Els mitjans públics catalans va difondre (cofois i superficials en aqueixa matèria) el proppassat 12 d’aqueix mes una acció simbòlica protagonitzada pel moviment de les armilles negres (gilets noirs): l’ocupació del Panteó de París. Es tracta d’un col·lectiu així denominat des del novembre de l’any passat que reclama “papers per a tothom”, és a dir, la regularització i l’atorgament de condicions de vida dignes per a totes les persones residents a França sense permís d’entrada (probablement centenars de milers).
La resposta de les autoritats ha estat defugir el problema, una actitud irresponsable com descriu Gilles-William Goldnadel en aqueix article publicat a Le Figaro tres dies després dels fets: “Panthéon, Carola Rackete: l’étrange complaisance de l’État”. Més encara, quan ahir els gilets noirs es van afegir als gilets jaunes (col·lectius protestaris autòctons empobrits) per manifestar-se amb la comunitat afro-musulmana contra la violència policial arran del cas Adama Traoré. Un cas de “lluites compartides” que ja es comencen a propugnar -inconscientment- a casa nostra.
Estem assistint a la desconstrucció de l’estat-nació francès, un procés que objectivament ens interessa si volem reconstruir la nació catalana, però que pot ser un arma de doble tall ja que aqueixos factors desestructurants ho poden ser també de la catalanitat. Els pobles que prioritzen la seva supervivència sense negar la solidaritat, com Israel, estudien com encaixar el fenomen immigratori vers Occident. Res d’això està fent la República francesa, ans al contrari activa el principi de fraternitat per acollir universalment sense tenir la capacitat per a assumir aqueix repte i sense mesurar els conflictes intercomunitaris que emergeixen al seu si.
Post Scriptum, 15 de març del 2020.
L’assagista Emmanuel Todd ha publicat un llibre tituat, “Les luttes de classes en France au XXIe siècle”, on prediu que el moviment del gilets jaunes és l’inici d’un cicle de canvi polític de cinquanta anys (2018-2068).
“Les Gilets jaunes ont pour point commun dominant d’être comme extérieurs à la sphère étatique ou, du moins, à ses status les plus s<ùrs. On a relevé que, comme dans le cas des Bonnets rouges bretons, les petits patrons ont pris une part active aux débuts du mouvement. Il y eut parmi eux aussi des petits commerçants et, sutout, un nombre considérable de travailleurs salariés précaires en situation d'incertitude et qui n'étaient protégés par aucun statut de type fonction publique. Le mouvement des g<ilets jaunes s'est caractérisé par un épicentre dans le secteur privé. Cet élément contribue à comprendre la réserve des profs, la non participation de ceux que protège la fonction publique.
Nous retombons sur le modèle d'une société ou le problème central n'est pas le monstre néoliberal, mais bien plutôt un État qui dévore la société et qui, pas inadvertance idéologique et burocratque, menace soudain de mort sociale, par des taxes, le splus fragies, qui sont souvent du côté de l'entreprise, salariés ou tout petits entrepreneurs" (pàgina 350).
Post Scriptum, 24 de juliol del 2021.
Avui, Le Figaro es pregunta: “Covid-19 : les anti-passe sanitaire sont-ils les nouveaux «gilets jaunes» ? Tout avait commencé en octobre 2018. Une poignée de mécontents s’élevait contre la hausse du prix des carburants, avant d’initier un mouvement social spontané et non structuré aboutissant à une série de manifestations massives dans toute la France. Le mouvement anti-passe sanitaire ressemble à s’y méprendre à celui des «gilets jaunes» à ses débuts. Cette fois, la cause du mécontentement n’est pas économique mais sanitaire, avec un versant libertaire.
Quelques jours après l’allocution d’Emmanuel Macron lundi 12 juillet, au cours de laquelle il a annoncé la vaccination obligatoire pour les soignants et l’extension du passe sanitaire à la plupart des lieux de vie et de culture, quelque 114.000 personnes – dont 18.000 à Paris – se sont rassemblées pour protester contre une mesure jugée liberticide. Ce samedi encore, ils étaient près de 161.000 manifestants à manifester partout en France, selon le ministère de l’Intérieur.”
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