Jaume Renyer

per l'esquerra de la llibertat

24 de juliol de 2017
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El Mont del Temple és l’epicentre de la lluita de l’islamisme contra la sobirania israeliana

Abans d’ahir el digital israelià Debka va publicar una extensa anàlisi sobre les causes profundes de l’actual cicle de violència desfermat arran de l’assassinat de dos policies israelians al Mont del Temple de Jerusalem el proppassat 14 d’aqueix mes de juliol. El títol de l’article és “This is a war for sovereign control of Temple Mount“, que en versió francesa de JForum és tal com segueix:

L’attaque sanguinaire au couteau à Halamish, qui a laissé pour morts Yosef Salomon Z’l, un grand-père âgé de 70 ans, son fils Elad Z’l et sa fille Haya Z’l, dans leurs quarante années, venus avec leurs enfants fêté la naissance de leur dernier garçon, ainsi qu’une grand-mère de 78 ans, grièvement blessée -alors que la famille se réunissait pour le repas de la veillée du Shabbat, vendredi 21 juillet au soir – n’a rien d’un acte terroriste commis au hasard. Il fait directement suite, avec une cohérence infernale, au meurtre des deux agents de police sur le Mont du Temple, il y a très exactement une semaine [Et il s’agit bien d’une « guerre sainte », un djihad pratiqué par les Palestiniens au même titre que l’Etat Islamique]. Les planificateurs des premiers assassinats sur le Mont du Temple, l’ont fait commettre par trois Arabes Israéliens et savaient exactement qu’une telle action déclencherait un incendie susceptible d’emporter la vie de nombreux Israéliens et de nombreux Palestiniens.

Halamish est une petite communauté juive orthodoxe de 250 familles, non loin de Ramallah, qui est à la fois doté de murs, de portes imposantes et gardée. Néanmoins un Palestinien de 19 ans, Omar al-Abed du village voisin de Kobar, à 2 kms à pieds, a été en mesure d’escalader le mur surmonté d’une lourde barrière, activant l’alarme sans qu’on détermine encore si Tsahal a reçu l’alerte sur-le-champ, a déferlé à l’intérieur du domicile, la porte lui étant ouverte par ses propres victimes, -pensant à l’arrivée d’un voisin pour la fête- et a déchaîné ses coups contre les membres de la famille attablée. La femme du fils assassiné est parvenu avec beaucoup de sang-froid à arraché les cinq enfants en visite chez leurs grands-parents, à les cacher dans une autre pièce et à téléphoner à la police, alors qu’un voisin un jeune soldat en permission d’une équipe paramédicale de combat au sein de l’unité canine Oketz, a réussi à ajuster son tir contre le terroriste à travers une fenêtre et a ainsi stoppé net le carnage commis par le Palestinien.

Les membres du personnel paramédical, qui en ont pourtant vu de toutes les couleurs en matière d’atrocités terroristes, ont dû surmonter leur sentiment d’horreur face au bain de sang dans lequel ils sont entrés pour venir sauver des vies humaines. Pour le grand-père et son fils, il était trop tard. La fille du grand-père est décédée entre leurs mains et la grand-mère a été amenée à l’hôpital dans un état grave pour apprendre à son réveil ce qui était advenu des autres.

Le chef suprême de l’Autorité Palestinienne, l’ancien terroriste Abu Mazen dit Abbas, a, quant à lui, décidé de profiter des vives tensions déclenchées autour du Mont du Temple, depuis les meurtres des deux policiers, le 14 juillet. Accusant Israël « d’avoir déclaré une guerre de Religions (sic) », en voulant installer des mesures de protection autour du Lieu, il a annoncé en début dejournée vendredi, suspendre toute coopération sécuritaire avec Israël. Cela n’est qu’une énième démonstration de la Hutzpah extrémiste de cet ancien terroriste, si on considère cinq secondes que c’est très précisément cette coopération même qui le maintient au pouvoir [et que sans elle, le Hamas aurait certainement eu sa peau depuis longtemps]. Il négocie directement avec les Américains et ce sont ces mêmes Américains qui soutiennent à bout de bras ses services de sécurité et qui servent d’intermédiaires afin de préserver les relations des Palestiniens avec leurs homologues israéliens.

