Jaume Renyer

per l'esquerra de la llibertat

28 de setembre de 2018
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Algèria àrab-musulmana (1962-2018)

Jean-Pierre Lledó és un assagista i director de cinema franc-algerià (esmentat sovint en aqueix bloc) d’ascendència catalana i jueva, militant comunista i del Front d’Alliberament Nacional, fins que fa una dècada va deixar definitivament la terra natal per instal·lar-se a França des d’on analitza i divulga els esdeveniments d’Algèria.

Abans d’ahir va publicar un article punyent a Causeur titulat “Et le FLN instaura une Algérie arabo-musulmane” on crítica l’arabització i l’islamització del règim de partit únic instaurat a partir de la independència l’any 1962 i que arriba, agonitzant, fins a la crisi actualment en curs i de resultat tan incert com la capacitat del president Bouteflika. Jean-Pierre Lledó defensa els drets de la minoria amazic i denuncia l‘eradicació de la presència jueva mil·lenària per part d’un sistema clànic totalitari amb aparença parlamentària en fallida multidimensional:

On sait qu’en Algérie la justification du choix de la lutte armée par l’impraticabilité de la voie politique est devenue un dogme indiscutable et indiscuté. Jusqu’à aujourd’hui. Or, cette « vérité » reprise sans esprit critique par nombre de spécialistes français de l’histoire algérienne n’est qu’un gros mensonge.

Il suffit pour s’en convaincre de mettre en coordonnées, des années 1920 aux années 1950, la croissance du nombre des associations, politiques, syndicales ou autres, de leurs adhérents, du nombre de meetings, de défilés et des participants à toutes sortes d’élections, du nombre de journaux, y compris nationalistes et communistes, du nombre de revues intellectuelles et artistiques, de livres édités, de galeries, etc. pour voir se dessiner les courbes uniformément ascendantes de la politisation de toutes les populations, mais aussi de leur cohabitation tranquille. Démonstration mathématique que la voie pacifique, loin d’être impraticable, était au contraire en train d’ouvrir des horizons nouveaux à des millions de gens de toutes origines, les intellectuels jouant un rôle catalyseur…

La paix dont on ne voulait pas

Et contrairement à ce que certains ont dit, les intellectuels non-musulmans, libéraux ou communistes, humanistes, pacifistes, de gauche ou apolitiques avaient les meilleures relations avec leurs collègues musulmans, de Mouloud Féraoun à Emmanuel Robles, de Mohamed Dib à Jean Pélégri, de Kateb Yacine à Jean-Pierre Millecam, de Malek Haddad à Jean Sénac, de Mohamed Khadda à Sauveur Galliéro, de Mohamed Issiakem à Louis Bénisti, et j’en passe des dizaines d’autres à commencer par le grand frère incompris Albert Camus qui, pourtant, voyait mieux et plus loin que tous. Cette histoire intellectuelle de l’Algérie des années 30, 40 et 50, personne n’a osé la faire, et pour cause, elle ferait éclater les dogmes islamo-nationalistes, et l’idéologie manichéiste de ces historiens qui se proclament « anticolonialistes ».

On pouvait imaginer alors qu’une telle évolution de la cohabitation et de la politisation de la société algérienne où s’apprenaient peu à peu les rudiments de la démocratie (on ne frappe ni on ne tue son adversaire, mais on l’écoute avant de le contredire, et éventuellement on peut même le ridiculiser par l’ironie ou la caricature), comme en témoignent toutes les rubriques des journaux de cette époque, aurait pu déboucher sur une indépendance soft qui n’aurait porté préjudice à aucune des populations, ni aux liens avec la France, et qui aurait épargné à tous tant de sang et de misères, et surtout pour l’Algérie, tant de régressions ultérieures.

