Jaume Renyer

per l'esquerra de la llibertat

8 d'octubre de 2021
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L’antisemitisme, un racisme com els altres ?

Seguint el fil de l’apunt precedent d’avui mateix sobre la controvèrsia sobre la definició d’antisemtisme al món jueu, hi ha una variant introduïda pel soci de govern de l’actual primer ministre Naftali Bennett, el liberal Yair Lapid, segons el qual l’antisemitisme seria un racisme com els que tenen a d’altres pobles com a víctimes. Aqueix no és un debat d’ara, el jueus bolxevics creien que acabant amb els nacionalismes -també el sionisme jueu- el comunisme internacional en seria la solució definitiva-. Ahir, un dels redactors més destacats de The Times of Israel, Haviv Rettig Gur, hi diu la seva amb un article brillant: “Un débat sur l’antisémitisme qui va au cœur de la vision sioniste. Dans la rixe qui entoure le discours de Yair Lapid sur la place de l’antisémitisme dans la famille des haines, un jugement inavoué sur les attentes sionistes et une réalité amère”.

Post Scriptum, 7 de febrer del 2022.

Avui, a Le Figaro, Gilles-William Goldnadel: «Pourquoi le racisme anti-juif est-il moins détestable pour les progressistes ?»

Post Scriptum, 29 d’octubre del 2023.

Michel Gad Wolkowicz (Professeur de psychopathologie et psychanalyste) & Jean-Louis Repelski ( Helléniste, analyste des discours) publiquen avui a Tribune Juive aqueixa punyent reflexió:  “L’acharnement haineux et répétitif envers les Juifs, envers Israël, pour le mal qu’on leur a fait, pour le mal qu’on pourrait lui faire”.

“Il faudrait se demander sur quoi est fondée la prédestination particulière de la communauté juive pour la criminalité planétaire [planetarisches Verbrechertum]”  – Heidegger 1930.

Un psychiatre israélien avait, dans les années 60, prédit quon nous en voudra pour tout le mal quon nous a fait. Il na fallu que 25 ans pour quIsraël passe du pyjama rayé des camps au short kaki et au kova  tembel (chapeau de fou) du Kibbutznik, du Juif déshumanisé (stuck  -le morceau) au Juif vainqueur, en uniforme, forcément  un  nazi, inhumain, retrouvant son arrogance  millénaire, insupportable,

Mais aujourdhui, Il naura fallu que 2 jours, la sidération passée, pour transférer la culpabilité  sur  les victimes israéliennes. Si nous ne sommes pas toujours reconnus coupables, du moins sommes-nous toujours responsables de tout, y compris de notre  propre  extermination : nous garderions deux millions de palestiniens dans “une prison à ciel ouvert” sur le territoire de Gaza, quand bien même Israël s’en sera complètement retiré il y a près de 30 ans, que les Israéliens qui y vivaient et avaient construit des maisons, des écoles, des hôpitaux, y avaient développé une agriculture spectaculaire, en furent évacués jusquau dernier, y laissant  le travail dune vie. Un attachement à cette terre quils ont fait prospérer.

Les Palestiniens, dirigeant de façon souveraine ce territoire par l’intermédiaire de l’Autorité palestinienne, puis du Hamas – élu –  qui  y fait régner un régime dictatorial islamiste terrifiant, mafieux, emprisonnant ou exécutant les opposants, les femmes accusées d’infidélité, les homosexuels, etc… , accaparant les milliards distribués par le Quatar et la communauté internationale aux dépens de sa population, détournant le ravitaillement et le matériel de construction pour eux et pour l’armement, utilisant les habitants comme boucliers humains et les femmes et les enfants comme bombes humaines, un territoire “judenrein” comme tous les futurs “territoires palestiniens”, en accord avec leur Charte, et comme dans tout le monde arabe vidé de ses Juifs. Un État ? Qu’est-ce qui a été construit en vue de cela ? Une culture singulièrement universelle ? Un enseignement préparant la construction d’un avenir ouvert à tous ?  

Et on accuse Israël d’”apartheid”, avec 20% de musulmans bénéficiant des droits dévolus à tous citoyens, avec des députés, des étudiants dans toutes les universités, entre autres nombre de médecins, d’infirmières, de pharmaciens : il suffit de VOIR. 

 Cette population civile gazaouie est-elle si passive et donc “innocente” qu’on veut nous la présenter, elle qui triomphe lorsque des Juifs sont tués ou enlevés, distribue des bonbons aux enfants, elle dont les mères sont fières d’envoyer leurs enfants en martyrs au djihad. Et on parle d’envois humanitaires lorsque Israël réplique, après avoir subi le pire cauchemar que nous aurions pu imaginer depuis l’extermination des Juifs pendant la Shoah, un immense pogrom sur notre propre terre, près de 1500 hommes femmes, vieillards, enfants, bébés massacrés, nourrissons décapités, démembrés, femmes violées, éventrées, forcées de regarder leurs maris exploser sous une grenade, leurs enfants sadisés, terrorisés, massacrés, ligotés, forcés de regarder leurs parents violentés et achevés avant d’être assassinés, brûlés, puis eux-mêmes dans une barbarie peut-être jamais réalisée à ce point jusque-là dans l’Histoire. 

Mais pas une action humanitaire pour les Ide sraéliens, les familles décimées, traumatisées, avec aujourd’hui des centaines de milliers déplacés du nord et du sud. Il est vrai que les Israéliens ne sont pas humains, des humains. “Exterminare”, c’est bien mettre “hors monde”, hors espace trans-subjectif, traumatismes cumulatifs participant de réminiscences constitutives d’un trauma transgénérationnel. 

