Jaume Renyer

per l'esquerra de la llibertat

27 de setembre de 2022
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Anotacions a Gilles William Goldnadel: «La victoire de Giorgia Meloni en Italie, ou la défaite de la “pensée gauchiste” en Europe»

Els resultats electorals a Suècia (11 de setembre) i Itàlia (abans d’ahir) han estat èxits esclatants de coalicions de partits de dreta, amb components nacional-populistes (impròpiament denominats post-feixistes) transformats en partits civilitzacionals que han fet bandera de la defensa de les respectives pàtries i les formes de vida occidentals enfront les elits tecnocràtiques multiculturalistes. Significativament, ahir, The Times of Israel ressaltava: “Italy’s Meloni portrays herself as strong supporter of Israel, rejects fascist past”.

Pierre-André Taguieff, davant les transformacions en curs del sistema de partits occidentals apel·la a repensar els termes “extrema esquerra” i “extrema dreta”, l’ús indiscrimiat del qualificatiu “feixista” o “racista”, entre altres. Altrament no es pot entendre com “Giorgia Meloni a réussi à rassembler l’Italie sensible aux questions identitaires et les petits patrons», concloia ahir Christophe Bouillaud a Le Figaro. Uns canvis que també s’estan produïnt en l’electorat francès encara que no s’hagin reflectit electoralment encara de manera contundent, com apunta aqueix rapport de la Fondapol al proppassat agost: “Mutations politiques et majorité de gouvernement dans une France à droite”.

Però, ahir, també a Le Figaro, el jurista i assagista Gilles William Goldnadel resumia de manera punyent els canvis que contraposen arreu d’Europa les elits multiculturalistes i els pobles identitaris: «La victoire de Giorgia Meloni en Italie, ou la défaite de la “pensée gauchiste” en Europe».

“On assiste en Europe, résultats électoraux à l’appui, à une brutale révolte contre des conceptions idéologiques gauchisantes, par ailleurs bien en cours dans les arts et médias, mais dont le peuple voit bien les funestes conséquences. Je viens faire observer, ici, combien cette idéologie aura perverti tout ce qu’elle aura embrassé de force, à commencer par ses domaines de prédilection que sont la «race», l’écologie et le sexe.

Commençons par la «race», ou plutôt par l’antiracisme, qui fut son domaine réservé. J’ai décrit depuis longtemps cet antinazisme devenu fou, construit sur les ruines des camps d’extermination du peuple juif, et qui perdure quand bien même Adolf Hitler a été vaincu depuis 1945.

Aux États-Unis, une organisation qui rappelle, à juste titre, que «la vie des Noirs compte», en est par excès à attenter à celles de ceux qui ne le sont pas et jouiraient du statut de «victime» pour l’éternité. La gauche du Parti démocrate ne trouve rien à redire à ce cliché. Dans les universités, les professeurs qui ont encore le courage de s’opposer à ce nouveau racisme sont menacés ou licenciés. Ceux qui ne me croient pas n’ont qu’à lire Abattre l’Occident ou comment l’antiracisme est devenu une arme de destruction massive, de Douglas Murray (éd. L’Artilleur).

En France, une association se proposant, par lapsus révélateur, de sauver le racisme, aura placé sur la poitrine de ses militants une petite main jaune comme une étoile. Toujours cette fascination de la Shoah, là où elle ne se trouve pas. Le seul succès de ces «potes» de gauche étoilés aura été de convaincre une partie de la population immigrée, dont les parents ne demandaient qu’à s’intégrer, que tous les Français s’appelaient joyeusement Dupont, portaient un vilain béret et étaient racistes autant qu’antisémites.

Dans le dernier état du discours antiraciste démentiel, cette «race», qu’il était même légalement interdit de nommer, est désormais mise à toutes les sauces «racisées». La plus funeste conséquence de cette sombre folie idéologique, encouragée par les médias de manière névrotique, aura été de réussir à complexer un peuple envahi, jusqu’à le persuader que constater l’invasion de son pays et la déplorer était le signe honteux d’un racisme complotiste. Mais ce peuple, soudainement décomplexé de par la disgrâce de la réalité de l’insécurité, ne s’en laisse plus conter, quand bien même l’idéologie, désormais contestée, le taxe d’extrémiste ou de populiste.
Le tombeau démocratique de cette idéologie antiraciste, qui aura fabriqué infiniment plus de racisme, sera l’urne.

L’écologie environnementale représente également l’un des domaines de prédilection de l’idéologie gauchisante, qui la considère même comme sa propriété privée. On peut même constater que l’écologie politique et les questions climatiques lui permettent de faire diversion quand les effets dramatiques de son idéologie dans les domaines du terrorisme islamique, parfois, et du banditisme migratoire, toujours, se font sentir tous les jours.