Au lieu de quoi nous avons eu la guerre. En privilégiant la lutte armée, on a marginalisé et délégitimé les élites politiques algériennes, toutes idéologies confondues, puis transmis le pouvoir aux militaires et aux extrémistes de tous bords. Scénario décrit avec précision par le trop lucide Camus. Et l’Algérie paye jusqu’à aujourd’hui la note.

En l’absence d’une société civile détruite par la première guerre des années 50, puis par la gouvernance totalitaire post-indépendance, enfin par la deuxième guerre des islamistes dans les années 90, l’Algérie continue d’être pilotée par une police politique originellement appelée SM (« Sécurité militaire »), omnisciente, omniprésente et omnipotente, mais qui pour donner le change place à la tête de l’Etat des potiches, quand ce ne sont pas des fantômes comme avec l’actuel Bouteflika, ne reculant même pas devant leur assassinat lorsqu’ils ont des velléités d’indépendance, comme ce fut le cas avec Boudiaf.

S’algérianiser, c’est à dire s’arabiser

Dans ce nouveau contexte du déclenchement de la « guerre de libération », le 1er Novembre 1954, que pouvait donc le Parti communiste algérien, où contrairement aux partis islamo-nationalistes, l’on ne devait pas jurer sur le Coran pour adhérer et où l’on pouvait donc être musulman, juif ou chrétien ? Que pouvait donc un parti qui se réclamait des valeurs républicaines modernes, dans un environnement où les neuf dixièmes de la population se voulait « arabo-musulmane », laquelle trente années après l’indépendance accordera la majorité de ses suffrages à un mouvement islamiste dont Daech n’est qu’une pâle copie ?

Le Parti communiste algérien (PCA) ne pouvait que se soumettre ou disparaître. Et c’est ce qu’il fit, il se soumit. Et, depuis plus de deux décennies, on peut même dire qu’il a disparu, après avoir réapparu clandestinement en 1966, sous le nom de Parti de l’avant-garde socialiste (PAGS). La soumission idéologique du PCA avait d’ailleurs commencé quelques années plus tôt, dès la fin de la Deuxième Guerre mondiale, à la suite des évènements de Sétif en mai 1945.

Les islamo-nationalistes avaient organisé une insurrection qui visa essentiellement la population civile non-musulmane (plus de 120 morts) et qui devait mener un « gouvernement provisoire » devant la tribune de la Conférence de San Francisco, alors qu’en ce printemps-là, elle était en train de poser les fondements de la future ONU. En réaction, et sous le drapeau français, les Tirailleurs sénégalais et les Tabors marocains se livrèrent à une répression impitoyable (6 000 à 8 000 tués) comme en témoignent tous les anciens de cette région.

Sur le moment, le PCA (dont le secrétaire de Sétif, Albert Denier, avait eu les poignets tranchés, sans doute parce que facteur et membre de la fanfare municipale), taxa cette insurrection irresponsable de « fasciste ». Mis sur la défensive à cause de ces propos, le PCA fit tout pour faire amende honorable et trouva un bouc émissaire : la proportion trop importante des non-musulmans dans ses rangs. Il allait falloir « s’algérianiser », c’est-à-dire en fait s’arabiser…

Le PCA, un dhimmi comme un autre ?

Le PCA renonçait ainsi de fait à sa vocation internationaliste pour faire sienne lui aussi la stratégie ethnique des nationalistes. Et le déclenchement de la guerre en 1954 accentuera ce renoncement. Mais du coup, il ne pouvait plus se distinguer en tant que seul parti portant le projet d’une Algérie plurielle et ne pouvait plus se prévaloir de représenter le prolétariat non-musulman. Sur l’autel d’une Algérie indépendante et socialiste qu’il appelait de ses vœux, il sacrifia donc son projet et son électorat pied-noir et juif. Les militants communistes non-musulmans, eux, avalèrent la couleuvre avec discipline, on les avait habitués à ça, le Parti avait toujours raison.

