Jaume Renyer

per l'esquerra de la llibertat

21 d'abril de 2020
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El retorn del proteccionisme d’estat en detriment de la globalització

La crisi del coronavirus impacta plenament en les capacitats dels estats-nació que reaccionen segons les respectives cultures polítiques, en el cas de França amb una administració mastodòntica i centralitzada que exerceix un control abusiu sobre la vida econòmica i social, la tendència és al reforçament del paper de planificador estratègic de l’Estat, com assenyala aqueix article aparegut a Le Figaro d’avui mateix Marie-Françoise Bechtel: “Comment s’en sortir par le haut ?“. Aqueixa antiga directora de l’ENA proposa també retornar al proteccionisme estatal i la renegociació dels tractats de la Unió Europa.

Post Scriptum, 22 d’abril del 2020.

Yves Perez, economista i autor de l’assaig “Les verus du protectionnisme” (L’Artilleur, 2020) ratifica a una entrevista publicada avui per Le Figaro el retorn del proteccionisme: ” Pour sortir de la crise, il faut rapatrier nos productions quoi qu’en pense l’Europe”.

Post Scriptum, 9 de novembre del 2020.

Amb motiu del cinquantenari de la mort del general de Gaulle els mitjans francesos van plens d’articles laudatoris i enyoradisos, però també de propostes polítiques com aquesta de Max-Erwann Gastineau, publicada per Le Figaro: Quelle était la philosophie politique du Général de Gaulle?, que reivindica el capteniment de l’estadista francès per “trouver une troisième voie entre libéralisme et communisme”.

Post Scriptum, 30 de maig del 2021.

Jean-Loup Bonnamy, ahir a Le Figaro: “Anniversaire du «Non» au référendum de 2005: retour sur un tournant historique.

Post Scriptum, 2 d’octubre del 2021.

Ahir, a Le Figaro Laurent Herblay exposava les tesis del seu darrer assaig: «Pour une remise à plat du système économique actuel».

Post Scriptum, 9 de desembre del 2021.

Christian Saint-Etienne és un economista i analista polític francès que acaba de publicar l’assaig, “Le libéralisme stratège” a Éditions Odile Jacob, on proposa una estrategia de reindustrialització i d’inversió en la recerca lligada al desenvolupament. Ahir va publicar aqueix article a Le Figaro: «Comment refaire de la France une puissance économique grâce à une politique de redressement productif».

La France est désormais à droite et l’élection présidentielle se gagnera à droite. Telle est la leçon implacable de la primaire des Républicains. La question centrale à traiter est celle des choix économiques et sociaux. Le but à atteindre est simple et représente un immense défi : refaire de la France une puissance économique majeure, au sein d’une Europe souveraine, grâce à une politique de redressement productif. Or, seul un sérieux coup de reins peut permettre au pays de se redresser.

Je propose ici une plateforme qui puisse rassembler les forces de droite et séduire les individualités de gauche qui veulent préserver une France laïque et républicaine. Deux contrats doivent être explicités pendant la campagne présidentielle : productif et social.

La réindustrialisation par l’innovation, la numérisation et la robotisation du système productif est une nécessité impérieuse. La part de l’industrie manufacturière française a baissé de 20% dans les exportations de la zone euro, de 30% dans le PIB de la France et notre part dans les exportations mondiales de biens et services a baissé de 40% au cours des vingt dernières années. C’est un effondrement historique.

Le gouvernement a annoncé un plan France 2030, doté de 30 milliards d’euros déployés sur 5 ans pour atteindre 10 objectifs d’ici 2030 afin de décarboner ce qui nous reste d’industrie et favoriser l’innovation. Ce plan est davantage un outil de communication qu’une stratégie de réindustrialisation. Cette dernière passe par la création d’un ministère de l’Industrie, de l’Énergie et de l’Innovation ayant la main sur la politique de recherche et développement, de formation scientifique et technique, et d’incitation massive à la numérisation et robotisation de l’agriculture, de l’industrie et des services afin de doubler l’augmentation de la productivité nationale pour permettre au pays de retrouver rapidement une croissance de 2% par an. Le budget alloué doit être de 30 milliards d’euros par an, à comparer au budget de protection sociale de 850 milliards d’euros en 2022.

L’effort national de Recherche et Développement doit rapidement tendre vers 3% du PIB. Il faut créer une vingtaine de collèges universitaires, de 10.000 étudiants chacun, de formation au numérique dont le codage et les services informatiques de conception et de production. La politique de réindustrialisation devrait s’appuyer sur une dizaine de filières d’excellence (défense, informatique et robotique, chimie, pharmacie, appareillages médicaux, énergie, agroalimentaire, transport, aviation et espace, finance de fonds propres). La fiscalité des entreprises doit être adaptée pour favoriser l’essor de l’activité. Les impôts de production devraient baisser de 20 milliards d’euros en trois ans. Le taux d’impôt sur les sociétés doit revenir à la moyenne européenne. Le prélèvement fiscal libératoire devrait devenir obligatoire au taux de 25%. La transmission des entreprises devra être facilitée.

À ce contrat productif répond un contrat social de mobilisation du pays. La réforme des retraites (64 ans d’âge de départ) doit permettre d’économiser 25 milliards d’euros par rapport à la tendance actuelle au bout de 6 ans. La transformation des minima sociaux en accompagnement de la reprise d’une activité, pourrait permettre de remettre 1 million de personnes au travail sur la même durée, ce qui améliorerait les finances publiques de 15 milliards d’euros (baisse des prestations et hausse des cotisations). Au bout de 6 ans, l’amélioration est de 40 milliards d’euros par an (25 + 15).

La réforme de l’école, prenant en compte les acquis de la science depuis vingt ans, doit permettre de s’assurer que tous les élèves maîtrisent les trois compétences – lecture, écriture, calcul – à la fin du CE1. Un effort considérable de formation des maîtres du Primaire, une rénovation des enseignements techniques et la professionnalisation du Supérieur devront être financés par des compléments budgétaires atteignant 10 milliards d’euros au bout de 6 ans.

Ces deux contrats fonderaient une nouvelle attractivité du pays. L’ensemble des droites pouvant se retrouver sur ce programme au 1er tour des présidentielles dépasse 45% de l’électorat. La gauche éclairée peut s’y joindre. Le moment de l’action est venu.

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