Jaume Renyer

per l'esquerra de la llibertat

8 de maig de 2018
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El Líban ha esdevingut un protectorat iranià

Les eleccions legislatives libaneses de diumenge passat donen com a resultat el triomf dels partits xiïtes encapçalats per Hisbol·là i els seus aliats cristians en detriment dels partits sunnites dependents de l’Aràbia Saudita fins fa pocs anys encara hegemònics. La llista reformista Societat Civil només ha obtingut una diputada (de les sis que integren el Parlament de cent vint-i-vuit membres), l’armènia Paula Yacoubian.

Entre el 1922 i el 1943 el Líban fou un protectorat francès, conegut com la Suïssa del Pròxim Orient, que amb la independència basti un equilibri intercomunitari que preservava la minoria cristiana en una posició determinant. La guerra civil desencadenada per la presència palestina que utilitzava el país com a plataforma des d’on atacar Israel va fer escalat el sistema polític libanès i el va sotmetre a la intervenció siriana.

La revolta democràtica coneguda com la “revolució del cedre” que va provocar la fi del protectorat sirià i la formació de la coalició de partits cristians i sunnites coneguda com del “14 de març” s’ha anat esfilagarsant fins a acatar la implantació del protectorat iranià exercit pel poder fàctic de la milícia d’Hisbol·là que té com a prioritat contribuir al propòsit d’Iran de destruir Israel. A més de Síria, l’estat hebreu tindrà un segon front al nord, tal com preveu el digital Debka.

La participació d’Hisbol·là a la guerra de Síria l’ha enfortit militarment i políticament fins al punt que la puixança demogràfica de la comunitat xiïta no solament va camí d’esdevenir la minoria majoritària al Líban sinó que és prou forta per repoblar les zones sirianes limítrofes ocupades per les milícies dirigides per Iran. Síria és després de set anys de guerra un estat fallit esquarterat en zones ocupades per Turquia (que les repobla amb turcmans per substituir els desplaçats kurds), el territori alliberat pels kurds i els cantons de població alauita i drusa. De fet, el somni de la Gran Síria albirat a l’època del protectorat francès s’ha esvaït i només en resta el Partit Social Nacionalista Sirià, que fa costat al règim d’Al Assad i que ha obtingut tres escons al Líban (tots diputats de la minoria grec-ortodoxa). La minoria cristiana libanesa que no es fa còmplice d’Hisbol·là tem ser engolida pel ressorgiment de l’imperi persa i pagar el preu de la probable guerra contra Israel.

Post Scriptum, 1 d’agost del 2018.

Hillel Frisch publica avui un report al Perspectives Paper número 911, del Begin Sadat Center, titulat “How Popular is Iran in Lebanon“.

Post Scriptum, 24 de setembre del 2018.

Ziyad Makhoul, director de L’Orient-Le Jour de Beirut, té el coratge de publicar avui aqueix punyent article editorial: “Pays, Liban; capital, Téhéran”.

Post Scriptum, 1 de febrer del 2019.

El digital israelià DEBKA publica avui una anàlisi aprofundida sobre la configuració real del nou govern libanès constituït després de nou mesos de bloqueig i que suposa el reforç de la dominació iraniana: “Hizballa’s takeover of Lebanese government bolster Iran inb Syria against Us and Israel”. Això ho hauria de llegir el Govern de la Generalitat abans de materialitzar el propòsit d’obrir una delegació a Beirut.

Post Scriptum, 6 d’octubre del 2019.

Jacques Neriah publica avui un punyent article al CAPE de Jerusalem demanant-se: “Une troisième guerre au Liban est-elle inevitable ?”.

Post Scriptum, 30 de maig del 2020.

Apunt de Jacques Benillouche avui al seu bloc Temps et contretemps: Triste commémoration au Liban Sud, otage du Hezbollah, amb motiu del vintè aniversari de la retirada israeliana.

Post Scriptum, 27 de juny del 2020.