On pourrait certes objecter que le PCA exprima ses réserves quant à la politique du terrorisme urbain pratiqué par le FLN contre la population civile chrétienne et juive. Il y a de nombreux écrits qui le prouvent. Mais il est tout aussi vrai que jamais il ne la condamna, et que jamais il n’en fit une condition du maintien de son appui au FLN. La raison en est très simple : le FLN-ALN l’aurait liquidé en quelques semaines. Quand on sait comment le mouvement MNA de Messali Hadj, pourtant chef divinisé du nationalisme algérien depuis les années 30, fut liquidé, on peut imaginer ce qui serait advenu des communistes dont plusieurs membres furent assassinés sans état d’âme par l’ALN dès leur arrivée dans le maquis des Aurès (Laid Lamrani, Georges Raffini, André Martinez, Abdelkader Belkhodja et Roland Siméon).

Cependant et à moins d’être contredit par des historiens qui auraient obtenu des documents le prouvant, on ne peut pas dire non plus, comme je l’ai lu en plusieurs endroits ces derniers temps, que « Maurice Audin était un collaborateur des terroristes », ou que « le PCA avait aussi participé au terrorisme FLN ». Comme preuve, on cite les noms de l’étudiant en médecine Daniel Timsit et de l’ingénieur Giorgio Arbib qui effectivement montèrent un laboratoire de fabrication de bombes et formèrent plusieurs militants du FLN… Sauf que ces deux-là étaient en rupture de ban avec le PCA auquel ils reprochaient ses réserves, sa mollesse et son refus de se fondre entièrement dans le FLN… !

A ma connaissance l’on peut affirmer que le PCA n’incita, ni n’organisa de sa propre initiative aucun acte de terrorisme « aveugle » contre des civils (comme c’était la règle pour le FLN), à l’exemple de son militant Fernand Iveton qui, malgré les risques et les dangers, renvoya la bombe qu’on venait de lui remettre afin de faire retarder l’heure d’explosion après le départ des ouvriers de son usine (la bombe sera désamorcée, lui-même arrêté, mais il n’en sera pas moins guillotiné).

Pour autant, le PCA peut-il se soustraire à l’accusation de complicité avec une organisation de tueurs, célébrés comme des combattants de dieu, (« moudjahidine »), alors qu’au plus fort du terrorisme urbain du FLN, en 1956, il signa un accord « d’alliance » avec lui ? Cet « accord » arraché à un FLN plus que rétif à l’idée de se laisser infiltrer par les communistes, mais qui espérait en retour obtenir plus facilement la caution et le soutien du « camp socialiste », ne prévoyait aucune participation communiste à l’élaboration de la stratégie du FLN et encore moins, comme on peut l’imaginer, un partage d’autorité. Le PCA venait de se comporter comme tous les dhimmis du monde musulman (catégorie islamique pour désigner la soumission des « gens du livre » auxquels on doit protection, moyennant impôt et acceptation de diverses humiliations dans la vie quotidienne).

Histoires à ne pas dire

Une des clauses de cet « accord » était que les militants communistes qui rejoindraient les maquis devaient s’intégrer dans l’ALN à titre individuel, et en coupant tout lien organique avec leur parti. De ce fait, si l’on peut décharger le PCA de l’accusation de terrorisme, on ne saurait en faire autant de la totalité de ces communistes devenus soldats de l’ALN : à l’armée on obéit aux ordres ou l’on se fait fusiller.

Mésaventure qui dut arriver à Abdelkader Djidel, ce militant communiste arabe qu’avait recruté mon père à la fin des années 40 et qui était resté un de mes héros… Jusqu’au moment où alors que je tournai à Oran l’épisode du massacre du 5 Juillet 1962 (de mon dernier film Algérie, histoires à ne pas dire, interdit en Algérie depuis 2007), je compris en le questionnant, et alors qu’il s’empêtrait dans divers mensonges, qu’il s’était retrouvé ce jour-là, à faire le guet dans le quartier de la Marine, tandis que d’autres étaient en train d’assassiner des Juifs et des pieds-noirs… Et j’eus beau me dire qu’à l’armée on obéit, ce fut pour moi la fin d’un de mes derniers héros, et la cerise sur le gâteau d’un désenchantement déjà sérieusement entamé…

Post Scriptum, 5 de juliol del 2021.

