D’ençà l’empresonament de l’escriptor franco-algerià Boualem Sansal per part del règim àrab-islamista els esdeveniments conflictius entre els dos estats s’han agreujat fins al punt d’entrar en una fase de confrontació oberta desconeguda des de l’any 1962.
La colonització francesa encetada l’any 1830 foragitant el domini turc i començant la configuració d’un territori artificialment determinat, ignorant els antecedents històrics i la diversitats ètnica, acabà amb una guerra multidimensional (religiosa, ètnica, civil) que es tancà en fals: amb l’exili forçat dels nacionalment francesos, els autòctons que n’eren partidaris (els harkis) i els jueus (expulsats com a represalia per l’establiment de l’estat d’Israel).
Aquiex desenllaç forçat pel general De Gaulle comportà el repatriament cap a la metròpoli dels perdedors anteriorment descrits i al cap de pocs anys, arran dels acords d’Evian, segons els quals tot ciutadà algerià tenia dret a la lliure circulació a França, també dels qui hi havien lluitat en contra. Aqueixa disposició prevista inicialment per a permetre als Pieds-Noirs accedir a l’hexàgon, però a més de tots ells foren els àrabs i els amazics els qui utilitzarent aqueixa norma per fugir d’Algèria. L’accord relatif à la circulation, à l’emploi et au séjour en France des ressortissants algériens et de leurs familles es signà l’any 1968 i va permetre l’arribada massiva de contingents de mà d’obra algeriana barata per abastir la puixant indústria francesa. Les quotes d’aqueix acord són objecte de negociació entre els dos estats.
Al cap dels anys la situació ha evolucionat en el sentit que a França hi coexisteixen els expulsats per força i els vinguts a contracor, els descendents dels quals han mantingut una identitat nacional algeriana refractària a la del seu estat d’acollida alimentada per un règim algerià ancorat en el ressentiment post-colonial. El nou règim adoptà el model d’estat centralitzat jacobí (com denuncià Ferhat Mehenni) i, temporalment, la variant del socialisme àrab alimentat per l’URSS. Sobre aqueixos fonaments bastí un sistema àrab-islamista sostingut per l’exèrcit i la repressió policial i cultural, que s’ha demostrat un fracàs en tots els àmbits. Com escrigué el proppassat 30 de novembre Guillaume Perrault a Le Figaro: “En Algérie, 60 ans de dictature militaire et de captation de la richesse nationale par la classe dirigeante du pays“. Actualment s’arrenglera amb tots els enemics de França i Occident, acollint, per exemple, amb honors d’estat els líders del gihadisme palestí.
Els successius governs de la República francesa han adoptat una política d’autoculpabilització pel passat colonial i d’apaivagament dels conflictes amb el nou poder algerià fins que, enguany, el tombant estratègic del president Macron prioritzant l’aliança amb el Marroc, (l’enemic a abatre per la dictadura algeriana), ha desfermat l’hostlitat contra l’antiga potència colonial. Els darrers episodis són els protagonitzats pels “influenceurs algériens”, sostinguts pel règim, que criden a perpetrar atemptats a França contra els opositors que s’hi han exiliat als darrers anys fugint de la persecució contra el moviment de protesta democràtica denominat Hirak.
La situació actual és que a França hi ha un contingent indeterminat, però molt nombrós, de ciutadans d’ascendència algeriana i identitat àrab-musulmana (no pas els amazics) que no comparteixen valors amb els seus conciutadans, que se senten prioritàriament vinculats al règim d’Alger (islamista, anti-occidental, anti-Israel), que estan disposats a activar un conflicte civil a l’intern de la societat francesa i que compta amb la complicitat de l’extrema esquerra antisemita (la France Insoumise i els Indigenes de la République, més tots els islamo-gauchistes wokes). Així mateix França és escenari de la lluita dels demòcrates algerians del moviment Hirak i els amazics contra els gregaris del règim islamista que cerquen per tots els mitjans silenciar-los.
Post Scriptum, 14 de gener del 2025.
Les Algériens ne peuvent qu’accepter le confort victimaire entretenu pour eux par la gauche française». La crise diplomatique entre la France et l’Algérie n’est pas tant la faute d’un régime haineux qu’elle ne résulte d’une culture de la culpabilité entretenue en France depuis plusieurs décennies, analyse notre chroniqueur.
, ahir a Le Figaro: «Je lis partout que l’Algérie humilierait la France. Et je m’inscris en faux. J’affirme depuis longtemps que la France, ou plutôt certains Français, sont responsables de son humiliation et, plus largement, de son malheur. Pour le bien comprendre, il faut saisir que le regard que l’on porte sur les relations franco-algériennes est insécable du regard que l’on porte sur le Français. Il se trouve que depuis les années 1970, celui-ci a été décrit par certains Français comme un beauf raciste portant un béret pétainiste. Son CRS a été décrit par le gauchisme étudiant comme un SS. Et dans les années 1980, SOS Racisme a tant et tant décrit l’immigré, donc en premier lieu l’Algérien, comme une victime de ce nazisme de fantaisie, qu’elle lui a collé sur la poitrine quelque chose de jaune comme une étoile.
