Jaume Renyer

per l'esquerra de la llibertat

17 d'abril de 2023
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Anotacions sobre el 75è aniversari de l’Estat d’Israel

El 14 de maig vinent hom commemorarà el 75è aniversari de la creació de l’Estat d’Israel en un ambient carregat d’amenaces exteriors (jihadisme palestí, eix iranià)  i de deslegitimació interna promoguda pel progressisme abstracte de tall occidental que cerca també desconstruir el projecte sionista d’estat-nació pel poble jueu. L’analista Freddy Eytan publica avui al seu bloc del The Times of Israel aqueix diagnòstic de la situació: Israël aux carrefours du destin.

Le mois d’avril 2023 est chargé de fêtes et de jours de souvenir, de joie et de deuil. Les tensions sont vives, les menaces de nos ennemis en ce mois de Ramadan sont omniprésentes tandis que la passion l’emporte dans les manifestations de rue.

Le dernier avertissement de l’agence de notation Moody’s concernant la détérioration de la gouvernance risque de déstabiliser l’économie malgré les assurances du gouvernement. Tout s’embrouille au moment même où on s’apprête à célébrer le jour de notre indépendance.

Le fardeau est bien pesant après 75 années d’existence. Le gouvernement actuel est-il capable de porter le lourd fardeau tout seul, sur des épaules si étroites ? Comment braver les périls et surmonter les obstacles ? Quelle destination prendre ? Peut-on échapper à notre destin ?

Certes, nous avons vécu depuis 1948 de nombreux conflits et plusieurs guerres dont celle de Kippour de 1973. Elle fut la plus meurtrière. Elle a provoqué un tremblement de terre au sein de Tsahal et dans la société israélienne. Toutefois, cette nouvelle crise semble être la plus significative, la plus tragique que nous avons connue.

Pour la première fois dans l’histoire de l’Etat d’Israël un gouvernement élu démocratiquement est délégitimé par une grande partie de la population. Certains dirigeants politiques notamment des anciens généraux appellent sans scrupule à une « révolte populaire. »

Au-delà de la réforme judiciaire, nous constatons aussi que la grogne et les protestations ne se limitent pas entre la droite et la gauche mais qu’elles concernent toutes les strates de la société et toutes les opinions. Tous brouillent les cartes et l’opinion publique est désemparée.

Le gouvernement a tort d’ignorer ce nouveau phénomène qui risque d’ébranler les piliers de notre démocratie et modifier l’échiquier politique. En revanche, les chefs de l’opposition, les anciens généraux de l’état-major de Tsahal, devraient se conduire avec prudence et responsabilité, comme d’ailleurs les vétérans du Mossad ou du Shin Beit. La politisation de ces institutions sécuritaires est très dangereuse.

Elle affaiblie notre résilience et la dissuasion à l’égard de nos ennemis, l’Iran en particulier. Fort heureusement, le courant de désobéissance chez les réservistes s’affaiblie considérablement.

Nul le doute, les manifestations sont légales à condition qu’elles se déroulent dans un ordre impeccable. Elles prouvent d’ailleurs, la vivacité de notre démocratie et non son déclin. Leur spontanéité, leur l’esprit bon enfant, offrent aux protestations de rue une légitimité et un caractère crédible.

Cependant, dès que le gouvernement a décidé de suspendre le processus de la réforme pour pouvoir enfin dialoguer sous les auspices du président de l’Etat, nous souhaitons que les organisateurs fassent de même. Pour apaiser les esprits, une trêve est nécessaire. Malheureusement, les manifestations se poursuivent de plus belle, tandis que les partisans de la réforme réagissent en colère contre l’opposition et versent inutilement de l’huile sur le feu.

A la veille des fêtes nationales, il semble que Nétanyahou commence enfin à réaliser que devant une situation sécuritaire explosive et les risques économiques, le devoir d’un leader est de rassembler et non de diviser, semer la panique et plonger le peuple dans des inquiétudes inutiles. Ses propos prononcés ces jours-ci dans l’interview qu’il a accordée exclusivement à la chaîne 14, étaient plus modérés et très encourageants. Ils vont dans la logique et le bon sens.

Comme chaque année nous célébrons le jour de l’Indépendance au lendemain du Jour du Souvenir pour les victimes des guerres et du terrorisme, et une semaine après les cérémonies du souvenir de la Shoah. Ces grands événements de l’histoire de notre peuple seront toujours liés et soudés dans notre mémoire collective. Ils marquent à la fois nos douleurs, nos souffrances, notre délivrance et notre espérance.

C’est bien donc en ces jours historiques que nous devrions réfléchir sur notre riche passé, notre héritage, prendre conscience de la réalité et s’unir sur la marche à suivre. Nous saluons les discours de Benny Gantz et ses lieutenants, contrairement aux autres dirigeants de l’opposition, ils prouvent que l’intérêt de l’Etat est primordial.

75 ans après notre renaissance sur la Terre d’Israël, nous constatons malheureusement un flottement dans les convictions des Israéliens, particulièrement au sein de la génération pionnière et chez une partie de la jeunesse. En effet, nombreux demeurent cyniques sur notre avenir, et quittent le pays pour s’installer à l’étranger.

Chez une partie du peuple une vive appréhension anime leurs esprits. Au sein d’intellectuels, comme chez des anciens généraux et leaders politiques, l’amertume et la déception l’emportent largement. Ils se présentent comme des prophètes de malheur et prédisent la fin de l’Etat sioniste tandis que les médias exagèrent vulgairement les événements et rabâchent les mêmes slogans.

