Jaume Renyer

per l'esquerra de la llibertat

28 de setembre de 2018
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Taiwan, objectiu de l’expansionisme comunista xinès

La República Popular Xina té com a objectiu prioritari envair l’illa de Taiwan per tal de culminar abans del 2049, centenari de la presa del poder per part del Partit Comunista Xinès, l’objectiu mític de la “Xina única”. L’any 1971 mitjançant la resolució 2.758 l’Assemblea General de les Nacions Unides va acordar en un acte infame excloure la República de Xina, reduïda al territori de Taiwan, per atorgar la representació xinesa a la República Popular Xina. Des d’allavòrens el règim democràtic de Taiwan és un estat pària a l’escena internacional. L’assetjament diplomàtic consistent en obligar als estats on inverteix el règim comunista a trencar relacions amb Taiwan està donant fruits arreu del món (El Salvador, un cas recent) a mesura que la puixança econòmica xinesa es fa cada cop més present.

El govern de Pequín ja fa anys que prepara plans militars d’invasió aerotransportada a punt per ser activats en el moment que políticament es doni l’ordre d’atac: l’analista nord-americà Ian Easton ja va advertir en una entrevista a Taiwan News el 18 d’octubre de l’any passat que l’any 2020 el xoc Xina/Taiwan podria arribar a ser crític. Aqueix autor juntament amb un altre expert , Michael Beckley (autor de l’estudi “The Emerging Military Balance in East Asia”, International Security, volum, 42, 1 de novembre del 2017) estudien aqueixa eventualitat.

Els seus treballs han estat reflectits en un article de Tanner Greer, “Taiwan can Win a War with China”, publicat el proppassat 25 per la revista Foreign Policy. La interpretació que en fa Keoni Everington abans d’ahir a Taiwan News és que “How Taiwan can defeat China in a war“, atès que la motivació i preparació de les forces armades taiwaneses és superior a la de l’Exèrcit Popular d’Alliberament del règim comunista malgrat la superioritat en tots els terrenys. A més, el suport dels EUA i Japó al rearmament de l’exèrcit de Taiwan és accelerat i constant.

Post Scriptum, 3 de febrer del 2019.

El règim comunista xinès distribueix arreu d’Europa el periòdic China Daily que ofereix els punts de vista del poder sobre les qüestions d’actualitat globals i també interiors, una condició que apliquen a Taiwan. Ni més ni menys que dos articles del resum setmanal del 25 al 31 de gener hi estan dedicats: “Separatists, beware of vain pursuit” i “No compromise on territorial integrity”, ambdós d’un integrisme estatista d’allò més dogmàtic.

Post Scriptum, 24 de setembre del 2019.

Segons publica avui Le Figaro, dos micro-estats del Pacífic (les Illes Salomon i Kiribati) han trencat relacions diplomàtiques amb Taiwan sota pressió de la Xina comunista que va aïllant-lo cada cop més.

Post Scriptum, 27 d’agost del 2021.

El geopolitòleg francès Yves Montenay va publicar al seu bloc el proppassat 15 de juliol aqueixa reflexió alarmant: “La guerre pour Taïwan ? Précédents historiques et risques militaires“.

Post Scriptum, 28 de setembre del 2021.

Roie Yellinek va publicar el 12 de març de l’any passat al BESA Center un report sobre les relacions entre “Taiwan and Israel: Don’t Recognize, but Collaborate“.

Post Scriptum, 10 d’octubre del 2021.

Abans d’ahir a le Figaro: “Depuis une semaine, Pékin met la pression à Taïwan en multipliant les avions militaires dans leur zone d’identification de défense aérienne. Pour Hugues Eudeline, (chercheur associé à l’Institut Thomas More), la Chine mise sur une stratégie d’usure de Taipei susceptible d’aggraver les tensions avec les États-Unis: Chine-États-Unis: «Jeu de go autour de Taïwan».

Post Scriptum, 24 d’octubre del 2021.

Abans d’ahir a L’Express: “Taïwan-Chine : retour sur la montée des tensions en quatre actes. La pression s’intensifie sur Taïwan, une île indépendante mais revendiquée de longue date par le puissant voisin chinois. La situation inquiète vivement les Etats-Unis.

