La noció de territoris perduts la va encunyar l’historiador francès Georges Bensoussan ara fa un quart de segle per descriure aquells barris perifèrics de les grans ciutats on l’estat republicà havia perdut l’autoritat a tots els nivells de la vida social.
Avu manllevo aqueixa encertada expressió per aplicar-la a la situació de Brussel·les enllaçant amb un article de Le Figaro que ahir publicava aqueixa reflexió del senador honorari belga Alain Destexhe: «La population belge est désormais trop communautarisée pour former un corps politique». Un an après les élections générales en Belgique, Bruxelles n’a toujours pas de gouvernement régional. Derrière cette impasse institutionnelle une conséquence du bouleversement démographique sans précédent.
Depuis les élections générales du 9 juin 2024, Bruxelles est plongée dans une impasse institutionnelle. La formation d’un nouveau gouvernement régional semble impossible. Les médias peinent à nommer la cause première du blocage : un bouleversement démographique sans équivalent en Europe occidentale. Aux dernières élections, le Mouvement Réformateur (MR – centre-droit) est arrivé en tête, mais en raison du système proportionnel, la gauche reste majoritaire au pléthorique parlement régional (89 députés pour 1,2 millions d’habitants). Après un an de tentatives infructueuses, le MR a échoué à former une coalition. C’est désormais au Parti Socialiste (PS) de prendre la main. Pour former une majorité, le PS dépend du soutien du Parti communiste (PTB), des écologistes – laminés lors du scrutin – et de Team Fouad Ahidar, un nouveau parti islamiste qui, en campagne, séparait hommes et femmes par un rideau lors de meetings. La dérive du PS Depuis les années 2000, le PS s’est transformé en un parti communautariste, représentant principalement les populations marocaines et turques de Bruxelles. Cette stratégie lui a permis de conserver durant deux décennies la présidence d’une région autrefois libérale. Désormais, il est concurrencé par le PTB et par l’émergence de mouvements islamistes, dont il a fait le lit.
Sous pression de ses électeurs musulmans, le PS a cédé sur presque tout : port du voile dans l’administration, repas halal dans les cantines scolaires, abattage rituel, antisémitisme décomplexé.
Gaza est devenu un thème omniprésent au parlement régional qui n’a cependant aucune compétence en la matière.
Dans le top 3 européen des fusillades
La gestion conjointe du PS et des écologistes a conduit la région à une quasi-faillite. La dette a explosé sous l’effet d’un clientélisme effréné et de subventions massives à des associations satellites des partis au pouvoir. Phénomène récent, Bruxelles a connu 90 fusillades de rue en 2024 (9 morts), la classant désormais avec Marseille et Naples dans le top 3 européen. La police, morcelée en six zones, est incapable de répondre efficacement.
Grâce à son rôle international, Bruxelles bénéficie du 3e PIB par habitant des capitales de l’UE, mais est classée 245e sur 281 régions en matière de chômage!
Sur le plan institutionnel, le système bruxellois, d’une complexité kafkaïenne, impose une double majorité au sein du parlement régional – une dans le groupe linguistique francophone, l’autre dans le groupe néerlandophone. Or les partis flamands ne veulent pas s’allier aux communistes et aux islamistes.
Au niveau fédéral belge comme en Wallonie et en Flandre, des majorités politiques cohérentes de centre-droit se sont constituées après les élections de 2024.
À Bruxelles, le compromis est devenu improbable, les contradictions devenant trop fortes notamment entre ceux qui veulent accommoder l’islam dans l’espace public et ceux qui le refusent encore.
Malgré l’absence de gouvernement effectif, les huits (!) ministres et secrétaires d’Etat démissionnaires restent en poste depuis un an, conservant salaires, cabinets et voitures de fonction. Sans majorité, les 89 députés du Parlement régional sont eux aussi en chômage technique – sauf pour voter des résolutions contre Israël.
La population est désormais trop morcelée en communautés religieuses et nationales (surtout étrangères) pour former un corps politique.
Bruxelles ne ressemble plus au reste du pays. Seuls 23% de ses résidents sont encore d’origine belge et 61% sont d’origine extra-européenne.
L’avenir est scellé : dans les écoles publiques, le cours de religion musulmane est de loin le plus choisi. La pression migratoire reste intense car la région se veut accueillante. En 2024, la Belgique a reçu la moitié des demandes d’asile déposées par des Palestiniens en Europe. Le récent rapport français sur la frérisme constate qu’ »au moins cinq communes de l’agglomération bruxelloise (…) présentent les caractéristiques de territoires confisqués, où le contrôle social des islamistes sur la population apparaît presque complet ». Un constat que les médias belges ont minimisé.
Une sorte de Venezuela islamisé
Bruxelles se transforme en une sorte de Venezuela islamisé, mêlant socialisme clientéliste, écologisme hors-sol et revendications religieuses de plus en plus intrusives. Le tout sur fond de paupérisation, d’exode des classes moyennes et d’une crise du logement qui n’est jamais reliée à une immigration sans fin. Longtemps vitrine de l’Union européenne, Bruxelles cumule désormais tous les symptômes d’un effondrement structurel : institutions bloquées, finances publiques au bord du gouffre, chômage massif, services publics débordés (transports, écoles, hôpitaux), insécurité chronique, pression migratoire continue. C’est une capitale en perdition et en voie d’islamisation accélérée.
Una anàlisi que els fets descrits avui per aqueix article de Causeur semblen confirmar plenament: À Bruxelles, des militants propalestiniens reconstituent les massacres du 7-Octobre en toute impunité
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