En una decisió pròpia dels règims dictatorials, com l’iranià, un jutge libanès ha ordenat als mitjans de comunicació del país no difondre una entrevista de l’ambaixadora dels EUA denunciant com Hesbol·là desvia en profit seu l’ajuda econòmica que arriba per finalitats socials i sanitàries, segons publica avui Le Figaro. El diari francòfon editat a Beirut L’Orient-Le Jour, encapçala la defensa de la llibertat d’expressió informant de les protestes democràtiques contra la classe política i la dependència iraniana.

Post Scriptum, 5 de setembre del 2020.

Dos esdeveniments impactants han tingut lloc al Líban aqueix agost: l’explosió al port de Beirut i la sentència del Tribunal Especial (forani, ja que no existeix una justícia independent) sobre l’assassinat del primer ministre Rafik Hariri. Hisbol·là està implicat en ambdós afers, però com assenyala ahir Jacques Benillouche al seu bloc hi ha un teló d’acer que protegeix L’innocence du Hezbollah au Liban:

Le silence international qui entoure le Hezbollah est déroutant alors que de plus en plus de faisceaux de présomption s’accumulent contre lui. Aucun pays occidental ne se risque à soulever le problème par crainte de semer le trouble et d’attiser le feu contre la milice. Lors de son voyage, Emmanuel Macron n’a pas touché mot de cette présence nuisible au point que les observateurs attribuent la médaille de l’innocence à Hassan Nasrallah. Pourtant l’incendie et la destruction du port de Beyrouth mettent en cause la milice libanaise, de manière directe ou indirecte.

Le Hezbollah n’est certainement pas étranger au nitrate d’ammonium du port de Beyrouth sachant que le propriétaire du cargo, qui l’a déposé sur les quais, a des liens avérés avec une banque proche du Hezbollah. On s’étonne d’ailleurs que les 2.750 tonnes de nitrate aient été stockées pendant plus de six ans sans aucune précaution. Le secret a été bien gardé, puis éventé, sur le destinataire final de la marchandise acheminée le 20 novembre 2013 par le cargo moldave le Rhosus et sur les raisons de l’abandon du bateau par son propriétaire. On a caché aussi le nom du titulaire du hangar 12 où était entreposée cette marchandise inflammable.

Il est vrai que le Liban n’est pas réputé pour avoir une information fluide alors que la corruption règne au sein d’une administration opaque. Les fonctionnaires du port sont silencieux comme s’ils avaient reçu des ordres de ne rien laisser transpirer ou parce qu’ils se sentent impliqués. Il leur est difficile de révéler les dessous de table et les passe-droits accordés au Hezbollah dont les conteneurs ne sont soumis à aucun contrôle de la douane.

Bien sûr, ce nitrate peut être déclaré comme engrais agricole alors qu’en fait, c’est un puissant agent explosif utilisé par toutes les organisations terroristes et militaires du monde entier. L’usage de ce produit est d’ailleurs réglementé dans les pays occidentaux mais cela semble volontairement ignoré par le Hezbollah qui a utilisé ce nitrate dans 40 cas référencés dans le monde, de 1983 à 2017.

En mars 1994, lors de l’attaque de l’ambassade israélienne à Bangkok, une tonne de nitrate avait été découverte par les autorités lors du démantèlement d’une cellule du Hezbollah. En 2012, en Thaïlande, même scénario. En août 2015, trois miliciens du Hezbollah avaient été arrêtés au Koweït avec 18 tonnes de nitrate tandis que plusieurs autres l’ont été à Chypre avec 420 paquets de nitrate d’un poids de 8 tonnes. Ils préparaient des attaques contre des cibles et des touristes israéliens.

Les services de renseignements ont révélé plusieurs attaques avortées contre des sites juifs et des synagogues au moyen de ces explosifs financés par l’Iran. Toutes les actions terroristes du Hezbollah en Allemagne, au Royaume-Uni et en Bulgarie l’ont été au moyen du nitrate d’ammonium. En 2015, le Mossad avait prévenu les Britanniques que des pains de glace contenant trois tonnes de nitrate étaient convoyés par quatre membres du Hezbollah. En 2020, les Allemands avaient découvert du nitrate dans des emballages de glace.

