Avui s’escau el centenari del reconeixement de l‘estat autònom del Gran Líban dins la Síria creada sota protectorat francès després de la Primera Guerra Mundial. L’objectiu era bastir un territori on la minoria cristiana formès part del sistema polític, una excepció enmig de l’hegemonia islàmica a l’Orient Pròxim. Durant un breu període de temps el Líban, independent a partir del 1943, fou la “Suïssa” de Llevant, el més europeizat dels estats de la Mediterrània oriental. Però la guerra civil (1975-1990) derivada de la presència palestina i la implicació en la guerra permanent contra Israel des del 1948 han arruïnat el país.
El diari de Beirut L’Orient-Le Jour hi dedica des de fa setmanes un dossier excepcional que contrasta amb la decadència actual sota el protectorat iranià. Fins i tot després de l’enorme explosió al port de Beirut i la sentència (mig) condemnatòria del Tribunal Internacional sobre l’assassinat de Rafik Hariri, Hisbol·là continua essent la força dominant capaç d’imposar un nou primer ministre a la seva mida. Un report del tinent coronel israelià a la reserva, Mordechai Kedar, el proppassat 12 d’agost al BESA Center: After the Beirut Explosion, Hezbollah Remains In Charge, ho descriu perfectament.
Post Scriptum, 4 de setembre del 2020.
Le Figaro dedica un dossier especial al centanari del Gran Líban, entre els articles en destaca significativament aquest en el qual França pensa encara que pot ser determinant en la crisi libanesa en curs: «Cent ans après la création du Grand Liban, la France conserve une place majeure au pays du Cèdre».
Post Scriptum, 1 de setembre del 2022.
A Le Figaro, el proppassat 10 de juny, Hicham Bou Nassif analitzava el resultat de les eleccions al Líban: “Les élections législatives libanaises de mai 2022 ont changé la donne dans le pays du Cèdre mais sans bouleversement radical. Le Hezbollah a perdu sa majorité parlementaire suite aux graves revers que ses alliés Druzes, Sunnites et Chrétiens ont essuyés. L’animosité contre la formation pro Iranienne est telle que ces derniers parviennent difficilement à convaincre l’électorat de leurs communautés respectives, d’autant que le refus de la mainmise iranienne sur le Liban a ponctué le discours de la bataille électorale. Le Hezbollah a quand même décroché tous les sièges réservés à sa communauté, en tandem avec son subordonné le mouvement Chiite Amal. En vis-à-vis, les forces anti-Hezbollah sont divisées entre «souverainistes» qui refusent la satellisation du Liban par Téhéran et priorisent la confrontation avec la formation pro-iranienne, et «réformistes» qui réclame un changement urgent des politiques socio-économiques sur fond d’effondrement financier et de paupérisation généralisée. Si le Hezbollah a perdu sa majorité, celle-ci n’est pas passée pour autant à un camp précis, et l’opposition peine à unifier ses rangs. La réélection à la tête du parlement de Nabih Berry – ancien rival Chiite du Hezbollah, reconverti en allié docile – a confirmé que le parti de Dieu contrôle toujours le Liban, bien que honni au-delà de ses bases chiites.”
I concloia que “les seuls motifs d’espoir à court terme l’engagement politique d’une jeune génération sans complaisance envers les dirigeants du pays, et la mobilisation de la diaspora.”, doncs, dissortadament, el proppassat 17 d’agost, al mateix diari: “L’émigration d’une partie de la jeunesse libanaise, étudiante ou diplômée, est une tradition, mais le mouvement actuel est d’une ampleur inédite. Les épreuves que vit le Liban en sont la cause, explique le professeur Samir Ayoub: «Le Liban se vide de sa jeunesse».
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