Jaume Renyer

per l'esquerra de la llibertat

7 de gener de 2019
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La crisi d’estat de França, la comunitat jueva i Israel

La República francesa està en ple declivi en tots els àmbits: econòmics, social i internacional, però no se n’està en plena crisi de les armilles grogues d’atorgar quantioses subvencions a l’ANP mentre no pot satisfer les demandes dels seus propis ciutadans. França participa en primera línia de l’intifada diplomàtica permanent contra Israel (l’estat més reprovat a l’ONU l’any passat amb 21 resolucions en contra, mentre que Síria o Iran només n’han tingut una cadascú) i critica sistemàticament les decisions del govern israelià en relació al conflicte amb els palestins. I això que la policia francesa ha hagut de comptar amb l’ajut determinant de la intel·ligència israeliana per desarticular l’agost passat atemptats iranians a París contra l’oposició al règim dels aiatol·là.

Ara, els polítics i la premsa israeliana es regiren contra l’intervencionisme francès aconsellant a la comunitat jueva francesa que abandoni el país i retorni a Israel davant la creixent judeofòbia i els atemptats jihadistes dirigits específicament en contra seva, però a més gosen publicar informacions com aquesta del diari Arutz Sheva del proppassat 4: “Looks like France needs Israe’s help to restore peace“. Una figura intel·lectual com Manfred Gerstenfeld (sovint esmentat en aqueix bloc) publica ahir a l’edició francesa de Jewish Forum aqueix punyent article: “Israël peut réagir à l’arrogance de la France“.

Post Scriptum, 7 de maig del 2019.

Charles Rojzman publica avui a Causeur aqueix article frapant: “L’islamisme est une extrême droite antisémite”.

Post Scriptum, 7 de gener del 2024.

Francis Moritz va publicar el proppassat 28 de novembre aqueix article a Tribune Juive on resumeix la situació a França de de la matança del 7 d’octubre a Israel: “Antisémitisme, anti sionisme, anti-djihadisme, L’Aveuglement”.

Le pogrom du 7 octobre a été le révélateur, le catalyseur des haines accumulées, des frustrations, des ressentiments pour certains de nos compatriotes. La manifestation très silencieuse contre l’antisémitisme qui a réuni 100.000 participants est un semi-échec pour une population en Ile de France de l’ordre de 15 millions, soit moins d’un pour cent. Quant au reste de l’hexagone c’est tout aussi éloquent, moins de 100.000 participants pour plus de 50 millions de citoyens. Autant dire une indifférence quasi totale de la très grande majorité.

Ne nous y trompons pas ! Elle intervient alors que plus de 1.500 actes antisémites ont été commis en un mois. Ce que les absents ou les indifférents ne voient pas ou ne veulent pas voir, s’en prendre au petit nombre de compatriotes Juifs, c’est se tromper d’adversaire. Le ver est déjà dans le fruit, il a même essaimé et pris pied partout dans le pays. Le massacre terroriste et barbare du 7 octobre n’est que la répétition de ce qui nous guette.

Ce ne sont pas les Français de confession juive qui depuis trois décennies ont frappé nos concitoyens (les blancs, les rouges, les jaunes, les croyants, les athées, sans savoir s’ils étaient circoncis)

“Depuis 2012 les attentats terroristes ont causé la mort de 272 personnes, de très nombreux blessés. 74 ont été déjoués”. Source DGSI. La menace djihadiste visant l’Hexagone”. Hors meurtres non catalogués terroristes.

Nous sommes désormais victimes de la confluence d’un terrorisme endogène, aggravée par des attaques exogènes. Pour s’en persuader, si l’on avait encore des doutes, référons-nous à ce que la DGSI, dont le travail est considérable, avait déjà clairement formulé dès 2018:

La pénétration de l’Islam fondamentaliste en France

Ce rapport était “adressé à l’ensemble des ministères, des hauts fonctionnaires, des préfectures, tous les services de l’État, tous les représentants des partis politiques des 2 assemblées”: Il s’agit d’un document semi-public, auquel tous les citoyens peuvent accéder. Il ne semble pas avoir été suffisamment diffusé.

