Jaume Renyer

per l'esquerra de la llibertat

7 de juliol de 2020
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Consell de Drets Humans de l’ONU: quan els principis democràtics acaben en teatre de l’absurd

El Consell de Drets Humans de les Nacions Unides creat l’any 2006 està reunit a Ginebra des de començament de juliol amb una agenda arbitrària de temes a tractar. Com que la majoria d’estats de les Nacions Unides no tenen caràcter democràtic la composició resultant d’aqueix consell tampoc ho és. Les seves decisions són alienes als principis d’universalitat, proporcionalitat i no discriminació que haurien de guiar les deliberacions dels casos que afecten a països d’arreu del món, però dissortadament no és així. Israel és l’estat més vegades acusat de vulneracions dels dr3ts humans, i en canvi la Xina comunista és exculpada de crims contra els uigurs amb el suport de 46 estats (molts dels quals islàmics, Egipte, Aràbia Saudita, Palestina).

A la sessió de dijous vinent està previst examinar un informe segons el qual l’assassinat del general iranià Soleimani fou un acte il·legal i arbitrari imputable als EUA. Les víctimes d’aqueix militar genocida contra el seu propi poble, i els països veïns, no mereixen cap consideració. Sovint, els principis de legalitat i la divisió de poders que inspiren les nacions Unides només són tinguts en compte pels estats occidentals, mentre que els pertanyents a d’altres civilitzacions els ignoren i només els instrumentalitzen per afeblir-los. Les sessions del CDH acaben essent, dissortadament, peces del teatre de l’absurd.

Post Scriptum, 27 de maig del 2021.

Avui, The Times of Israel informa: ONU: le Conseil des droits de l’homme crée une commission permanente anti-Israël. “Vous ne pouvez pas être pro-palestinien si vous ne condamnez pas le Hamas”, a rappelé Meirav Eilon Shahar; Israël ne coopérera pas avec la commission.

Post Scriptum, 30 d’octubre del 2021.

Avui, a The Times of Israel i en cap mitjà occidental: Obsessive anti-Israel bias. Erdan rips up human rights report at UN podium.

Israel’s Ambassador to the United Nations Gilad Erdan chastised the United Nations Human Rights Council on Friday for its disproportionate condemnation of Israel, tearing up the organization’s annual report while at the podium. In a speech to the General Assembly, the Israeli envoy slammed the UNHRC for its “obsessive anti-Israel bias” during a special session at which the council presented its annual report. Since the establishment of the council 15 years ago, it has decided to blame and condemn Israel not 10 times like Iran or 35 times like Syria,” Erdan said. “The Human Rights Council has attacked Israel with 95 resolutions. Compared to 142 against all other countries combined.”

Post Scriptum, 7 de juny del 2022.

Un nou fascicle del culebrot permanent del Consell de Drets Humans contra israel i en favor de la causa palestina: Avui, The Times of Israel informa: UN probe blames Israel for perpetuating conflict with Palestinians. Member of open-ended Human Rights Council Commission of Inquiry says ‘ending occupation’ will break cycle of violence. I aporta l’enllaç al document per tal que tothom pugui constatar la manca d’equitat resumida en divuit pàgines: Report of the Independent International Commission of Inquiry on the Occupied Palestinian Territory, including East Jerusalem, and Israel.

Post Scriptum, 14 de juny del 2022.

Avui, a The Times of Israel: “Les USA et 21 pays dénoncent le rapport du CDH qui condamne Israël. L’ambassadeur américain déclare au Conseil des droits de l’homme que le rapport imputant la responsabilité à l’Etat juif est une preuve de partialité et renforce la polarisation”.

Post Scriptum, 6 d’octubre del 2022.