Si les Palestiniens choisissent de s’acharner sur le chemin de la violence, leurs soutiens américains et européens vont rapidement se trouver confrontés à un dilemme pour savoir s’il leur faut vraiment parrainer le terrorisme. Faire effectivement une question publique de cette affaire [de portiques sur le Mont du Temple] mettrait fin à tous les efforts investis dans la diplomatie afin de trouver une solution au conflit – que ce soit au niveau local et direct ou régional.

Et c’est très précisément ce que cherchaient ) provoquer les trois hommes armés musulmans en tirant dans le dos et en assassinant les deux gardes de la police des frontières israéliens à l’entrée de la Porte des Lions depuis l’intérieur du Mont du Temple, après qu’un de leurs complices -appréhendé depuis- ait caché leurs armes dans la fameuse Mosquée Al Aqsa, [changée en QG terroriste idéal].

Les Palestiniens sont tout-à-fait cohérents dans l’enchaînement de leurs opérations tactiques : d’abord faire couler le sang juif, ensuite dire au monde que ce sont eux les victimes et qu’en tant que « Martyrs » ils ont une bonne justification pour réclamer vengeance – en particulier contre les « Fils de Singes et de Porcs qui défigurent Al Aqsa » : c’est ainsi que le boucher d’Halamish, Omar al-Abed, 19 ans, sympathisant connu du Hamas, a décrit les Juifs dans son message de « dernières volontés » sur Facebook, trois heures avec d’aller commettre ses meurtres rituels. Excepté qu’au lieu de mourir entouré de l’aura de Martyr, il a survécu [et se trouve entre d’excellentes mains pour remonter jusqu’à ses commanditaires et leur faire subir le juste châtiment qu’ils méritent]

La semaine toute entière, leurs leaders ont diffusé parmi les Palestiniens et musulmans israéliens, y compris par les membres arabes élus au Parlement israélien, que le complexe de la Mosquée Al Aqsa et ses alentours, un sommet de montagne artificiel bâti pour être le site du Temple Juif, il y a plus de 2000 ans, serait une propriété exclusivement musulmane et qu’aucun Juif n’avait le droit de mettre un pied sur « le Noble Sanctuaire ». Cette revendication s’applique aussi à l’ensemble de Jérusalem, connu sous [sa fausse identité] son nom arabe comme « Al Quds ». Les plus célèbres détecteurs de métaux de toute l’histoire du Moyen-Orient sont devenus les symboles qui sont parvenus à concrétiser leur rage (colère) contre la souveraineté israélienne sur le Mont du Temple et la ville sainte. Cela serait censé mettre en lumière ce conflit comme étant plus « national » (Jérusalem pour capitale) que « religieux » (Pas de contrôle Juif ni d’autres religions à Jérusalem).

Pour Israël, la souveraineté sur sa capitale et sur le site des temples juifs successifs, qui a été remportée avec de lourdes pertes au cours d’une guerre de défense (1967) après des millénaires d’exil, n’est pas un sujet à débattre. La promesse réitérée des gouvernements successifs, de préserver le statu-quo sur le Mont du Temple et le lieux saints des villes (dont Hébron) est soutenu fermement. Lais elle est sans aucune valeur aux yeux des Palestiniens, puisque cette promesse est offerte par une entité qu’ils considèrent comme usurpatrice.

Rien de moins que l’abandon du Mont du Temple par Israël au contrôle total du Waqf musulman ne pourrait les satisfaire. Mais cela présente un autre problème. Depuis des décennies, les gouvernements israéliens ont provisoirement étouffé des explosions de violence sans fin, en abrogeant des parcelles de son contrôle à l’autorité musulmane : qu’il s’agisse du Waqf ou de la Jordanie, permettant au roi hachémite de prétendre au titre de Gardien d’Al Aqsa [et de se mettre sur un pied de quasi égalité avec le roi d’Arabie Saoudite]. Mais de toute évidence, cela n’a jamais suffi à modérer la violence palestinienne pour très longtemps. Le Waqf a même reçu la permission de construire un prolongement d’Al Aqsa, qu’il n’a obtenu qu’en jetant aux ordures les reliques des Temples Juifs découverts au fur et à mesure par les constructeurs.