C’est dans ce cadre fantasmatique, créé par des Français, entretenu puissamment et voluptueusement avec un trouble et malin plaisir sadomasochiste par une grande partie de la classe intellectuelle et médiatique – dominée de la tête aux pieds par la gauche en majesté -, qu’ont été bâties dans les cœurs, tripes et esprits les relations entre la France et l’Algérie.
Et ce des deux côtés de la mer. Il eût fallu que les descendants d’Algériens vivant en France et ceux vivant dans l’indépendance fussent des saints laïcs pour ne pas accepter, comme la plupart des êtres, ce confort victimaire. Or, ils n’étaient ni des saints, ni des laïcs… C’est également dans ce cadre insensé que l’immigration allait être pensée. J’ai révélé dans mes ouvrages passés qu’un journal comme Le Monde, favorable très tôt à l’indépendance algérienne, n’exigeait pas moins dans les années 1950, et alors même pourtant que la présence algérienne en métropole était encore bien faible, que tous les Algériens rentrent dans leur nouveau pays dès l’indépendance acquise de leur nouvelle patrie.
Dans l’ouvrage collectif Une idée certaine de la France (France-Empire, 1998) auquel je contribuais avec notamment mes amis Georges Fenech et Éric Zemmour sous l’égide d’Alain Griotteray, j’écrivais : «À quel moment le débat, le plus normal du monde, sur le contrôle légal des flux migratoires par un peuple censé être souverain, à quel moment le débat sur les droits et devoirs des étrangers dans ce même pays est-il devenu littéralement tabou ?» Pas sous le socialiste Roger Salengro, en tout cas, et sa loi de protection du travail français. Pas davantage, cher journal du soir qui préconisez la vigilance extrême dans les années 1950. Dieu qu’il est récréatif de relire Le Monde du 18 juillet 1953 : «S’il paraît impossible d’éviter un jour ou l’autre leur massif rapatriement, il semble inévitable alors d’employer chez eux les Algériens qui ne peuvent vivre chez nous …» Et un commentateur aussi bienveillant de ce journal que Jacques Thibau d’écrire : «Nous sommes au début des années 1950, une vague d’immigration maghrébine est en cours qui se poursuivra dans les années 1950 et 1960. Avant même que ne s’implante une forte population algérienne sur le territoire métropolitain, Le Monde appréhende qu’un trop grand nombre de maghrébins “vivent chez nous”» (Le Monde 1944 -1996, histoire d’un journal, un journal dans l’histoire, Plon GF, 1996).
C’est que, même pour des gens de gauche, dans ces années d’avant le grand dérangement, les notions du chez soi, de frontières ou d’identité culturelle et ethnique n’avaient rien d’impie. L’on sait bien qu’Alain Peyrefitte avait rapporté sans malice cette phrase de de Gaulle sur son regard sur une France majoritairement blanche et chrétienne. Cette simple observation, ma chère Nadine Morano en a payé le prix lorsqu’elle l’a reprise il y a dix ans. Elle incarne à présent la transgression suprême. Car le racisme anti-blanc est passé par là. On peut parler d’Afrique noire mais défense absolue d’écrire Europe blanche… Car si le racisme anti-noir existe évidemment, il est encore malséant d’évoquer celui désormais massif contre les blancs.
C’est donc dans ce contexte psychologique rien moins que rationnel que la simple volonté de protection des frontières françaises, au-delà du désastre de Schengen, est devenue malsaine. Et c’est ainsi que notre pauvre France n’est plus souveraine. Pas par la faute des étrangers mais par celle d’étranges Français. Si l’on ne prend pas conscience de ce qui précède, on se condamne à ne rien comprendre des relations franco-algériennes. Et notamment ne rien comprendre à l’Algérie. Au-delà de la détestation par les cadres du FLN de l’ancienne colonie, des pieds-noirs et des harkis qui s’y trouvaient (et qui n’ont pas été mieux reçus par les métropolitains lors de leur exil forcé), il faut bien comprendre que les gouvernants algériens ont bu comme du petit-lait les autocritiques masochistes des intellectuels, militants gauchisants et folliculaires français. Alors qu’elle disposait d’atouts énergétiques fabuleux que la France et des Français industrieux lui avaient laissés, l’Algérie s’est bâtie avec la seule essence du ressentiment. C’est essentiellement ce qui explique sa faillite économique, politique démocratique. On voudra bien la comparer avec son voisin marocain.
