Jaume Renyer

per l'esquerra de la llibertat

21 de març de 2022
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Israel i Iran entren en fase de guerra oberta i multidimensional

El conflicte latent entre Israel i Iran d’ençà que l’any 1979 el règim islamista va proclamar el seu propòsit de destruir l’estat jueu entre enguany en fase de guerra oberta i multidimensional atesa la connexió evident amb les negociacions que són a punt de tancar-se a Viena amb la claudicació d’Occident davant l’eix Rússia-Xina-Iran. L’analista israelià Ron Ben-Yishai va publicar el 15 d’aqueix mes a Ynet.news aqueixa reflexió arran de la notícia que una factoria de drons iranians havia estat destruïda el proppassat mes de febrer: “Alleged Israel attack on Iran drone facility is expansion of war between wars”.Ahir era Fredy Eytan qui alertava des del CAPE de Jerusalem: “Israël-Iran : guerre ouverte dans tous les azimuts”.

Post Scriptum, 17 de juliol del 2022.

Avui, a The Times of Israel, “Top Iranian official: We have technical capabilities to manufacture nuclear bomb. Khamenei aide Kamal Kharazi says country ‘has no decision to do so’; he claims Israel is weak, warns any attack on Iran will lead to reprisal against Jewish state”.

Post Scriptum, 21 de març del 2023.

Shimon Stein, analista de l’INSS, hi publicava el proppassat 19 de gener aqueix report: Is There an Alternative Strategy in Response to Iran’s Nuclear Progress? In an interview in Haaretz on January 1, 2023, Maj. Gen. (res.) Tamir Hayman, former head of Military Intelligence and currently Managing Director of the Institute for National Security Studies (INSS), stated that the Israeli strategy that sought (and seeks) to fell the nuclear agreement with Iran has failed, and that the last three Prime Ministers of Israel pursued this aim without presenting an alternative program. Israel, the United States, and other countries succeeded only in postponing or slowing the progress of the Iranian military nuclear project, while hopes for regime change in Iran that might have led to a shift in nuclear intentions were not realized. There may be a chance for a new situation if the US changes its current approach, which is not sufficient to deter Iran from continuing to pursue nuclear bombs. In the absence of such a change, Israel must prepare for the day after – a reality of a Middle East with Iran as at least a nuclear threshold state, and in the future, efforts by additional states in the region to advance nuclear programs to guarantee the survival of their regimes.

Post Scriptum, 12 d’abril del 2023.

va publicar el proppassat 9 al Jerusalem Post aqueixa anàlisi: Iran kickstarts multi-front Middle East war against Israel. The Islamic Republic’s proxies and allies appear to have begun a multi-front conflict with Israel over the past week.

Post Scriptum, 9 d’octubre del 2023.

Ahir, Freddy Eytan publicava al CAPE de Jerusalem aqueixa anàlisi sobre l’atac de Hamàs des de “Gaza : une guerre islamiste téléguidée par l’Iran”.

La troisième Intifada palestinienne est une révolte islamiste. Un véritable Jihad, une guerre religieuse barbare, la plus haineuse que nous avons connue. Cinquante ans après le déclenchement de la guerre de Kippour, Israël est une nouvelle fois surpris par un déluge de missiles et roquettes et par l’infiltration de dizaines de terroristes. Une attaque sans précédent contre une population civile israélienne encore endormie, déclenchée justement lors d’une fête religieuse juive. La barrière de sécurité dans la bande de Gaza s’est écroulée telle la ligne Bar-Lev en 1973.

Le combat mené par un Etat démocratique respectant les lois humanitaires contre une organisation terroriste est bien complexe, car les chefs n’ont aucun souci de leur propre population. D’une indifférence mortelle, les dirigeants du Hamas se cachent derrière des boucliers humains dans des hôpitaux, des écoles, des mosquées mais cette fois-ci, ils ne pourront plus nous échapper.

Alors que nous combattons contre les terroristes islamistes le temps n’est pas actuellement au bilan, à l’enquête pour juger les coupables, ou aux investigations pour dévoiler toutes les erreurs commises par le gouvernement Nétanyahou et par Tsahal. Nous sommes en guerre contre un ennemi barbare et lâche.

