El resultat de la primera volta de les eleccions legislatives franceses celebrades ahir han estat una victòria clara i legítima del Rassemblement National pel fet d’haver sabut captar el factor clau de la situació política francesa: la preservació de la identitat nacional front al comunitarisme i l’islamo-gauchisme. Es tracta d’una opció civilitzacional, no pas d’un proto-feixisme, com està passant a tota Europa. Es tracta de la transició ideològica des de l’universalisme republicà al nacionalisme identitari francès que es replega després de l’expansionisme colonial.
Identitari no és equivalent a feixista o extrema dreta, com els falsos antifeixistes bramen pels carrers (per ells sionista és igual a nazi i Hamàs són portadors de la llibertat), ignorant les amenaces dels totalitarismes emergents contra les societats obertes occidentals.
A la Catalunya Nord el Front Català ha fet un resultat modest però meritori (2,5%, i 5.844 vots) amb un missatge de defensa de la identitat i els interessos catalans, mentre que el residual independentisme d’esquerres ha fet costat al Front Popular.
El nou Front Popular és un aiguabarreig d’antisionistes, pro-palestins, gaiuchisme abstracte i banal, i caràcter totalitari, com s’ha vist en els dicursos de Mélenchon ahir al vespre, atiant la violència al carrer i negant la legitimitat democràtica del resultat. Aqueix article de Charles Rojzman, publicat avui a Causeur.fr, encerta el diagnòstic: 10.5 millions de «fachos»?
Une majorité « fasciste » à l’Assemblée nationale ? C’est le grand retour de la tarte à la crème du « front républicain ». Pourtant, plus de citoyens français ont apporté leur suffrage à un candidat du RN hier qu’à Emmanuel Macron au premier tour de l’élection présidentielle ! Une majorité absolue du parti de Jordan Bardella est possible, dimanche prochain, même si tout le reste de l’échiquier politique se ligue contre lui. À côté d’une partie importante de la jeunesse qui poursuit le rêve utopique d’un monde où les différences culturelles ne comptent pas, le RN apparait comme conscient de la menace islamiste et à l’écoute du peuple qui veut conserver son identité.
Les estimations des élections législatives du 30 juin 2024 sont tombées à 20 h. Des résultats sans grande surprise, en réalité. Face aux bons résultats confirmés du Rassemblement national (RN), on a pu souligner la bonne tenue du Nouveau Front populaire (NFP) qui témoigne de cette alliance réussie, électoralement s’entend, de la carpe muette d’une union de gauches renouvelée avec le lapin sorti du chapeau de Mélenchon, habillé pour la circonstance du keffieh de Rima Hassan qui séduit tant les banlieues islamisées… Les castors sont de retour, une fois de plus, avec l’espoir de faire barrage aux « fascistes » du RN.
Mais qui sont les « fachos» aujourd’hui ? Qui a un discours de haine ? Qui veut censurer et empêcher une expression libre ? Qui refuse le débat démocratique ? Quand j’ai voulu réunir à Dresde, en Allemagne, les partisans et les adversaires de l’immigration, les partisans de PEGIDA, un mouvement qui se proclame ouvertement adversaire de l’islamisation et de l’immigration de masse en provenance des pays musulmans et les partisans de l’accueil illimité de réfugiés et l’ouverture des frontières à « la misère du monde », qui a refusé au premier abord une proposition de dialogue sans langue de bois ? Les fachos de Pegida ou leurs adversaires?
Finalement, ces dialogues ont eu lieu dans toute la ville, malgré les tentatives d’obstruction violente des antifas, malgré leurs lettres de dénonciation aux universités, aux églises, à la mairie, de cette invitation faite aux « fachos » et à leurs opposants d’une discussion libre et sans tabous. Le résultat fut stupéfiant : une compréhension mutuelle acquise progressivement malgré des débuts houleux et même violents verbalement, une forme d’intelligence collective qui partant d’une appréhension d’une réalité complexe, permettait de chercher des solutions aux problèmes présents et futurs posés par cette arrivée en masse de vrais et de faux réfugiés.