En décembre 2019, la Cour fédérale de New York avait condamné à 40 ans de prison un agent du Hezbollah, un Libanais naturalisé Américain, Ali Kourani, accusé d’avoir tenté d’acquérir des centaines de tonnes de nitrate d’ammonium d’un fabricant chinois. Il ne fait donc aucun doute que le Hezbollah est un grand consommateur de nitrate d’ammonium comme explosif et non pas comme engrais. Évidemment, Hassan Nasrallah s’en défend et l’ensemble de la communauté internationale feint de le croire pour n’avoir aucun problème avec ses agentes terroristes.

L’hebdomadaire allemand Der Spiegel vient de révéler, le 21 août, que le propriétaire du Rhosus est «l’homme d’affaires chypriote, Charalambos Manoli, ayant des relations avec une banque utilisée par le Hezbollah au Liban». Il avait contracté en 2001 un emprunt de quatre millions de dollars auprès de la Bank FBME. Les Américains avaient depuis longtemps accusé cette banque, une compagnie syrienne, de blanchir l’argent du Hezbollah et de financer le programme d’armes chimiques du régime syrien.

Le quotidien conservateur allemand Die Welt, avait de son côté révélé que le parti chiite libanais «avait reçu d’importantes livraisons de nitrate d’ammonium étroitement liées au matériau qui a explosé Beyrouth» sur la base de trois transactions financières en 2013 et 2014.

Israël avait depuis longtemps mis en garde l’opinion internationale sur le rôle ambigu du Hezbollah dans ces transactions. L’an dernier déjà, l’ambassadeur israélien à l’ONU, Danny Danon, avait anticipé le drame «le port de Beyrouth est devenu celui du Hezbollah. Dans les années 2018-2019, des produits à double usage étaient introduits en contrebande au Liban afin de faire progresser les capacités de roquettes et de missiles du Hezbollah». Les autorités libanaises avaient alors rejeté cette accusation en prétendant que «le Hezbollah dispose de technologies bien plus récentes, et qu’il n’a que faire de ce composé primitif au Liban». En revanche, le nitrate est plus utilisé à l’étranger car il est vendu en tant qu’engrais et facile à acheter sachant de plus, qu’une concentration d’azote à 35% est suffisamment élevée pour en faire un explosif puissant.

Mais ces arguments ne semblent pas avoir convaincu Emmanuel Macron pour diligenter une enquête internationale. Bien sûr, son ami et celui du Hezbollah, le président Aoun, s’est opposé avec force contre toute enquête. En effet, le gouvernement libanais ne peut durer qu’avec la participation du Hezbollah qui détient aujourd’hui l’avenir du Liban entre ses mains. Pour Aoun, il ne s’agit donc pas de faire des vagues ni d’incriminer un allié auquel il doit son poste.

Post Scriptum, 13 d’abril del 2021.

Shimon Shapira, analista del CAPE de Jerusalem, hi publicà el proppassat 18 de març aqueixa punyent anàlisi sobre la influència iraniana creixent al Líban, L’effondrement de l’Etat libanais au profit du Hezbollah:

Le 15 mars 2021, Le député libanais Mohammad Raad, chef du groupe parlementaire du Hezbollah, a été reçu à Moscou par le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov. Ce dernier s’était auparavant entretenu à Abou Dhabi avec Saad Hariri, Premier ministre libanais. La délégation du Hezbollah a également rencontré à Moscou le secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov, le représentant du président Poutine au Moyen-Orient, le conseiller à la sécurité nationale, et des membres de la Douma, le parlement russe. La Russie cherche à trouver une solution à la profonde crise politique au Liban, qui empêche la formation d’un gouvernement permanent et stable dans le pays du Cèdre. Cette crise menace le système gouvernemental sectaire libanais qui existe depuis 1943.