Ceci n’est plus à démontrer, c’est évident, le Hamas est un mouvement religieux fanatique et une filière de la confrérie des Frères musulmans capables des pires lâchetés et crimes de guerre bafouant sauvagement et systématiquement toutes les conventions et les lois internationales.

La maudite guerre contre le Hamas est bien différente, elle a été planifiée par les Gardiens de la Révolution islamique iranienne qui soutiennent et guident la nouvelle jeunesse palestinienne de poursuivre la lutte armée par tous les moyens sauvages. Ils les encouragent à se révolter contre les sionistes « les occupants mécréants de toute la Palestine », et appellent à mettre tous les territoires dans un bain de sang.

Cette guerre n’est plus limitée dans le temps et dans l’espace. Depuis le retrait de Tsahal de Gaza en 2005, les provocations du Hamas et du Jihad islamique et les préparatifs de guerre n’ont jamais cessé. Ils ont transformé ce cycle infernal en une guerre d’usure permanente, devenue plus intense et sans aucune issue.

Malgré tout, soulignons que ces derniers jours, les attentats se multipliaient et inquiétaient fortement Tsahal et le Shin Beit mais des actions préventives n’ont pas été prises. Nous avons ignoré et pris à la légère les menaces. Les défaillances sont accablantes, criantes sur plusieurs plans : stratégique, tactique, gouvermentale et sur le renseignement. La conception défensive de Tsahal a échoué dans la bande de Gaza comme sur le canal de Suez en 1973. Ce nouvel échec colossal ne peut nous laisser indifférents devant le nombre incroyable des victimes, des blessés et des otages.

Certes, les dernières opérations coups de poing en Cisjordanie, les arrestations quotidiennes des commanditaires et des auteurs, et les démantèlements des réseaux terroristes, ont réussi à déjouer des attentats spectaculaires à Tel-Aviv et à Jérusalem, mais la bande de Gaza a été négligée. Le Hamas a recouru à la ruse de guerre et il a réussi à surprendre l’armée la plus puissante du Moyen-Orient. Il a pénétré sans trop de difficultés en territoire souverain de l’Etat d’Israël.

Depuis notre indépendance en 1948, pour la première fois une vingtaine de localités israéliennes ont été assiégées, conquises par des Arabes. Pour la première fois dans l’histoire d’Israël un nombre considérable de femmes, d’enfants, d’officiers et soldats est pris en otage en territoire ennemi. Ils sont désormais des boucliers humains rendant plus compliqué les attaques de Tsahal et les manœuvres du gouvernement.

Mahmoud Abbas laisse faire et encourage les hostilités. Il manipule l’opinion internationale et parle d’autodéfense et de provocation israélienne mais continue à payer des salaires aux auteurs d’attentats et à leurs familles.

Nous affrontons donc une nouvelle escalade, une autre étape significative dans le combat inlassable des Juifs contre le terrorisme islamiste palestinien qui a débuté il y a plus d’un siècle. Notre indépendance nationale et nos libertés ne sont toujours pas acquises. Ce combat est pénible et de longue haleine mais ne perdons pas l’espoir de vivre enfin en paix.

Il ne s’agit plus de jeunes gamins très actifs au début des années 1990. Ils lançaient des pierres, des bouteilles incendiaires et brûlaient des pneus. Lors de la deuxième Intifada en septembre 2000, des « bombes humaines » explosaient dans les bus et les restaurants pour saboter les Accords d’Oslo, pourtant signés par Arafat et la communauté internationale. Aujourd’hui, la révolte est dans tous les azimuts, menée par de véritables combattants entrainés par les Iraniens dans les batailles urbaines. Ils sont fort motivés, rusés et radicalisés par le culte de la mort, des « fous de Dieu » équipés d’un armement sophistiqué. Ils possèdent un arsenal impressionnant fourni par les Pasdarans et volé aussi dans des bases de Tsahal.