Ferhat Mehenni publicà el proppassat 22 de juny a la seu de Siwel, Agència Cabil d’Informació, aqueix punyent article: AUX ORIGINES DE L’ÉTAT ALGÉRIEN.

Nordine Aït Hamouda, en traitant l’Emir Abdelkader de « traître à l’Algérie », sur une chaîne de télévision officielle, vient de provoquer un tollé général. C’est un véritable coup de pied dans la fourmilière qu’il vient de donner. Les réactions incendiaires sur les réseaux sociaux fusent de partout contre le « zouave » et contre tous les Kabyles. Des marches ont eu lieu, ponctuées de déclarations exigeant châtiment contre le sacrilège ! Quarante avocats se sont constitués pour lui intenter un procès en diffamation, réclamé par une des nombreuses descendantes de l’Emir depuis la lointaine Syrie où Abdelkader, à partir de 1855, avait choisi de se retirer pour une retraite dorée, avec une pension annuelle de 100.000 francs, versée par « la France généreuse », en contrepartie de sa totale soumission !

Des « intellectuels » qui tentaient depuis des décennies de séduire des Kabyles pour les gagner au renoncement à leur identité, notamment Noureddine Boukrouh et Addi Lahouari, montent au créneau pour défendre celui qui avait livré son pays et son peuple à la domination coloniale et que les Kabyles avaient magistralement rabroué quand il était venu leur demander de reconnaître son autorité.

L’Emir Abdelkader est pourtant toujours présenté par tous les historiens reconnus comme « l’ami fidèle de la France ». Les décorations françaises qui ornaient sa poitrine ne sont effacées de son portrait officiel que depuis que le dictateur Houari Boumediene l’avait proclamé « fondateur de l’Etat algérien » et « père de la nation algérienne », une fois qu’il en a ramené les restes de Syrie pour les enterrer au carré officiel du cimetière d’El-Alia (Alger), le 06/07/1966.

La tension née de cette déclaration révèle le malaise d’un Etat dont les véritables origines sont si honteuses que ses squatters, pour les magnifier et les mythifier, n’ont pas d’autre choix que celui de recourir au mensonge et à l’affabulation. Passons sur les diverses constitutions algériennes rédigées depuis 1962, chacune, tel un costume, taillé sur mesure pour le dictateur du moment, affirmant que l’Algérie a une histoire millénaire, alors qu’elle n’existe que depuis 1839, par la grâce d’un décret ministériel d’un ministre français de la guerre, du nom de Général Schneider.

A ce jour, l’Algérie a avancé deux thèses contradictoires et mensongères, sur la genèse de son Etat. La première affirme qu’il est d’origine ottomane, tenant du Royaume d’Alger, (1515-1830). La deuxième est celle de l’Etat d’Abdelkader. Or, de deux choses l’une : Ou bien l’Etat algérien est le prolongement ou la restauration de la Régence turque, ou bien il est la reconstruction ou la continuité de l’Etat d’Abdelkader, issu du Traité de la Tafna (1837-1847). Il faut choisir, d’autant plus que l’Emir avant d’ériger son Etat sur l’Oranie, avait d’abord commencé lui-même par s’insurger contre cette même Régence turque qui dépendait d’Istanbul. Dans les deux cas, cet Etat est illégitime. S’il est d’origine turque, il y a lieu de reconnaître qu’au 21e Siècle, nous sommes encore sous Etat vassal, toujours colonisés par la Turquie. En revanche, s’il est issu du Traité de la Tafna, la Kabylie n’en faisait pas partie et son père-fondateur l’avait aliéné en le livrant à la France.