Les lecteurs intéressés pourront facilement en retrouver l’intégralité. En substance, rappelons ses points forts qui ne peuvent que nous inquiéter un peu plus si nous ne l’étions pas déjà suffisamment. “L’Islam fondamentaliste atteint en France un seuil critique d’influence qui fait désormais peser un véritable danger sur la vie démocratique”. Tout ce qui suit s’est développé et amplifié.  Ce qui s’est passé le 7 octobre n’est hélas rien d’autre que ce qui peut encore se passer sur notre territoire comme cela s’est déjà produit, mais on semble l’oublier ?

Le risque ultime que font peser les quatre mouvements islamistes les plus actifs – Frères Musulmans, salafistes, tabligh, turcs – est l’avènement d’une contre-société sur le territoire national.  La puissance des réseaux islamistes et leur prolifération sont la résultante d’une incapacité chronique à analyser leur stratégie et leurs moyens d’action de manière globale dans des champs aussi névralgiques que l’éducation, le monde de l’entreprise, le contrôle des lieux de culte, internet et les réseaux sociaux, les œuvres caritatives.

Les mouvances islamistes en France

Les Frères Musulmans représentent le mouvement le plus structuré et le plus influent. Le mouvement salafiste, hétérogène, s’il ne dispose pas de structure organisationnelle, connaît une croissance exponentielle. 118 villes ont une empreinte salafiste illustrée par des salles de prière ou des associations affiliées ou des lieux de propagande tels librairies et bibliothèques.  Ils font de l’éducation une priorité absolue. Depuis la petite enfance où on relève de nombreux cas de radicalisme précoce. Le manque de contrôles rigoureux demeure une porte ouverte aux manipulations qui s’ensuivent. On en connaît les conséquences ! , puis de l’école à l’université, ils tiennent à ce que les jeunes ne soient pas “prisonniers” de programmes, d’instituteurs et de professeurs dont la laïcité et la rationalité sont étrangères à leur vision de l’Islam. A titre d’exemple, Am-Qaradawi érige le travail pour l’éducation comme “important pour la formation de cadres qu’une avant-garde islamique qui élèvera la génération qui aspirera à la victoire”. On identifie 3 types de structures d’enseignement, majoritairement des écoles privées, des écoles coraniques ainsi que des organismes d’enseignement en ligne.

Le mouvement Tabligh, acteur majeur de la réislamisation des banlieues dans les années 70, s’appuie sur une prédication et un prosélytisme de terrain auprès de populations très fragilisées.

Le mouvement turc est la quatrième communauté étrangère, très implanté dans l’est, elle peut s’appuyer sur un important réseau de communautés en Europe et de financements, très soutenu et poussé par le président turc au pouvoir.

Leur dénominateur commun est la volonté d’opérer un changement profond dans les rapports des français de confession musulmane, à la citoyenneté, à la démocratie et au vivre ensemble. Les vecteurs d’influence utilisés par les réseaux évoluent. Certains, comme la guerre informationnelle, médiatique et l’internet, deviennent absolument primordiaux.

La rhétorique comme outil

Une guérilla rhétorique:  “L’un des points centraux de la pénétration des Frères Musulmans dans la communauté musulmane et la société française est centré sur une tactique redoutable de guerre terminologique avec un double objectif, une stratégie de victimisation systématique de la communauté musulmane fondamentaliste et un positionnement de défenseur de ladite discrimination. L’utilisation du retournement rhétorique des thématiques républicaines et l’appropriation des thématiques antiracistes, de sorte que l’ensemble de la population se trouve potentiellement influençable par leur idéologie.