Jusqu’à ce jour, l’Iran favorisait ses activités dans le Nord du pays avec un soutien inconditionnel au Hezbollah, sa principale milice chiite au Liban. Les Pasdarans fournissaient aussi une aide substantielle au Hamas dans la bande de Gaza. Désormais, l’Iran est omniprésent également en Cisjordanie et recrute même des volontaires parmi les Arabes israéliens. Devant les directives de l’Etat islamiste iranien, la stratégie, les raids et les opérations préventives devront changer de tactique et d’ampleur, dans tous les territoires, mais aussi au-delà des frontières. Les dirigeants du Hamas et les commanditaires iraniens doivent savoir qu’ils sont dorénavant dans les collimateurs de Tsahal et du Mossad.

Dans le contexte politique actuel et en dépit des obstacles sur le terrain, le gouvernement Nétanyahou a le devoir d’assurer, avant tout, la sécurité absolue à tous ses citoyens : Arabes, Chrétiens et Juifs. Sa coalition a échoué à l’intérieur d’Israël et dans les territoires.

Nétanyahou est mis maintenant à une rude épreuve. Sera-t-il- enfin l’homme d’Etat, ce leader churchillien rassembleur que nous souhaitons tous quand le foyer national est en danger existentiel ?

Les déclarations des chefs de l’opposition prouvent qu’un gouvernement de salut public devient une priorité. La solidarité et le soutien du président des Etats-Unis représentent également des gages pour poursuivre le combat jusqu’à la victoire. Les premières réactions dans le monde sont compréhensives et solidaires à l’égard d’Israël mais nous réaliseront hélas qu’elles sont éphémères et que les critiques et les condamnations ne tarderont pas.

Dans ces moments douloureux nous devrions être solidaires et ne compter que sur nous-mêmes, et mettre aux vestiaires toutes nos querelles politiques et idéologiques. Seule dans l’union nationale nous pouvons gagner cette nouvelle guerre et démontrer au monde entier que les fils et les filles d’Israël mènent un combat contre les forces du Mal, ils sont tous unis et forment‎ une nation courageuse qui dévoile au grand jour le vrai visage des Islamistes.

Post Scriptum, 17 d’octubre del 2023.

Enrique Cymerman publica les cròniques del conflicte en curs a Israel i els territoris palestins al Nacional.cat, la d’avui complementa aqueix apunt: “La primera guerra cara a cara entre Israel i l’Iran, el mecenes i patró de Hamàs”.

Post Scriptum, 17 de febrer del 2024.

Aqueix article de la sociòloga iraniana Mahnaz Shirali  publicat el proppassat 13 a la revista francesa Telos aporta una visió introbable als mitjans nostrats, la de l’oposició interna al règim i la simpatia del jovent per Israel: “La guerre israélo-palestinienne aux yeux des Iraniens”.

Les massacres perpétrés par le Hamas dans le sud d’Israël le 7 octobre 2023 ont déclenché une vague d’empathie parmi les Iraniens. Les images poignantes des victimes ont largement circulé sur les réseaux sociaux, et le hashtag #IraninansStandWithIsrael est rapidement devenu viral sur Tweeter (X) et Instagram.

Cette solidarité des Iraniens à l’égard d’Israël n’est pas nouvelle. On comprend qu’une nation opprimée puisse éprouver des sentiments de sympathie et de solidarité pour les ennemis de ses oppresseurs. On dit souvent que l’ennemi de mon ennemi est mon ami.

Avant ces massacres, chaque fois que les mercenaires de la République islamique ont été les victimes des assassinats ciblés, en Syrie ou en Irak, chaque fois que les centrales nucléaires en Iran ont été sabotées, des Iraniens ont manifesté leur joie en remerciant Israël, perçu comme l’auteur de ces actions. Nombreux sont les Iraniens qui ne comprennent pas l’acharnement de la République islamique contre Israël.