Dans tous les cas, en se rendant à l’ennemi, en 1847, en abandonnant tous ceux qu’il avait entraînés dans la guerre sainte, puis en reconnaissant la souveraineté coloniale sur l’Algérie, l’Emir Abdelkader était, à ce moment-là, vécu comme un traître. Seule son exfiltration vers la France, l’avait sauvé de la colère des siens qui voulaient le tuer. C’est probablement par peur de leur vengeance qu’il avait préféré s’exiler en Syrie où il mourut en 1883 à l’âge de 75 ans, au lieu de revenir sur sa terre natale d’avec laquelle il avait définitivement divorcé.

C’était Boumediene, en déficit de légitimité politique qui, le 05/07/1966, soit un an après son coup d’Etat contre Ben Bella, avait décidé d’en faire un héros national et la figure emblématique de l’Algérie. C’est ainsi qu’il fut sacralisé comme Le fondateur de l’Etat algérien. En vérité, l’Etat algérien est un Etat colonial, rien que colonial. Il devait être au service de la colonisation et, au besoin, comme en Amérique, exterminer ses indigènes.

Le véritable Etat algérien était celui né du Congrès de la Soummam (20/08/1956), en Kabylie. Malgré l’assassinat de son père-fondateur Abane Ramdane, le 27/12/1957, par Boumediene au Maroc, c’était lui qui avait mené les négociations pour l’indépendance de l’Algérie et conclu les Accords d’Evian. Il avait vécu jusqu’à son installation à Rocher Noir (Boumerdes) en juillet 1962. Cet Etat a été démantelé par l’armée des frontières qui, en prenant le pouvoir par la force et en confisquant l’indépendance à son seul profit, a préféré garder les structures administratives, législatives et politiques de l’Algérie française plutôt que d’asseoir l’Etat d’Abane et de Krim Belkacem. Le Congrès de la Soummam était contesté et continue de l‘être au seul motif qu’il incarne la Kabylie et ses valeurs, ses rêves et ses référents culturels.

Une fois cette armée parvenue à ses fins, son premier président nous annonça depuis Tunis : que « Nous sommes Arabes, nous sommes Arabes, nous sommes Arabes ! », puis, nous fit adopter cette devise « Un seul héros, le peuple ! » pour enterrer tous ceux qui avaient commencé à bâtir l’éphémère et véritable Etat algérien.

La Kabylie s’était révoltée contre le coup d’Etat militaire qui venait de « déposer » le naissant Etat algérien ; mais, épuisée par près de huit ans de guerre contre l’armée française, elle n’avait plus les moyens d’imposer sa volonté d’un Etat aux couleurs de ses valeurs.

Noureddine Aït Hamouda, avec lequel nous ne partageons pas la vision d’avenir de la Kabylie, est à féliciter pour avoir dit une vérité que tout le monde, en Kabylie, connaissait depuis longtemps. Parce qu’il a du courage et qu’il a également la légitimité nécessaire, en tant que fils s de l’héroïque et légendaire Colonel Amirouche de la guerre d’indépendance, à le faire. Il est l’un des hommes les plus crédibles pour dénoncer les forfaitures du pouvoir algérien contre notre histoire.

Ce n’est ni par chauvinisme ni par quelque réflexe « kabyle » que ce soit que nous reconnaissons son mérite d’avoir mis fin à un mensonge et un tabou d’Etat. Cette vérité méritait d’être étayée par des faits historiques têtus, dont acte !

La Kabylie n’avance pas masquée, elle assume son histoire, ses valeurs, sa langue et ses ambitions. Elle aspire à l’indépendance, c’est son droit absolu. Lui refuser ce droit est un non-sens. C’est par l’acquisition de ce même droit qu’elle sera une très grande chance pour les peuples d’Algérie. Sans lui, elle ne pourra, malheureusement, leur être d’aucun secours. Seule son accession à son indépendance lui procurera les moyens d’aider les Algériens à se retrouver chacun dans ses droits légitimes et dans la fraternité des peuples nord-africains

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