Avui, a Le Figaro: “Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU refuse de débattre de la Chine. Les États-Unis et leurs alliés ont enregistré un revers au Conseil des droits de l’homme de l’ONU qui a refusé jeudi de débattre de la situation en Chine, après d’intenses pressions de Pékin. Une dizaine de pays, dont les États-Unis et le Royaume-Uni, avaient demandé que le Conseil organise un débat sur la région autonome ouïghoure du Xinjiang, dans le nord-ouest de la Chine, où Pékin est accusé de crimes contre l’humanité. Mais le projet de décision a été rejeté lors d’un vote, avec 19 voix contre, 17 pour et 11 abstentions.

Post Scriptum, 29 de maig del 2023.

Pierre Saba, ahir, a Tribune Juive:  “Néfaste mécanique à l’ONU“.

Dire que l’ONU subit les influences de régimes autoritaires et islamistes est un doux euphémisme. Les conséquences sont dramatiques pour l’ONU comme pour la paix dans le monde. Le mode opératoire est inamovible. Les exemples israélien et taïwanais peuvent ébranler ces influences.

1- Influences néfastes subies par l’ONU

Influence de la dictature iranienne dénommée  “république islamique d’Iran sur le fonctionnement de l’ONU

En pleine répression, persécution, bastonnades, pendaisons publiques de femmes (d’hommes et d’enfants) en Iran, et au lendemain de la condamnation de l’avocate Nasrin Sotoudeh à la prison et au fouet, l’Iran vient d’être admise à la commission des Nations Unies (ONU) chargée des droits des femmes… La dictature des mollahs n’en est pas à la première gratification  reçue de l’ONU.

Influences des dictatures de la Ligue des États arabes et de l’Organisation de la Coopération islamique sur le fonctionnement de l’ONU

A coup de budgets illimités dans une ONU en pleine crise financière, les dictatures arabes et islamiques ont réussi leur œuvre de captation de l’organisation internationale, d’élimination de son éthique, de ses règles, de sa charte et de l’inversion de sa norme de Droit par l’imposition de la loi de la force et de la haine.

2- Les conséquences de ces influences

Dans la plupart des dossiers, la prohibition de résolution des conflits par voie de guerre est violée. La conséquence  principale est la primauté des Etats et groupes d’Etats les plus fortunés au détriment des plus faibles.

Cette politique de mensonges et de manquements s’applique par exemples non-exhaustifs, notamment mais pas uniquement, à l’abandon par l’ONU de la république d’Arménie, victime d’un blocus turc, du Kurdistan qui attend son indépendance depuis 1918, du nord de Chypre occupée par la Turquie, d’Israël incriminé … d’appliquer le Droit international public en matière d’acquisitions de territoires conquis sur l’ennemi agresseur et vaincu, de la démocratie taïwanaise excommuniée de la “communauté internationale” au profit de la dictature chinoise, etc, etc.

Le mode opératoire

Le mode opératoire fonctionne par un surfinancement en provenance des dictatures pétrolières. C’est par prestidigitation financière que l’ONU en vient à culpabiliser les Etats agressés et innocente les Etats agresseurs!

3- Deux exemples

L’exemple israélien

Israël est l’État qui concentre à l’ONU les violences les plus vives, les plus exacerbées et les plus itératives, sur une prétendue culpabilité infondée en Droit et de faits jamais avérés.

Avec la complicité du secrétaire général de l’ONU, l’Assemblée générale de l’organisation se déchaîne particulièrement à l’encontre de l’Etat d’Israël qu’elle ne se pardonne pas d’avoir créé,  d’être régulièrement agressé par des armées arabes dont les milices palestiniennes depuis 1948, de subir le terrorisme, les missiles, et les attentats, et qu’elle incrimine chaque semaine sous les prétextes les plus divers, jamais attestés, toujours validés!

Dans ce domaine comme dans d’autres, l’ONU nie la réalité, renie et viole ses propres textes constitutifs, sanctionne le droit d’Israël à exister et glorifie le comportement délictuel de l’Autorité palestinienne, dictature en laquelle règne par la force son refus de l’autre, son antisémitisme, son homophobie, sa discrimination confessionnelle et sa haine des libertés publiques.