Cependant, l’empathie ressentie pour les victimes du 7 octobre dépasse toutes les manifestations antérieures tant par sa profondeur que par son ampleur. Cette immense vague d’indignation est sans précédent : les Iraniens voient l’empreinte des dirigeants de leur pays dans ces massacres. Le plus flagrant à leurs yeux a été les similitudes entre les atrocités commises par le Hamas et celles des forces de l’ordre de leur régime à l’égard des jeunes Iraniens, en particulier après les révoltes suivant le meurtre de la jeune femme de 23 ans, Mahsa Amini, de septembre 2022 jusqu’au début de l’année 2023. Indépendamment des forces armées régulières du pays et du Corps des Gardiens de la Révolution (IRGC), la République islamique déploie un vaste réseau de groupes radicaux islamistes dans la région. Ces groupes entrent en action lors des manifestations populaires en Iran avec pour mission d’instiller la peur par le biais de crimes atroces perpétrés contre les contestataires.

Lors des dernières révoltes, aux côtés de plusieurs centaines de milliers de jeunes arrêtés, torturés, aux côtés de ceux qui ont été sommairement exécutés dans les prisons officielles des ayatollahs, les crimes crapuleux commis par des Bassijies (milices shi’ites) et d’autres agents officieux du régime islamique ont particulièrement marqué les esprits, contribuant à étouffer les contestations. Pendant plusieurs mois, des jeunes ont été retrouvés morts, vidés de leurs organes, abandonnés dans les rues. Des centaines de personnes ont témoigné d’avoir été les victimes de torture et de viol dans des lieux privés. La police n’a jamais enquêté sur ces plaintes, et ces crimes sont restés impunis. Le mystère règne encore sur les suicides de plusieurs dizaines de jeunes, peu de temps après leur libération de prison.

Ayant vécu dans la terreur depuis près de quarante-cinq ans, les Iraniens, en grande majorité âgés de moins de 40 ans, se sont identifiés aux souffrances des Israéliens, alors qu’ils sont restés de marbre face aux bombardements dévastateurs sur la bande de Gaza. Le 8 octobre, au lendemain des massacres en Israël, lors d’un match au stade Azadi de Téhéran, plus de 78 000 supporteurs iraniens ont chanté un chant injurieux dès que les organisateurs ont brandi le drapeau palestinien dans le stade. Les vidéos de l’événement ont tourné en boucle partout dans le monde et les dirigeants du régime sont restés stupéfaits.

Depuis cette date, l’écrasante majorité des internautes qui s’expriment en persan sur Twitter estiment que le Hamas est un groupe terroriste et que les Palestiniens ne devraient pas le soutenir. La réaction d’Israël est donc perçue comme une forme de légitime défense contre le terrorisme. Aux yeux des internautes iraniens, le Hamas est le seul responsable de la mort des Palestiniens, et ceux qui le soutiennent sont menacés d’une mort imminente. La fascination des Iraniens pour Israël découle en partie de leur désir de sanctionner leurs propres dirigeants. Ces hommes qui ont détruit leur pays en moins de quarante-cinq ans doivent être tenus responsables de leurs actions tôt ou tard.

Depuis l’avènement de la République islamique, les ayatollahs ont sacrifié les intérêts nationaux à leurs ambitions expansionnistes. Leur guerre autodéclarée contre Israël n’a jamais eu d’autre but que de séduire l’opinion publique du monde musulman, un monde sunnite originellement hostile aux ayatollahs shi’ites. En visant Israël, pays qui n’avait jusqu’alors pas témoigné d’hostilité envers l’Iran, les ayatollahs cherchaient à concrétiser leur rêve le plus cher : régner sur l’ensemble du monde musulman.

Contrairement aux shi’ites, l’islam sunnite n’a pas établi un clergé institutionnalisé et les religieux ont toujours été soumis aux politiques. Vers la deuxième moitié du 19e siècle, le clergé shi’ite est devenu de plus en plus puissant de telle sorte que sous le règne des trois derniers rois Qajar, particulièrement faibles et incompétents, les ayatollahs intervenaient officiellement dans les affaires politiques du pays, avec leur place attitrée dans la cour royale. Ce fut l’époque où les ayatollahs ont commencé à caresser le rêve de régner sur l’ensemble du monde musulman, aussi bien shi’ite que sunnite. Mais le grand obstacle à la réalisation de cette ambition était l’hostilité entre les deux branches de l’islam. Vers la fin du 19e siècle, dans les écrits des ayatollahs shi’ites l’invitation à la fraternité musulmane, au-delà du clivage shi’ite/sunnite, se fait de plus en plus fréquente.