Le danger a toujours existé. Mais l’éventualité d’une action militaire de la Chine pour prendre le contrôle de l’île de Taïwan, indépendante et sous régime démocratique, a rarement été aussi élevée. Aux pressions militaires se sont ajoutées, au cours du mois d’octobre, une pression politique de la part de Xi Jinping, le leader prônant le concept de “Chine Unique”, qui estime la reprise de Taïwan “inévitable”. Les Etats-Unis voient d’un très mauvais oeil cette menace, et affirment vouloir défendre Taïwan coûte que coûte, y compris militairement. De quoi nourrir l’antagonisme entre les deux superpuissances. Le point en quatre actes.

Acte 1 : une série de désaccords et de pression entre la Chine et Taïwan

Mi-août, la Chine déclare avoir lancé des exercices militaires aériens et maritimes “dans les environs” de l’île de Taïwan, après l’annonce d’une vente d’armes américaines à Taipei et des articles de presse faisant état de la volonté des autorités taïwanaises de participer au “sommet de la démocratie” de Joe Biden. Le département d’Etat américain avait donné son feu vert début août à la première vente d’armes à Taïwan de l’ère Biden, pour 750 millions de dollars (633 millions d’euros).

Les tensions ne redescendent pas. A la fin du mois, Taïwan décide de faire de l’espionnage économique un crime passible d’une peine de cinq à douze ans de prison pour protéger “les secrets commerciaux dans les technologies clés” vis-à-vis de la Chine et d’autres “forces extérieures hostiles”, selon son ministère de la Justice. L’intervention intervient dans un contexte de pénurie aiguë de micropuces de haute technologie. Le leader mondial dans le secteur est justement taïwanais : TSMC.

Fin septembre, la Chine s’oppose enfin à l’adhésion de Taïwan à l’important accord commercial transpacifique, le CPTPP, auquel Taipei s’est porté candidat quelques jours après que Pékin a souhaité en devenir membre. “Nous nous opposons fermement à des échanges officiels de tout pays avec Taïwan et nous nous opposons fermement à l’accession de Taïwan à tout traité ou toute organisation officielle dans la région”, indique fermement le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Zhao Lijian.

Acte 2 : 1er octobre, démonstration de force de la Chine

Depuis l’arrivée en 2012 de Xi Jinping à la tête du Parti communiste chinois et donc du pays, les avions militaires chinois ont pénétré presque quotidiennement dans la zone d’identification de défense aérienne (“Adiz”, selon son acronyme en anglais) de Taïwan. Le ton est monté d’un cran, le 1er octobre. Un nombre record d’avions militaires chinois, 38 au total, parmi lesquels un bombardier H-6 à capacité nucléaire, y font une incursion. Taïwan déplore une véritable “démonstration de force” chinoise, le jour anniversaire de la Chine communiste.

Finalement, entre le 1er et le 4 octobre, près de 150 appareils de l’armée chinoise traversent la zone d’identification de défense aérienne de l’île. Un “harcèlement” jamais vu. Le ministre de la défense de l’île affirme à cette occasion que Pékin serait en mesure de lancer une invasion à grande échelle en 2025. Mais le message du 1er octobre s’adresse aussi aux Etats-Unis et au Royaume-Uni. Ce dernier a, quelques jours plus tôt, envoyé un navire de guerre dans le détroit de Taïwan, lui aussi revendiqué par la Chine, de même que la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale, plus au sud. Les Britanniques, comme leurs alliés américains estiment que cette zone appartient aux eaux internationales, et est donc ouverte à tous.

Acte 3 : 9-10 octobre, Xi Jinping promet une “réunification” pacifique, Taïwan réagit

A l’occasion des commémorations du 110e anniversaire de la Révolution de 1911, qui renversa la dernière dynastie chinoise, le président Xi Jinping promet une “réunification” inéluctable avec Taïwan, accentuant un peu plus la pression sur l’île de 23 millions d’habitants. “La question de Taïwan est une affaire purement interne à la Chine”, martèle-t-il, alors que Washington a reconnu vendredi entraîner discrètement l’armée taïwanaise depuis des mois.