Dans la période récente, la simple observation des dires et agissements de notre président actuel est l’illustration de mes tristes propos sur le comportement erratique et masochiste d’une grande partie de la classe politique française. Emmanuel Macron n’était pas encore président qu’il accusait déjà son pays d’avoir «commis des crimes contre l’humanité en Algérie». Mon lecteur voudra bien rapprocher cette déclaration irresponsable avec le contexte de cet antinazisme post-soixante-huitard devenu fou et développé par SOS Racisme. Bien entendu, Emmanuel Macron n’avait pas à l’esprit les crimes atroces du FLN ou les massacres de chrétiens et de juifs à Oran en 1962, commis alors que les Algériens avaient pourtant obtenu l’indépendance. Si un responsable français ne s’en souvient pas, pourquoi voulez-vous que les dirigeants algériens se les remémorent ?
C’est encore Emmanuel Macron, devenu président, qui a cru devoir nommer Benjamin Stora à titre d’expert pour arbitrer le contexte mémoriel franco – algérien. L’impartialité de l’expert a pu être appréciée à l’aune de son mutisme lors de cette funeste émission sur France 5 (chaîne de service public), quand Nedjib Sidi Moussa se déchaînait sur un Boualem Sansal qui ne pouvait pas répondre, enchaîné qu’il était déjà dans les geôles de la dictature algérienne. Coupable, lui, de trop aimer la France plutôt que de cracher sur elle comme tant d’intellectuels.
Quant aux «influenceurs» Algériens haineux, sans bien sûr vouloir me faire leur avocat, ils auront baigné sans se noyer dans un bain de haine anti-français que des Français dévoyés leur ont fait couler. La nécessaire, indispensable, riposte à apporter puise sa difficulté, on veut se le cacher, dans l’importance du nombre d’Algériens vivant désormais en France en raison de notre impotence issue des lavages du cerveau français.
Dans cette immensité numérique, et bien que la plupart de nos Franco-Algériens soient pacifiques, réside une portion importante de fanatiques islamistes et nationalistes capable de faire du mal qui à des Français, juifs ou non, qui à des Kabyles, qui à leurs propres compatriotes opposants de leur tyran. La difficulté que nous affrontons dans les pires conditions politiques est immense, elle passe avant tout dans l’urgence existentielle à défendre nos frontières d’un péril désormais mortel. Le temps est moins que jamais à la modération. Ni à la détestation suicidaire de la France et des Français. Mais dans le combat sans complexe pour survivre.
Post Scriptum, 17 de gener del 2025.
Ahir, a Causeur, Charles Rojzman la clava, Algérie: les Insoumis sont les héritiers de la contre-culture des années 60.
La question est posée : les Insoumis servent-ils aujourd’hui de courroie de transmission du pouvoir algérien ? L’extrème gauche française serait-elle en service commandé par le président Tebboune pour attaquer, comme le font récemment Marine Tondelier (Les Verts) et Ersilia Soudais (LFI) en prenant le parti des influenceurs qui ont appelé à la haine contre la France, le gouvernement français et en particulier son ministre de l’Intérieur ?
Il n’est pas besoin d’imaginer chez les Insoumis une complicité ou une alliance effective avec le gouvernement algérien ou avec le Hamas. Les Insoumis sont en fait les héritiers de la contre-culture des années 60. Les années 1960 ont vu émerger une contre-culture qui se voulait révolutionnaire et profondément critique de l’ordre établi. Pourtant, les idées qui semblaient alors radicales se sont progressivement intégrées au tissu même de la société contemporaine, au point de devenir des dogmes dominants. Ce qui fut autrefois un cri de révolte est aujourd’hui une pensée conformiste, voire une orthodoxie idéologique, un mélange de marxisme et de christianisme revisité.
Les slogans de cette époque résonnent encore aujourd’hui : « Nous sommes une seule humanité », « Abattons les drapeaux, les impérialismes et les frontières », « La guerre est un mal absolu », « Le complexe militaro-industriel est la source de nos maux », « Il est impératif de lutter contre le racisme », « Les Blancs portent la responsabilité des massacres de l’histoire, de la destruction de la nature et de la vie sauvage ».
Ces proclamations, si elles conservaient une certaine spontanéité dans les années 60, se sont muées en dogmes rigides et omniprésents, façonnant les valeurs des générations suivantes, en particulier celles de la petite bourgeoisie intellectuelle dont les Insoumis sont les représentants politiques.
Les idées révolutionnaires des années 60 ont échoué à se matérialiser en révolutions concrètes. Cette incapacité à produire un véritable renversement des structures de pouvoir a conduit à leur institutionnalisation. Ce qui n’a pu transformer la société par l’action s’est cristallisé sous forme de croyances absolues, imposées comme des vérités universelles et incontestables. Le combat contre le patriarcat et la société bourgeoise, par exemple, a perdu son caractère subversif pour devenir un credo dogmatique, parfois simpliste, incapable de tolérer la nuance ou la complexité.
