » du programme nucléaire nord-coréen, qu’elles soient basées sur les incitations ou les sanctions, qu’elles soient unilatérales ou multilatérales comme les Pourparlers à six ayant existé de 2003 à 2009, ont toutes échoué. Le dernier accord en date dit du Leap Day Deal, signé avec les Etats-Unis en février 2012 et visant un gel du programme nucléaire en échange d’aide humanitaire, n’aura duré que quelques semaines.

Le pays s’est retiré du Traité de non-prolifération nucléaire en janvier 2003, a déclaré en février 2005 qu’il avait fabriqué des armes nucléaires, a effectué deux essais nucléaires en octobre 2006 et mai 2009, a révélé la construction d’une installation d’enrichissement d’uranium en novembre 2010, a réalisé un troisième essai nucléaire en février 2013, et a annoncé en décembre 2015 posséder une bombe à hydrogène. L’essai nucléaire réalisé le 6 janvier 2016, à la grande surprise de la communauté internationale, s’inscrit dans une stratégie nord-coréenne cohérente et à long terme.

Alors que les armes nucléaires nord-coréennes ont longtemps été perçues, à l’étranger et à tort, comme un outil de marchandage que le pays pouvait abandonner contre des garanties de sécurité et surtout des bénéfices économiques, elles apparaissent désormais tant comme des armes de dissuasion que comme des armes identitaires, rendant d’autant plus difficile, voire impossible, la dénucléarisation du pays à court terme.

Premièrement, dans un contexte d’effondrement de régimes autoritaires suite à des interventions occidentales, de l’Afghanistan à la Libye en passant par l’Irak, le régime nord-coréen considère l’arsenal nucléaire comme son ultime force de dissuasion assurant la protection du régime contre toute intervention militaire extérieure. Deuxièmement, la détention d’armes nucléaires permet de rétablir un équilibre des forces relatif dans la péninsule coréenne face à une Corée du Sud, alliée des Etats-Unis, et dont les capacités militaires conventionnelles dépassent celles de la Corée du Nord. Troisièmement, l’arme atomique est devenue une arme identitaire, légitimant l’autorité de Kim Jong-un en protecteur de la nation, le caractère héréditaire du régime, et les sacrifices imposés à la population nord-coréenne. Leur possession a été institutionnalisée par le régime, à travers la réforme constitutionnelle de 2012 et l’officialisation de la stratégie nationale de Byungjin – le développement parallèle des capacités militaires, dont nucléaires, et économiques du pays.

L’échec de la communauté internationale face à la radicalisation de la stratégie nucléaire nord-coréenne, notamment depuis l’arrivée au pouvoir de Kim Jong-un, est frappant. Il est le symptôme de l’incapacité des principales puissances régionales, notamment la Chine et les Etats-Unis, à coopérer effectivement. Si les deux géants affichent leur entente, comme lors du Sommet de Sunnylands en juin 2013, celle-ci n’est que relative. Les deux pays ne partagent ni la même hiérarchie d’intérêts, ni la même stratégie vis-à-vis de la Corée du Nord.

Si la Chine exprime publiquement son agacement et sa frustration vis-à-vis de son voisin depuis 2006, sa priorité demeure la stabilité de la péninsule, et non la dénucléarisation de la Corée du Nord. Pékin et Pyongyang demeurent des otages mutuels. La Chine a besoin que la Corée du Nord ne s’effondre pas, et la Corée du Nord a besoin de la Chine pour ne pas s’effondrer. Les débats dans la presse et au sein du monde académique chinois doivent donc être mis en perspective, et la Chine ne peut toujours pas « abandonner » son allié.

Pékin s’oppose donc à toute sanction qui pourrait fragiliser le régime et in fine conduire à son effondrement, ce qui équivaudrait à ouvrir la « Boite de Pandore » dans sa périphérie, une période de fortes incertitudes stratégiques pour la poursuite du développement de la Chine. Le pays préfère donc une Corée du Nord relativement stable mais nucléaire, à une Corée du Nord dénucléarisée mais instable.

A l’inverse, la priorité de Washington est la dénucléarisation de la Corée du Nord. Les Etats-Unis considèrent qu’un isolement politique et économique poussera le régime à abandonner ses armes nucléaires. La politique américaine de « patience stratégique », adoptée depuis l’arrivée au pouvoir de Barack Obama, vise ainsi à faire pression sur la Corée du Nord sans répéter les erreurs des administrations passées qui ont fait d’importantes concessions à la Corée du Nord sans résultat significatif. Au grand dam de Pékin qui entend jouer le rôle de médiateur régional, Washington refuse donc de reprendre les Pourparlers à six avant toute avancée concrète en termes de dénucléarisation du pays.

Alors que l’accord international sur le nucléaire iranien du 14 juillet 2015 avait pu laisser espérer une reprise des négociations sur le programme nucléaire nord-coréen, le pessimisme est désormais de mise. L’incapacité des Etats-Unis et de la Chine à se mettre d’accord sur une stratégie de dénucléarisation cohérente ne fait qu’enfermer encore un peu plus la Corée du Nord dans son impasse nucléaire.

Antoine Bondaz est docteur, chercheur associé à Asia Centre et ancien chercheur invité au Carnegie Endowment for International Peace.

Post Scriptum, 21 de maig del 2018.

Les anunciades converses de pau entre els presidents dels EUA i Corea del Nord han quedat suspeses indefinidament en una maniobra de darrera hora del règim comunista, probablement induït per la Xina, gens interessada a afavorir Trump amb un exit internacional d’aqueixa magnitud. Resulta premonitori l’editorial de The Korea Herald del proppassat 18, titulat significativament “No illusions“.

Post Scriptum, 12 de juny del 2018.

Finalment lam cimera tripartida de Singapur entre EUA i les dugues Corees declara el final de la guerra de del 1950-1953 i el començament del procés de desnuclearització de tota la península.

Deixa un comentari

L'adreça electrònica no es publicarà. Els camps necessaris estan marcats amb *

Aquest lloc està protegit per reCAPTCHA i s’apliquen la política de privadesa i les condicions del servei de Google.

Us ha agradat aquest article? Compartiu-lo!