Exploitation chez les jeunes musulmans d’une vision sectaire du monde, entre hypocrisie et complotiste. Un grand nombre de musulmans manifeste une profonde absence d’intérêt pour la politique notamment chez les jeunes, ce qui entraine chez ces derniers un besoin de recréer une communauté de substitution. Ce qui se traduit aussi par une solidarité vis à vis des autres musulmans victimes de “l‘impérialisme occidental”  selon la formule consacrée. La solidarité avec la communauté palestinienne et la haine d’Israël et par extension des juifs s’inscrit dans ce schéma.

“Fort de ses 12.000 membres, le CCIF(collectif contre l’islamophobie en France) est le centre névralgique d’un véritable combat sur les réseaux sociaux contre les ennemis idéologiques de l’islam politique. Il utilise un langage ambivalent, selon les évènements ( attentats, violences notamment). Il exprime une volonté de détruire l’adversaire idéologique. Il est désormais omniprésent sur les nouveaux terrains du Jihad judiciaire, Numérique, Médiatique.

L’application des lois en vigueur

Au plan judiciaire, il est important que les juristes prennent dès maintenant en compte le phénomène religieux: “les salariés savent désormais que l’entreprise privée n’est pas un lieu où la neutralité s’applique et entendent exprimer leurs convictions religieuses”. Le cas de la RATP  est symptomatique de l’obsession de la garantie de la liberté et ne doit pas entrainer la faiblesse dans la lutte contre les intégrismes.  Les islamistes s’appuient sur diverses organisations comme l’Organisation de la coopération islamique, la Ligue islamique mondiale, l’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture; les FM aspirent à imposer la pratiqua de l’Islam dans le monde du travail. Il s’agit de prier notamment pendant les heures de travail sans retenue de salaire. Il s’agit bien d’un véritable projet de société sous couvert de droits à la liberté religieuse, telle que formulé par ces organisations. On peut affirmer que la liberté religieuse peut être limitée dans trois grands domaines : Hygiène et sécurité, ce motif est généralement reconnu comme légitime. Le port de signe religieux peut également être interdit lorsqu’il est susceptible de présenter un risque pour le salarié lui-même ou pour autrui. Contact avec la clientèle : de tous les justificatifs envisageables, celle-ci est la plus discutée.

Pressions et menaces

Le but ultime de la stratégie de l’intimidation n’est pas nécessairement la victoire judiciaire elle-même, mais de faire taire et de paralyser le discours journalistique, politique, universitaire, médiatique critique ou hostile vis à vis de l’islamisme. L’exemple de “Charlie Hebdo” est emblématique de cette stratégie. Les cibles sont aussi bien politiques, telle personnalité fait l’objet d’une plainte pour “injures raciales”.  Si un de ses dirigeants fait l’objet de procédures judiciaires, son objet est à peine évoqué dans les médias et sites relevant de ces organisations. Il y a des milliers de faux comptes qui distillent leur idéologie, par X/Twitter, Facebook, Tik Tok, YouTube. La radicalisation religieuse par le sport est le premier facteur de radicalisation, contrairement à l’objectif premier qui est l’intégration et le vivre ensemble. On constate une dérive croissante de l’influence islamiste qui débouche sur une orientation communautaire, de façon à boucler la boucle. Depuis la vie en communauté, par l’éducation et le sport, la jeunesse est prise en main. C’est même devenu dans certains cas une filière vers un Djihad militant de combat !  La non-mixité dans les lieux publics est un autre vecteur de cette dérive communautaire et radicale, malgré les efforts souvent stériles pour modifier la situation.  Last but not least, il existe aussi un certain nombre d’ONG qui s’inscrivent dans les mêmes démarches.

Il s’agit donc bien d’un mouvement de grande envergure. La situation est beaucoup plus sérieuse que ce que certains laissent croire, il est grand temps d’en prendre conscience. Nous étions côte à côte, nous sommes face à face . 

 

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