Il a fallu attendre l’arrivée de Khomeyni sur le devant de la scène politique iranienne après la révolution de 1979 pour que l’instrumentalisation du conflit israélo-palestinien vienne en aide aux ayatollahs. Khomeyni a eu le génie d’inventer un slogan qui touche le cœur des Arabes sunnites : « Le chemin de Karbala passe par Ghods (Jérusalem) ». Cette phrase souligne la connexion symbolique entre les événements de Karbala, le lieu sacré du shi’isme en raison du martyre de l’imam Hussein, et le conflit israélo-palestinien, également importante dans le contexte de la solidarité musulmane et de la cause palestinienne. Khomeyni utilisait cette expression pour souligner l’importance de la résistance et de la lutte pour la justice dans la tradition islamique.

À ce titre, la République islamique a instrumentalisé le conflit entre Israël et la Palestine. Ce conflit, qui a été la source d’une grande frustration dans l’opinion publique du monde arabe, est ainsi devenu le pain bénit des ayatollahs, en leur donnant la possibilité d’alimenter leur popularité auprès des sunnites. Si les dirigeants conservateurs des pays arabes n’ont pas su protéger les Palestiniens, les ayatollahs shi’ites paraissent désormais comme les protecteurs de tous les musulmans du monde. La République islamique devient ainsi le champion dans la lutte contre les États-Unis et Israël dans le monde arabo-musulman, alors qu’aux yeux des Iraniens cette guerre est dépourvue de sens. Sans tenir compte du désir expansionniste des ayatollahs, leur acharnement contre Israël parait incompréhensible : pourquoi vouloir détruire l’État hébreu qui n’a rien entrepris contre l’Iran, puisqu’il n’y a jamais eu de conflit entre ces deux États ?

Contrairement aux dirigeants de leur pays, les Iraniens ne cherchent pas l’aventurisme régional ni l’ingérence dans les affaires d’autres pays. Ils recherchent une stabilité qui leur apporterait la sécurité, la paix et la prospérité. La politique étrangère du régime et son obsession pour la puissance nucléaire qui a coûté fort cher aux Iraniens sont les principales raisons de la rage que nourrit la société envers ses dirigeants. Si le conflit israélo-palestinien est l’instrument par excellence de la manipulation de l’opinion publique du monde arabe par les ayatollahs, la solidarité envers les Israéliens est le message le plus logique et le plus légitime que les Iraniens adressent désespérément au monde afin de démontrer le rejet de la diplomatie suicidaire de leurs dirigeants.

Post Scriptum, 2 d’abril del 2024.

Seth J. Frantzman, un dels analistes del Jerusalem Post hi escriu avui: “Israel’s killing of IRGC’s Zahedi marks ends of an era for Iranian commanders. The death of Zahedi follows a series of losses for Iran and its proxies in the region”.

Post Scriptum, 14 d’abril del 2024.

Aqueixa és la breu, però omnicomprensiva interpretació publicada avui per l’INSS d’Israel, de The Iranian Attack: A Great Operational Success—Alongside Strategic Complexity“.

Last night, Israel recorded a great operational success, alongside strategic complexity. From an operational perspective, everything worked perfectly: Preliminary intelligence by the Military Intelligence Directorate, an effective detection system, and the excellent interception system of Israel’s Air Force.

Strategically, the situation is more complex:

  • Israel and the United States failed to deter Iran from attacking.
  • Iran managed to harm Israel without obliging the United States to attack in response with Israel’s cooperation.
  • Last night, Israel acted for the first time as part of a coalition. This is effective and important, but it limits the freedom of action in response.
  • The coalition is the answer to “the day after the war in Gaza” and that’s what we should aim for—a regional group against Iran and the resistance front.

The Israeli response will come on Iranian soil. But for now, we shouldn’t offer any clarity on the issue, but we should let the other side suffer in uncertainty. Time is in our hands. We can plan and act smart—a successful defense allows for this.

 

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