A cet effet, et au titre de  sa propre identité et de ses propres lois, les instances administratives, exécutives et de contrôle de l’ONU sont  inexcusables et impardonnables.

Dans ces anormales conditions, Israël pourrait modifier son système de défense en un système de comparaison de Droit et d’éthique avec l’ONU et les dictatures qui la  phagocytent.

Cesser de se défendre le dos au mur et point par point sur des diffamations lui permettrait de quitter la sphère illégitime de culpabilité que lui imposent les autocraties hostiles à son existence.

Comparer son éthique et son régime législatif  à celui de l’ONU et des États qui la capturent renverserait la charge de la preuve à son normal avantage.

Israël gagnerait à diffuser son régime de droits et de libertés parmi les plus étendus au monde y inclus envers ses publics ennemis.

L’ONU serait désarmée et réduite à justifier des accusations diffamatoires aisément déblayables par les experts les plus anti-israéliens!

L’exemple taïwanais

A la différence de l’Etat d’Israël, la république de Chine-Taïwan n’est pas membre de l’ONU qui l’en a exclue à l’avantage de la “république populaire de Chine”-Pekin. Seuls treize États entretiennent des relations diplomatiques avec Taïwan. L’acharnement de l’ONU contre Taïwan est donc différent de celui déployé contre Israël.

Il consiste non en des diffamations diplomatiques et militaires comme c’est le cas avec Jerusalem mais avec la fermeture hermétique et contrôlée de toute relation ONU-Taïwan.

La démocratie taïwanaise est si isolée par l’ONU que pendant la pandémie de covid, elles s’est vu fermées toutes les aides, collaborations et solidarités de l’Organisation onusienne de l’OMS (Organisation – Mondiale-de-la -Santé)

Pourtant, “in fine”, la même OMS a dû, dans un élan contradictoire, malaisé et hallucinatoire, reconnaître Taïwan comme premier État au monde pour la prophylaxie, le traitement, la méthode et la mise à l’écart de pandémie par les méthodes de démocratie médicale.

Ni l’absence de relations diplomatiques et médicales imposée par l’ONU, ni son inhumaine interdiction de toutes collaboration et aide entre la démocratie taïwanaise et l’OMS n’ont empêché ni n’entravent Taïwan aux réussites pandémiques (C19),  aux prouesses technologiques et aux relations commerciales avec le monde entier… y compris avec Beijing,  adversaire suprême!

4- ONU, dictatures, finances et mode opératoire

De nombreuses nations, démocratiques de surcroît, subissent de plein fouet la maîtrise belliciste, autoritaire et idéologique de l’ONU. Les exemples d’israël et de Taïwan indiquent la possibilité de faire fi par des voies et situations différentes d’une ONU en rupture avec sa Charte, la réglementation et le Droit international public.

A l’indignation régulière et impuissante face à l’ accaparement  contre-légal et contre-nature de l’ONU par de sanguinaires dictatures peut succéder l’initiative démocratique. Les diffamations des démocraties honnies (Israël, Taïwan, etc) par les majorités automatiques de l’organisation nuisent à la paix, profitent à des régimes autoritaires.

Taïwan a été exclue injustement du concert des nations pour des raisons démographiques et politiques contraire aux principes de l’ONU.

Israël subit des diffamations de et dans l’ONU. Par la grâce de la finance et de la prévarication, tout le monde le sait et personne ne dit mot!

Rien n’oblige Israël, Taïwan ni les autres démocraties ostracisées et incriminées sur les initiatives de leurs ennemis et des ennemis des principes de l’ONU à se défendre inutilement face aux agressions qu’elles ont à souffrir.

Ces démocraties peuvent plutôt  user de leur temps à attaquer frontalement la nature dictatoriale, agressive des ces régimes qui tentent d’étendre à l’extérieur les tortures qu’ils imposent à leurs propres peuples.

Il s’agit d’une riposte nuisible  aux influences des dictatures qui dirigent désormais en fait comme en Droit l’Organisation-des-Nations-Unies.

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