En arrière-plan, l’économie libanaise s’effondre. La Banque centrale, qui a perdu sa capacité à stabiliser le taux de change de la monnaie locale, a déjà franchi le taux de 15 000 livres libanaises pour un dollar américain, perdant 90% de sa valeur depuis octobre 2019. Les conditions de vie dévastatrices au Liban ont déjà conduit à des manifestations monstres dans les rues de Beyrouth menaçant la stabilité de l’Etat libanais. Dans le même temps, le Hezbollah gère un système gouvernemental alternatif distinct du gouvernement central de Beyrouth. Il comprend:

Un système économique indépendant, comprenant des succursales bancaires du Hezbollah dotées de distributeurs automatiques.

Un système de santé qui apporte une solution partielle à l’incapacité de l’État à faire face à la pandémie du Covid 19.

Un système éducatif indépendant, qui comprend des jardins d’enfants, des écoles élémentaires et secondaires.

Un réseau de formation de 32 hawzat (séminaires d’études religieuses) et des institutions de charité à travers tout le pays.

Le financement de ce système global est estimé à 1 milliard de dollars par an, et les fonds continuent de provenir des Ayatollahs iraniens malgré les sanctions économiques imposées. Le Secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a lui-même confirmé cette aide significative par de simples paroles : « tant que l’Iran a de l’argent, nous aurons de l’argent… Tant que nous recevons des roquettes que nous utilisons pour menacer Israël, nous aurons de l’argent ».

L’Iran soutient le Hezbollah chiite au Liban dans le cadre de sa politique à l’égard de la communauté chiite dans les pays de notre région. Une grande partie de la communauté est fidèle au principe théologique de Velâyat-e Faqih, considérant le guide suprême iranien, Ali Khamenei, comme leur tuteur politique et religieux, et Hassan Nasrallah comme son représentant au Liban.

Depuis le déclenchement de la guerre civile en Syrie il y a juste dix ans, l’Iran a accru son implication dans les affaires du Hezbollah. Hassan Nasrallah a été contraint de se conformer aux ordres du commandant de la Force iranienne al-Qods, le général Qasem Soleimani, et d’envoyer plus de 8 000 combattants combattre les rebelles en Syrie. Plus de 2 000 combattants du Hezbollah ont été tués et plus de 4000 blessés dans les combats. Quand le commandant des forces du Hezbollah en Syrie, Mustafa Badreddine, a exprimé des réserves sur la participation du Hezbollah à la guerre des Syriens, il fut éliminé par Qasem Soleimani avec le consentement de Hassan Nasrallah.

Hassan Nasrallah est conscient de sa responsabilité que l’Iran lui confère au Liban. L’effondrement du gouvernement central à Beyrouth, ainsi que le dysfonctionnement des systèmes économiques, ont transformé le Liban d’un État en faillite à un État du Hezbollah, où le système alternatif du Hezbollah est entièrement soutenu par l’Iran. Le Hezbollah s’abstient de prendre officiellement le contrôle de la structure gouvernementale, et Hassan Nasrallah comprend l’importance considérable de la prise du pouvoir au palais présidentiel libanais à Baabda. À ce stade, l’Iran a des objectifs géostratégiques qui l’empêchent de réaliser la vision de transformer le Liban en une république islamique comme l’ayatollah Khomeiny l’a commandé. L’objectif immédiat de l’Iran est de profiter de la fenêtre d’opportunité ouverte par le gouvernement Biden et de revenir à l’accord nucléaire aux conditions de Téhéran. Cependant, les processus internes au Liban semblent progresser à un rythme plus rapide que l’Iran et le Hezbollah ne le souhaitent guère. Dans cette situation, un scénario extrême peut survenir dans lequel l’État libanais tombera comme un fruit mûr entre les mains du Hezbollah, et l’Iran réalisera sa vision de conquérir le Liban.

Le scénario présente certaines options stratégiques :

Des navires de guerre iraniens jetteront l’ancre dans le port de Beyrouth. Profitant du contrôle de l’aéroport international de Beyrouth par le Hezbollah, les Iraniens l’utiliseront comme aérodrome militaire avec celui de Baalbek. La Force el-Qods des Gardiens de la Révolution s’installera dans les régions libanaises de Baalbek et de Beqaa, qui servira de parapluie aux milices chiites afghanes, pakistanaises, irakiennes et yéménites, qui entreront depuis la Syrie. Ces forces avaient auparavant été invitées par Nasrallah à participer à la prochaine guerre contre Israël.