N’évoquons même pas son intolérance d’essence religieuse qui excommunie tous les mal pensants écologiquement, taxés d’hérétiques. Livrez-vous à cette expérience médiatique quasi-scientifique. Commencez, par précaution sincère, par préciser que vous croyez au phénomène – récurrent dans l’histoire planétaire – du réchauffement climatique. N’oubliez pas d’ajouter dans la foulée que vous ne contestez pas une part humaine dans le phénomène précité.

Mais, malgré ces précautions sincères élémentaires, osez dire que vous avez lu des climato-réalistes, tels que Gerondeau, Gervais et Roucaute, et que vous ne prenez pas les rapports du GIEC, autrement dit de l’ONU, pour paroles d’évangiles… et vous serez néanmoins promis aux flammes du bûcher pour climato-scepticisme «hérétique». Car la religion écologique est forcément intolérante, depuis qu’elle est aux mains de l’idéologie gauchisante et de son clergé politico-médiatique.

Déjà, des militants hallucinés ont commencé à se faire brûler dans des stades, quand ils ne provoquent pas par voie de manifestations des rues embouteillées. Car au-delà de la querelle théorique, il y a les effets pratiques incontestables autant que dramatiques. Nul ne peut en effet oser contester le fait que ce sont les partis écologistes de gauche, allemands et français, qui auront réussi à détruire pour les premiers, affaiblir dramatiquement pour les seconds, l’industrie nucléaire européenne.

Ils auront pour cela abusé de l’actualité en général et de Fukushima en particulier. Ceux qui sont les premiers à accuser les autres «d’instrumentaliser» les faits et de jouer sur la peur auront usé de cette grossière ficelle japonaise jusqu’à la trame. Et nul, terrorisé par le terrorisme intellectuel ou lobotomisé par l’effet de mode, n’aura osé ou songé s’y opposer. À commencer par notre première ministre actuelle, et celui qui l’a nommée.

Les effets de cette destruction industrielle, littéralement suicidaire, ne peuvent être niés. Ce sont aujourd’hui les énergies fossiles qui font tourner les machines, à commencer par le charbon polluant ou le gaz, causes de toutes les maladies. Preuve est donc rapportée que ce sont les écologistes de gauche qui ont contribué à carboniser des contrées peu polluées. Ici encore, son idéologie politique et médiatique pollue le territoire qu’elle a colonisé sans combat.

Reste le sexe. La liberté sexuelle était de gauche et il était même interdit d’interdire la pédophilie dans les pages libérées de Libération. Le féminisme de gauche était une formule pléonastique. Dans la foulée du racialisme fou, seul le mâle hétérosexuel blanc est un ennemi du genre féminin, pour autant que ce genrisme ne soit pas sexiste. C’est que l’idéologie gauchisante ne se divise pas, et que la race n’est jamais loin du sexe. Raison pour laquelle nos féministes racialistes sont plus préoccupés à se battre pour la liberté de porter le voile ici, qu’à combattre ces mollahs qui tuent pour l’imposer de force là-bas.

Il n’y a pas trois mois, l’extrême gauche Insoumise, et ses égéries hautaines, traquaient jusque dans leurs chambres à coucher les pauvres types qui avaient été rattrapés, même sans preuves, par la patrouille médiatique. La mort sociale et politique, quand ce n’est pas leur emprisonnement, était exigée au nom d’une parole sacrée qu’ils nous sommaient de croire.

Et voilà qu’une épidémie de butors dans leurs rangs vient de calmer leurs ardeurs guerrières, rend mutiques leurs féministes bavardes, et soudainement leur inculque les notions de vie privée et de présomption d’innocence. Voilà qu’ils comprennent, tout à coup, la hiérarchisation humaine et juridique des fautes, de la gifle jusqu’à la mort. Mais le peuple, à raison, ne pardonne pas à Tartuffe de se faire gentil homme, ou à Savonarole de plaider l’indulgence. Résultat: l’idéologie gauchisante aura réussi à pervertir les rapports entre les hommes et les femmes et installé la société de la délation et du soupçon gratuits et obligatoires.

Guerre des races, guerre des sexes, pollution des villes et des esprits: l’idéologie gauchisante est une calamité mentale et a fait de notre société postmoderne un triste champ de ruines. La ridiculiser pour de bon est un plaisir tout autant qu’un devoir.”

Post Scriptum, 21 d’abril del 2023.

Avui, a Le Figaro: “Immigration : «L’état d’urgence décrété en Italie est un message envoyé à l’Union européenne». Le 18 avril, la première ministre italienne Giorgia Meloni a décrété l’état d’urgence migratoire, pour une durée de 6 mois. Pour le professeur à la MIB School de Management de Trieste Stefano Pilotto, ce choix vise à pousser Bruxelles à prendre ses responsabilités face aux arrivées irrégulières.

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