En fait, tous les repères idéologiques sont bousculés. La division politique traditionnelle entre la gauche et la droite risque de rendre invisibles les transformations culturelles et psychologiques des individus et, en particulier, de ceux qui appartiennent à la jeunesse des classes éduquées, vivant dans les métropoles urbaines. Plusieurs générations ont vécu après-coup le traumatisme de l’anéantissement des juifs d’Europe et en même temps la repentance de la colonisation. Les nazis établissaient une hiérarchie entre des races supérieures et des races inférieures. Les colonisateurs croyaient en la supériorité de la civilisation européenne sur les indigènes de l’Amérique et de l’Afrique.
Les nouvelles générations de l’Occident, formatées par un enseignement qui condamne légitimement à la fois le génocide des juifs et les horreurs de la colonisation, ne veulent plus connaître de différences entre les êtres humains. Les Européens modernes, précisément ceux qui font partie des classes éduquées, poursuivent un rêve d’amour universel, un rêve d’un monde qui ne connaîtrait plus le racisme et la guerre.
Ils plaquent sur la réalité d’aujourd’hui cette utopie d’une humanité réconciliée, unie et identique. Ce refus de voir les différences et les hiérarchies entre les êtres humains et leurs cultures est une réaction parfaitement compréhensible à un passé douloureux mais aboutit à un déni de réalité. Cette jeunesse occidentale, instruite et pacifiste, établit une équivalence entre clandestins et habitants légaux d’un pays, entre les genres, entre les sexualités, entre les générations, entre les cultures et les civilisations. Pour elle, il ne doit plus exister de hiérarchies et de différences.
Ceux qui s’opposent à ces indistinctions, qui veulent que les frontières et les nations subsistent, ceux qui ouvertement déclarent que les cultures n’ont pas une valeur égale, que le voile, la polygamie, les mutilations sexuelles n’ont pas droit de cité sont des fascistes, des racistes, des héritiers du nazisme ou du pétainisme. On stigmatise des populations entières qui vivent dans la peur d’un lendemain qui serait appauvri et trop différent et on qualifie de populistes ceux qui prennent leur défense.
L’islamisme, nouveau totalitarisme, profite de ce déni de réalité et impose sous prétexte de tolérance et d’acceptation de la diversité ses propres valeurs et ses usages pourtant en contradiction totale avec les valeurs occidentales d’égalité et de droits humains. Aujourd’hui, l’islamisme est une extrême-droite antisémite, héritière du nazisme et des fascismes européens.
Il s’agit donc aujourd’hui de bien identifier ce nouveau totalitarisme et de ne pas se tromper de cible. Les collaborateurs et les « idiots utiles » de l’islamisme font entrer les loups dans la bergerie, en qualifiant les conservateurs populistes qui résistent à l’islamisme de politiciens d’extrême-droite. Même si dans les partis de ces conservateurs, il subsiste certainement des éléments anciens proches du fascisme ou en France du pétainisme, Trump et les conservateurs américains, Meloni, Gert Wilders, Netanyahou, Orban, Pegida et leurs équivalents dans toute l’Europe sont des conservateurs, des populistes qui ont entendu la voix des peuples qui résistent à ces changements de civilisation voulus par l’islam politique, lui-même allié à un antiracisme immigrationniste qui refuse aux Occidentaux le droit de préserver leur identité, différente de celle d’autres identités, et aux juifs la possibilité de rester une nation souveraine, de protéger leurs frontières et de résister à la volonté islamiste d’en faire les dhimmis d’une oumma sans limites. La lutte antifasciste aujourd’hui doit se mener contre toutes les tentations totalitaires et en particulier contre l’islamisme qui est une extrême-droite, xénophobe, autoritaire, antisémite et anti-occidentale, comme les fascismes qui l’ont précédé au cours du siècle précédent. Les islamistes et leurs compagnons de route gauchistes, indigénistes, exploitent la peur de l’extrême-droite européenne afin d’assurer le triomphe d’une idéologie mortifère et intolérante qui s’affuble du masque de la justice sociale et de l’antiracisme.
Post Scriptum, 8 de juliol del 2024.