Mais Israël a, désormais, atteint le bout de ce qu’il pouvait encore brader à ce sujet. Il est évident que même si les détecteurs de métaux installés aux portes du Mont du Temple étaient enlevés ou remplacés, la violence déclenchée sur le Mont du Temple le 14 juillet n’était que l’équivalent des trois coups d’inauguration, suivie une semaine plus tard par les meurtres d’Halamish. Un regain d’affrontements palestiniens avec la police dans Jérusalem, plus tôt dans la journée de vendredi, a fait trois morts parmi les émeutiers palestiniens surexcités. Le Chef d’Etat-Major, le Lieutenant-Général Gadi Eisenkot a ordonné un rappel massif des renforts de Tsahal et de la police, pour tenter remettre le couvercle sur ce bouillonnement de violence et protéger les communautés juives de Judée-Samarie.

Post Scriptum, 31 de juliol del 2017.

Daniel Pipes analitza avui al seu bloc del The Times of Israel el resultat del pols entre Israel i el món islàmic a propòsit de les càmeres de seguretat: “Une victoire palestinienne sur le Mont du Temple”.

Post Scriptum, 4 d’agost del 2017.

Avui, tres personalitats qualificades de la comunitat dels serveis d’intel·ligència israelians publiquen a The Times of Israel una crítica punyent a la política menada pel govern de Netanyahu en relació amb el conflicte amb els palestins que du per títol: “Cet embrasement prochain et inévitable“:

Post Scrtiptum, 8 de setembre del 2017.

El general a la reserva Gershon Hacohen ha publicat avui als Perspective Paper, número 582, del Begin-Sadat Center, aqueix article analitzant de manera multidimensional el conflicte sobre el mont del temple de Jerusalem.

Post Scriptum, 4 de juny del 2019.

Pierre Lurçat, un jurista jueu francòfon esmentat sovint en aqueix bloc, publicà el proppassat 31 de maig al seu bloc aqueix punyent apunt: “Yom Yeroushalayim sur le Mont du Temple: entre la humiliation et l’espoir”.

Post Scriptum, 23 de novembre del 2020.

El proppassat 20 d’aqueix mes, l’analista Caroline B. Glick va publicar al diari Israel Hayom un article -que traduït al francès “À un carrefour diplomatique, il est temps qu’Israël agisse“- conté un paràgraf cabdal:

“L’écrivain saoudien Oussama Yamani a publié un article dans le journal Ukaz soutenu par le régime, rejetant l’importance islamique des Palestiniens. Intitulé, Où est la mosquée Al-Aqsa? L’article de Yamani insiste sur le fait que les Frères Palestiniens et Musulmans affirment qu’al-Aqsa, l’endroit où le prophète de l’Islam Muhammed est descendu dans son vol nocturne vers le ciel, est faux (n’est pas à Jérusalem). Les Palestiniens et les Frères musulmans disent qu’al-Aqsa est le Mont du Temple à Jérusalem. Mais conformément à la croyance saoudienne wahabite, Yamani a insisté sur le fait qu’al-Aqsa se trouve à Jarana, un village situé à 30 kilomètres au nord-est de La Mecque. Inutile de dire que si le monde arabe sunnite en dehors de l’orbite de la Fraternité adhère au point de vue wahabiste, le soutien arabe à la guerre palestinienne contre Israël se tarira, peu importe qui siège à la Maison Blanche.”

Post Scriptum, 3 d’agost del 2021.

Nadav Shragai publicà el proppassat 29 de juliol al CAPE de Jerusalem aqueix article clarificador: Le droit de prier sur le Mont du Temple.

Chaque année, des millions de musulmans visitent le Mont du Temple et prient sur « l’esplanade des mosquées ». Le 20 juillet 2021, plus de 100 000 musulmans ont assisté aux prières de l’Aïd al-Adha. (Fête du sacrifice). Comment donc expliquer que chaque année la police israélienne autorise uniquement à quelques milliers de juifs de prier sur ce site sacré ? Pourquoi seulement par de petits groupes de dix (minyan) et que dans la partie orientale du mont, et surtout sans livres de prières, rouleaux de la Torah ou taleths (châles de prières).