Les idéaux de liberté, d’égalité et de fraternité ont été adaptés, voire déformés, au contact des contraintes du réel. L’idéalisme romantique, en quête d’un monde libéré de ses entraves, s’est trouvé confronté à des paradoxes : une volonté de promouvoir l’émancipation individuelle tout en soutenant des systèmes oppressifs ou autoritaires dans certaines régions du monde.
Les héritiers de cette contre-culture ont cultivé une fascination pour l’« ennemi exotique » ou le « noble opprimé ». Dans cette perspective, le Viêt-cong pieds nus, le fedayin du FLN, ou encore les « damnés de la terre » décrits par Frantz Fanon incarnaient une pureté morale et une authenticité que l’Occident, perçu comme corrompu et décadent, semblait avoir perdu.
Cette admiration s’est accompagnée d’un mépris, voire d’une haine, envers l’Europe coloniale et l’Amérique impérialiste. Mais ces héritiers n’ont pas craint la contradiction : ils prônaient une liberté sans limites tout en soutenant des régimes autoritaires issus du tiers-monde, comme ceux de Hô Chi Minh, Mao Tsé-Toung ou Robert Mugabe. Loin d’être un problème, ces paradoxes semblaient être une partie intégrante de leur vision du monde, dans laquelle se mêlaient marxisme-léninisme, néo-christianisme et un goût pour l’orientalisme.
Parmi les héritiers de la contre-culture, nombreux furent ceux qui virent leurs illusions s’effondrer face à la dureté de la réalité. Certains ont sombré dans des ruptures tragiques, marquées par des parcours de désillusion.
La toxicomanie, omniprésente dans les milieux contestataires de l’époque, a emporté une part significative de cette génération, menant à des overdoses ou à une mort lente par des maladies comme le Sida. Le suicide fut pour d’autres une issue ultime face à l’impossible réconciliation entre leurs idéaux et le monde qui ne changeait pas.
Cependant, d’autres héritiers de cette culture de rébellion ont assumé leurs contradictions en choisissant une tout autre voie. Ils sont devenus des adeptes de l’économie globalisée, embrassant un libéralisme économique décomplexé tout en conservant des positions libertaires sur les questions sociétales. Ce mélange de pragmatisme et de compromission reflète une certaine souplesse idéologique, voire une aptitude à exploiter le système qu’ils avaient initialement rejeté. D’autres en revanche et c’est le cas des Insoumis sont restés attachés à cette mythologie révolutionnaire.
La jeunesse des années 60, avide de changement, s’est dressée contre une société qu’elle percevait comme engoncée dans les préjugés patriarcaux et l’ordre moral bourgeois. Cette révolte a profondément marqué les mentalités contemporaines, au point de modeler les valeurs des générations qui ont suivi. Les élites actuelles, qu’elles soient politiques, culturelles ou académiques, ont été nourries au lait de cette contre-culture.
Les grands principes en sont devenus des leitmotivs presque religieux :
• L’humanité est une et indivisible. La solidarité universelle prime sur les particularismes ;
• Les riches et les puissants sont les oppresseurs. L’inégalité économique est considérée comme la source principale des injustices ;
• L’étranger est notre frère, surtout s’il est pauvre. Le migrant, le réfugié ou le marginal est vu comme une figure rédemptrice ;
• Les Blancs portent une culpabilité historique. De la colonisation à l’esclavage, en passant par la destruction de la nature, la civilisation occidentale est perçue comme la « lie de la terre ».
Ce corpus idéologique a façonné un imaginaire collectif où la quête de justice sociale et écologique coexiste avec des contradictions non résolues. Par exemple, la glorification des cultures non occidentales s’accompagne souvent d’une vision simpliste et romantique de celles-ci, ignorant leurs propres dynamiques complexes. De même, l’obsession de la liberté individuelle et de l’émancipation peut se heurter à une intolérance grandissante envers les opinions dissidentes. Les idéaux d’unité et d’égalité, bien qu’aspirationnels, peuvent aussi se heurter à une réalité qui valorise la diversité culturelle et les spécificités identitaires.
L’universalisme hérité de cette contre-culture risque parfois d’éclipser la reconnaissance des différences. Enfin, cette pensée dominante tend à écraser le débat, en transformant les nuances en affrontements moraux. Ce qui était une critique vivante et féconde de l’ordre établi est devenu, pour certains, une nouvelle forme d’autoritarisme culturel et intellectuel. Antisionisme rabique, haine de la France et de son gouvernement qualifié « d’extrême-droite » sont devenus pour une partie de la jeunesse, mobilisée par Jean-Luc Mélenchon et ses Insoumis, les éléments principaux d’une cause qui les conduit à devenir les idiots utiles de régimes et d’idéologies totalitaires.
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