«Le triomphe du chaos absolu». En nombre d’escons la primera força és el nou Front Popular (6.796.917 vots) amb 176, la segona la coalició presidencial (6.348.739 vots) amb 150, i la tercera, RN (10.097.367 vots) i 143. Sociològicament, l’esquerra és minoritària però ha rebut un suport significatiu a les arees metropolitanes (alhora de les elits progressistes i de les banlieues islamitzades), però els insubmisos de Mélenchon han vist sobrerepresentada la línia antisionista que lideren, essent una amenaça imminent per la comunitat jueva i per la identitat francesa, com explicà en un article a Le Figaro el proppassat 2 d’aqueix mes: «Mélenchon compte sur la décomposition de la France pour faire advenir un pays sans racines».
qualificà així el resultat de les eleccions legislatives 2024 :Un altre punt de vista lúcid és aqueix de Renaud Large, de la Fondation Jean Jaurès: «La gauche a perdu la bataille des campagnes car elle minimise le désamour de ses marqueurs culturels», fet que explica el fracàs del nou Front Popular a les zones predominantment rurals.
Post Scriptum, 9 de gener del 2025.
Ivan Rioufol, ahir a Causeur: Jean-Marie Le Pen a gagné sa bataille culturelle.
Jean-Marie Le Pen, décédé mardi dans sa 97e année, a gagné sa bataille culturelle. L’histoire retiendra l’impétueux lanceur d’alertes, davantage que l’homme politique infréquentable. En effet, ses outrances à caractères antisémites font aujourd’hui pâles figures face aux débordements de haines anti-juives qui s’observent dans une partie de la communauté musulmane immigrée et dans l’extrême gauche antisioniste et anticapitaliste. Hier soir, à Paris et ailleurs, des militants « humanistes » se sont rassemblés pour cracher sur le mort en buvant bières et champagnes tièdes. Loin de clore une époque, la disparition du fondateur du Front national s’accompagne, partout dans le monde, du réveil annoncé des peuples et des nations. L’élection de Donald Trump témoigne de cette révolution conservatrice aboutie. L’annonce de la démission du Premier ministre canadien Justin Trudeau, lundi, vient confirmer l’échec des idéologues du mondialisme et du multiculturalisme : des utopies dénoncées par Le Pen.
Reste que son goût de déplaire aux élites parisiennes et à leurs médias, et sa coquetterie à assumer une posture d’ex-para devenu paria-punk, l’ont poussé à des fautes et à des condamnations infamantes. Cet attrait jubilatoire pour la provocation a eu pour conséquence de créer un effet repoussoir chez ceux (je fus de ceux-là) qui pouvaient comprendre ses assauts contre le politiquement correct mais qui ne pouvaient cautionner son « point de détail de l’histoire » sur les chambres à gaz, son « Durafour crématoire » et autres finesses de fin de banquet. De ce point de vue, Le Pen a contribué à compliquer et donc ralentir la tâche de ceux qui voyaient les mêmes choses mais ne voulaient pas être mêlés à son univers mental.
La concomitance entre sa mort, annoncée hier à midi, et la commémoration des attentats islamistes contre Charlie Hebdo, le 7 janvier 2015, rappelle l’aveuglement de tous ceux qui, à commencer par la rédaction du journal satirique, n’auront jamais voulu entendre ses mises en garde contre l’immigration de peuplement et la subversion de l’islam conquérant. Ironie de l’histoire : c’est l’ex-gauchiste Daniel Cohn-Bendit qui, dimanche sur LCI parlant de Mayotte submergée par les clandestins, a appelé à « freiner et rendre impossible cette immigration qui est un grand bouleversement, un grand remplacement de la population ». Cette adhésion soudaine du vieux soixante-huitard au vocabulaire de Renaud Camus n’est en tout cas pas partagée par Emmanuel Macron, corseté dans sa dialectique sommaire opposant gentils et méchants. Non content d’avoir visé l’autre jour Elon Musk en l’accusant de soutenir « une nouvelle Internationale réactionnaire », le chef de l’Etat a désigné Le Pen, dans une nécrologie avare de mots, comme la « figure historique de l’extrême droite ».
Or ce procès récurrent en extrémisme est l’autre moyen, avec la censure, de délégitimer des opinions non conformes. Derrière « l’extrême droite » ou le « fascisme », déjà brandis jadis contre les dénonciateurs du goulag et des crimes communistes, apparait un nouveau cycle politique aspirant au contraire à plus de démocratie.
En l’occurrence, c’est le monde déraciné, indifférencié et remplaçable, rêvé par Soros et appliqué par Macron, qui s’achève pour laisser place à une souveraineté plus directement liée à la volonté des peuples ordinaires. Les yeux de Jean-Marie Le Pen se sont fermés tandis que s’ouvrent les yeux des Français.
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