Le Hezbollah menacera que toute attaque contre les forces iraniennes et les milices chiites installées au Liban entraînera des représailles de missiles qui pourront atteindre tout le territoire israélien du Nord au Sud. Le Hezbollah, avec le soutien de l’Iran, augmentera la production d’ogives de précision pour des missiles à longue et moyenne portée. Ce scénario est extrême mais étant donné la détérioration continue de la situation au Liban, il peut être réalisé tôt ou tard. Il modifiera considérablement l’équilibre régional des forces en présence et menacera directement Israël.

Post Scriptum, 2 de juny del 2021.

Nabil Mallat, escriptor libanès resident a Beirut, analitza solucions per fer sortir el Líban de la crisi profonda en la qual està immers derivada de la dependència iraniana via Hisbol·là segons explica en aqueix article aparegut avui a Le Figaro: “Il faut sauver le Liban du marasme».

Post Scriptum, 8 de juliol del 2021.

L’analista del Jerusalem Post, Seth Frantzman, publicà abans d’ahir aqueix article colpidor sobre la fallida de l’estat libanès que afavoreix els propòsits d’Hisbol·là: Lebanon has entered a cycle of unending crisis. Avui, és Avi Issacharoff qui des de The Times of Israel alerta: Le Hezbollah cherche à faire de l’Iran le sauveur d’un Liban aux abois. Le groupe terroriste soutenu par l’Iran renforce sa mainmise sur le pays, qui s’effondre économiquement et politiquement – et il pourrait vouloir que Téhéran remplisse le vide.

Post Scriptum, 7 de setembre del 2021.

Avui, Seth J. Frantzman adverteix, un cop més, des del Jerusalem Post com el Líban es despobla de cristians que emigren per la crisi mentre que els xiïtes completen l’usucapió de l’estat enmig de la impotència dels EUA, França i Israel: Iranian fuel, Hezbollah ‘savior’ of Lebanon and Iran’s goal for Chinese investment. Iran argues that it is sending fuel to Hezbollah in Lebanon and in doing so will force the US to relax sanctions on Syria and enable Chinese investment in Beirut.

Post Scriptum, 27 d’octubre del 2021.

Jeanine JALKH i Anthony SAMRANI publiquen avui aqueix valent article a L’Orient-Le Jour: “Comment le Hezbollah a perdu la rue chrétienne. Il y a quelques années, la formation chiite était perçue comme un moindre mal par rapport au péril jihadiste. Mais le soulèvement d’octobre 2019, la crise économique et l’explosion au port ont changé la donne.”

Post Scriptum, 28 de maig del 2022.

Shimon Shapira i Jacques Neriah són els coautors d’aqueixa anàlisi postelectoral al Líban publicat el proppassat 23 al CAPE de Jerusalem: “La continuité sans le changement”. Le désespoir et l’incertitude planent toujours sur les Libanais. Aucun changement important n’est prévu dans la vie politique après les résultats des élections du 17 mai 2022. Désormais, toutes les illusions sont perdues. Toutes les protestations et manifestations n’ont pas changé le système sectaire et corrompu. Aucun mouvement ou parti politique n’est aujourd’hui capable de prendre des décisions audacieuses et d’initier des réformes politiques et économiques fondamentales. Le soi-disant changement est dans la continuité et annonce le pire.

Post Scriptum, 4 d’agost del 2023.

Avui, a Le Figaro, reitera, com fa dos anys, els punts de vista d’Antoine Basbous: “Le 4 août 2020, une double explosion soufflait le port de la capitale libanaise et une partie de la ville, faisant plus de 200 morts. Trois ans après, le pays n’est plus qu’un butin dévalué que se disputent quelques acteurs régionaux, analyse le directeur de l’Observatoire des pays arabes. «Trois ans après l’explosion du port de Beyrouth, le Liban est en soins palliatifs».

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