Le déshumain à l’oeuvre ! On connaît les dénégations sous formes d’affirmations, forme de désaveu pervers : Israël a le droit d’exister… dans des frontières sûres et reconnues. Israël a le droit de se défendre. … Mais pas trop ! Sous conditions ! Une réponse “proportionnée “, “juste”. Aux missiles lancés depuis 25 ans sur les villes et kibbutzim du Sud, avec des enfants qui ont grandi avec ça sur la tête tous les jours, avec les 15 secondes pour se mettre aux abris ? Aux bébés décapités? Aux femmes violées et éventrées, aux hommes suppliciés, achevés à la tronçonneuse ou à la hâche, émasculés, les organes arrachés, brûlés,  à nos morts, cadavres violés  !!!! 

 Et on nous condamne à lavance de vouloir exercer des désirs de vengeance, la Loi du Talion, pourtant interdite dans le Droit Judaïque, comme on nous condamnait pour déicide, les Juifs ayant inventé le Dieu unique, de meurtre denfant ritualisé, les Juifs ayant interdit le sacrifice humain, etc… Comme les médias et nombre de nos politiques ont joui de croire pouvoir accuser Israël davoir bombardé un hôpital palestinien et davoir tué des milliers de Gazaouis, se précipitant et saccrochant aux accusations émises par le même Hamas barbare et manipulateur. 

 Notre première ministre de France “aime les Israéliens et aime les  Palestiniens”, comme si le Hamas, les barbares génocidaires n’étaient pas des Palestiniens, élus par une  foule  enivrée de ses meurtres, de ses cruautés absolues,  de ce sang juif si  fièrement, extatiquement exhibé sur les mains des assassins; un Hamas qui serait élu à Ramallah s’il y avait des élections.

Et on sempresse, avant même la fin de la guerre, avant même davoir terminé d’identifier des centaines de corps tellement détruits que cest pratiquement impossible malgré les techniques modernes, de ressortir la solution miracle de « Deux États”, solution que les Palestiniens ont toujours refusée. 

Alors que nous sommes entre un état traumatique extrême, pétrifiés, sidérés, déréalisés de ce que notre imagination avait refusé dimaginer comme pogrom à grande échelle, comme génocide qui sest opéré sur notre propre terre, démunis,  comme nos parents et grand-parents, en Russie ou en Ukraine, et que nous sommes placés devant la nécessité urgente de rétablir nos forces pour annihiler définitivement ces puissances du mal que lon a essayé jusque-là plus de gérer que danéantir, sous les pressions internationales et les alibis humanistes. 

Dailleurs comment nommer les massacres opérés ? Comment nommer les assassins, ces fanatiques haineux à la fois dans la passion destructrice et dans la froideur calculatrice de  l’extermination programmée, bien sûr dans la planification générale de lopération, mais aussi dans la planification de chacune des cruautés, plus terrifiantes les unes que les autres, à faire subir à chacune des victimes, et ceci dans les plus infimes détails.   

Ce qui est incroyable, c’est la parole anti-juive qui s’est lâchée complètement, encore plus depuis les massacres qui viennent de se perpétrer, depuis que les assassins ont diffusé eux-mêmes les enregistrement de leurs crimes, dans l’absolue jouissance de leur toute-puissance et l’assurance de la complaisance, de la fascination  embarrassée d’une partie du monde, européenne en particulier. Pour preuve : les manifestations hostiles “dites pro-palestiniennes” qui n’opèrent pas,  elles, ce fin clivage entre Hamas et palestiniens. 

Peut-être parce que les Juifs sont aussi responsables de ce quaucun homme ne devrait voir, une transgression anthropologique majeure,  même si ce sont eux qui lont subie, comme il y a 80 ans, eux qui, alors, incarnaient le monstre, la monstruosité ayant fait par les images effraction, faisant que chacun en foule essaie de se débarrasser de sa honte avec lobjet de haine quon tente de légitimer : le Juif, Israël étant le Juif des Nations. 

Se débarrasser de la monstruosité dun tabou mis en pièces suppose de se débarrasser de son témoin, primordial, de la figure qui lincarne, la victime faite monstre, de le faire disparaître. Et si on peut en faire très vite un bourreau, on fait une économie psychique, narcissique purement formidable. 

Mais la haine des Juifs serait-elle prévalente à l’auto-conservation de ces populations européennes face aux attaques de même nature, islamistes ? Prévalente à tout discernement, alors que les égorgements ou décapitations de professeurs, de policiers, de lycéens, de médecins, d’un prêtre, de tout un chacun, que les fusillades au Bataclan, les attentats à Nice, n’ont évidemment rien à voir avec ce que certains veulent appeler, pour se rassurer, le dit “conflit israélo-palestinien” ?

 Dans cette situation terrifiante, cauchemardesque, vivre ici en Eretz Israel une telle solidarité extraordinaire, chacun, quelle que soit sa fonction par ailleurs, participant à tous les volontariats proposés et possibles, stimule l’âme et le cœur, des médecins, des avocats, des artisans, des employés, après leur travail et leurs obligations se rendant là ou là pour trier, apporter, préparer des affaires destinées aux soldats, aux familles déplacées, comme les hôpitaux continuant à accueillir et à soigner tout un chacun, quelle que soit sa religion 

 

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