Soulignons qu’en dépit de toutes les guerres et les attentats terroristes perpétrés depuis 1948. Malgré l’odieuse et antisémite propagande de nos ennemis et détracteurs, les tentatives de délégitimation, la désinformation, et les critiques cyniques des médias, nous pouvons être fiers d’avoir réussi la formidable aventure.

Fiers d’avoir le privilège d’appartenir à cette génération qui a vu Israël en marche, celle qui a observé l’accomplissement de gigantesques projets dans tous les secteurs et domaines. Nous avons eu le privilège de suivre l’aventure d’un peuple hors du commun, capable de faire des miracles, de fleurir le désert, de forger une société, renouveler une langue, construire un pays fort et moderne, malgré les nombreuses difficultés et les menaces existentielles.

Ce peuple est capable d’affronter tous les obstacles et s’unir. Il est donc inutile de brosser un tableau sombre. Regardons le beau visage d’Israël, la belle réalité en face et le fait que la majorité des Israéliens sont vraiment heureux de vivre dans leur cher pays.

Certes, Israël n’est sans doute pas parfait et de graves problèmes intérieurs existent sur tous les plans et notamment au sein du leadership politique. Dans chaque démocratie l’alternance existe toujours et il faut savoir la gérer dans un contexte transparent et légitime. Chaque gouvernement a le devoir d’améliorer et réparer les injustices et les inégalités et s’il échouerait, eh bien, il sera puni le jour du suffrage universel. C’est ainsi que fonctionne la démocratie, la vraie.

Nos ennemis et détracteurs savent parfaitement qu’ils ne peuvent plus nous battre sur le champ de bataille et que la seule alternative est la coexistence et la paix. Devant les grands défis nous pouvons toujours compter sur le soutien des communautés juives à travers le monde. Nous sommes donc capables de dissiper les nuages de morosité et d’incertitude. Après la pluie vient toujours le beau temps.

Célébrons ensemble notre 75ième anniversaire de notre Indépendance dans la joie et la satisfaction, dans l’espoir de pouvoir relever de nouveaux défis et de vivre des jours meilleurs. Notre passé trimillénaire et la riche expérience en Israël, nous enseignent de demeurer optimistes pour les générations futures.

Post Scriptum, 14 de maig del 2023.

Analitzant el nou cicle violència que ha començat a Gaza David Horovitz ha escrit fa quatre dies a The Times of Israel: “A l’origine de la dernière flambée avec Gaza, le rejet implacable d’Israël. El poble jueu paga el preu d’haver bastit sobre la seva terra ancestral un estat propi enmig de l’hostilitat de l’islamisme i l’animadversió del progressisme occidental. El que hauria de ser un referent per al poble català és avui objecte de menyspreu per part dels dirigents nostrats mentiders i mesells. El dogmatisme i la ignorància campen entre els opinadors mediàtics que abracen les impostures de l’antisemitisme edulcorat com a antisionisme. Farien bé de llegir el llibret de recent aparició “Les origines du conflit israélo-arabe (1870-1950)”, (Que sais-je ?, 2023), de l’eminent historiador francès Georges Bensoussan on podrien veure com, malgrat l’exili forçós arran de l’ocupació romana i les massacres durant els segles de dominació islàmica (per exemple, Hebró, 1775, Safed, 1779, 1834 i 1838) la presència jueva és ininterrompuda: al 1881, en el territori que després serà la Palestina britànica, hi viuen 25.000 jueus (minoria majoritària a Jerusalem) i 445.000 àrabs.

I més rellevant encara: “Au milieu du XIXè siècle, une part de la communauté juive majoritairemet séfarade, le “vieux Yishouv” (communauté juive de Palestine avant l’État d’Israël), va constituer l’embryon d’un renouveau national près de vongt ans au moins avant l’arrivée des premiers sionistes (1881-1882). On note ainsi à Jérusalem, au cours des quarante années qui précèdent la première alya (1881), une florasion d’écoles primaires et d’écoles professionelles, de dispensaires, d’hôpitaux et de quartiers “hors murs”, comme aussi l’éveil d’une presse hébraïque avec les journaux “Ha Levanon” (Le Liban), fondé en 1863, et “Ha Havatselet” (Le Lys), fondé en 1870. En 1874 est crée à Jérusalem la première association ouvrière juive, “Hevrat Poalei Tsedek” (Association des travailleurs pour la justice).

Ces institutions, organisées autour de l’hébreu, transforment la vieille communauté juive de Palestine en minorité nationale dont le réveil est nourri par le mouvemet européen des nationalités. En 1903 est réunie à Zichron Yaacov la “grande assemblée des Juifs de Palestine”, dont les débats se déroulent en hébreu, alors qu’à cette date l’immigration sioniste est encore marginale” (pègines 10-11).

Post Scriptum, 23 de juliol del 2023.

La crisi en curs sobre la reforma del sistema judicial d’Israel arriba a extrems mai coneguts per causes internes que posen en perill l’existència mateixa de l’estat jueu. El discurs del president Isaac Herzog davant el Congrés dels EUA el proppassat 19 és una síntesi esperançadora per a la democràcia israeliana.

Post Scriptum, 10 d’octubre del 2023.

L’atac de Hamàs contra Israel desencadena una guerra que trasbalsarà Israel i tot el Pròxim Orient, que enfrontarà l’estat hebreu amb l’eix iranià suportat per Rússia i Xina contra Occident.

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