Le leader chinois évoque cependant une reprise en main “pacifique”. A sa façon. “Ceux qui trahissent la patrie et divisent le pays ne finissent jamais bien”, a également lancé Xi Jinping en direction des indépendantistes taïwanais. La présidente Tsai Ing-wen réagit le lendemain. “Personne ne peut forcer Taïwan à emprunter la voie que la Chine a tracée pour nous”, a-t-elle soutenu, affirmant que l’île est “en première ligne pour défendre la démocratie”. Taïwan se sent par ailleurs bien entouré. “A Washington, Tokyo, Canberra et Bruxelles, Taïwan n’est plus un sujet marginal”, se félicite la présidente Tsai durant son discours.

Acte 4 : 21 octobre, Biden affirme que les Etats-Unis sont prêts à défendre Taïwan militairement

Dernier rebondissement en date. Le président américain Joe Biden affirmé que les Etats-Unis étaient prêts à défendre militairement Taïwan en cas d’attaque par la Chine. “Oui, nous avons un engagement en ce sens”, déclare Joe Biden lors d’un échange retransmis sur CNN avec des électeurs à Baltimore, jeudi. Cette nouvelle position va à l’encontre de “l’ambiguïté stratégique” jusqu’ici défendue par Washington. Celle-ci assumait le fait d’aider Taïwan à renforcer sa sécurité, sans pour autant assurer de la défendre militairement en cas d’attaque. Est-ce pour autant un tournant stratégique ? Dans la foulée de ses déclarations de Joe Biden, la Maison Blanche affirme à la presse que la politique des Etats-Unis envers Taïwan n’avait “pas changé”.

Post Scriptum, 25 d’octubre del 2021.

Avui s’escau el cinquantè aniversari de la ignominiosa suplantació de Taiwan per la Xina comunista a les Nacions Unides, ho recorda L’Express: “Il y a 50 ans, la Chine supplantait Taïwan à l’ONU. Le 25 octobre 1971, l’Assemblée générale de l’ONU adoptait une résolution admettant la Chine de Mao Zedong au sein des Nations unies excluant ainsi Taïwan de l’institution.”

Post Scriptum, 20 d’abril del 2022.

Ahir, a Le Figaro, Hugues Eudeline analitzava les repercussions de l’atac de Rússia a Ucraïna: «Les États-Unis préservent leurs forces pour Taïwan». Però, els EUA no són capaços d’evitar el suport de la Xina a Rússia, segons conclou Judith Bergman abans d’ahir al Gatestone Institute: “La Chine Aide la Russie à Contourner les Sanctions : Où Sont les « Conséquences ?».

Post Scriptum, 3 d’agost del 2022.

La visita de la presidenta del Congrés dels EUA ha visitat avui Taïwan malgrat les amenaces de la Xina comunista. Vicent Partal en fa una bona anàlisi a Vilaweb, “Una guerra tan difícil de guanyar per la Xina com difícil d’evitar. Impedir la independència de Taiwan és una qüestió d’honor per a Pequín, fins i tot per sobre de les enormes conseqüències de la crisi que desencadenaria una intervenció armada”. Per la seva part François Godement, escriu a Le Figaro que “l’importance de ce déplacement a été exagérée par les autorités chinoises pour faire montre de leur détermination et isoler l’île encore davantage”.

Post Scriptum, 17 d’abril del 2023.

Avui, a Le Figaro: “En affirmant que la France et l’UE n’ont pas d’intérêt à s’impliquer dans ce conflit, le président de la République affaiblit les relations avec nos alliés occidentaux et fait un cadeau à Pékin, analyse Laurent Amelot, directeur du Programme Indo-Pacifique de l’Institut Thomas More”.

Post Scriptum, 27 de febrer del 2024.

Avui, a Le Figaro: “Deux incidents au large de cet archipel, les 15 et 19 février, montrent que la Chine envoie un message selon lequel elle ne respecte plus ni les frontières maritimes, ni les frontières aériennes de Taïwan, analyse Laurent Amelot, directeur du Programme Indo-Pacifique de l’Institut Thomas More. «Kinmen, laboratoire de la stratégie chinoise contre Taïwan».

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