L’absurdité n’est-elle pas ici à son comble ? Dans ce sacro-saint de la religion juive, au cœur de la capitale de l’Etat d’Israël. Certes, les pratiques religieuses sur le Mont du Temple sont basées sur le statu quo établi de longue date. Elles ont été établies juste après la Guerre des Six Jours de 1967 par le ministre de la Défense de l’époque Moshé Dayan. Et plus tard, en 2015, par les accords conclus par l’intermédiaire du Secrétaire d’Etat américain John Kerry avec la Jordanie.

Ils n’ont jamais été officialisés et la décision du gouvernement était formulée de manière vague et circonspecte. Cette décision approuvée initialement par le Comité Ministériel des Lieux Saints, stipulait que lorsque les Juifs souhaiteraient venir sur le Mont du Temple pour y prier, ils seraient dirigés vers le Mur occidental. (Mur des Lamentations).

Cependant, le 18 juillet 2021(Tisha Be Av dans le calendrier hébraïque commémorant la destruction du Temple) le Premier ministre, Naftali Bennett, a fait une déclaration sur la « liberté de culte » considérée comme un changement du statu quo. Le lendemain, suite à des pressions internationales dont celles des Etats-Unis et de la Jordanie, mais aussi du parti islamiste israélien Raam, (membre de la coalition), le bureau du Premier ministre précisa que seuls les Juifs seraient autorisés « à visiter » l’esplanade. Une distinction nette entre le « droit de visiter » et le « droit de prier ».

Ces dernières années il a eu une longue série de violations flagrantes et significatives du statu quo par les musulmans : la construction et l’utilisation de trois nouvelles mosquées sur le Mont ; la réduction des lieux et des heures de visite pour les Juifs ; la non-application des lois sur la planification, la construction et les vestiges archéologiques, et la fermeture de certaines portes de la Vielle ville.

Rappelons que dans le cadre des Accords d’Abraham le président Trump avait déclaré : « Les Lieux saints de Jérusalem devraient rester ouverts et disponibles pour les fidèles pacifiques et les touristes de toutes les confessions. Elles devraient être autorisées à prier sur le mont du Temple/Haram al-Sharif, d’une manière totalement respectueuse, en tenant compte des heures de prières et des jours fériés et de tous les autres facteurs de culte.

L’imprécision de la formulation originelle offrait une flexibilité considérable à la police dans l’application de l’interdiction de la prière juive et en ce qui concerne l’exercice du droit juif de visiter le site. Parfois, l’interdiction de la prière était rigoureusement appliquée, et les visiteurs n’avaient pas le droit de bouger les lèvres (contrairement à aujourd’hui).

Depuis 1967 à ce jour, malgré les violations musulmanes et les menaces islamistes de provoquer une guerre de religion, ainsi que la propagande mensongère selon laquelle la « mosquée Al-Aqsa était en danger », Israël continue de maintenir le statu quo interdisant aux Juifs de prier sur le Mont du Temple.

Il est temps que le gouvernement Bennet-Lapid prenne une décision ferme et claire sur le droit élémentaire et légitime des Juifs de visiter et de prier sur le Mont du Temple de Jérusalem, tout en garantissant le respect et le droit du culte de toutes les autres religions.

Post Scriptum, 10 de desembre del 2021.

Shmuel Trigano va publicar ahir a Tribune Juive “Jérusalem n’est plus en Jérusalem: le sens du vote de l’ONU”.

L’Assemblée générale de l’ONU a adopté par 129 voix contre 11 et 31 abstentions une résolution renommant islamiquement “Haram el sharif”,le “Mont du Temple”, et Al Quds, “Jérusalem”.

Elle entérine la manipulatioon des islamistes qui ont décrété que toute la montagne du Temple antique était incluse dans le périmètre de la mosquée El Aksa , c’est à dire ipso facto un lieu de culte exclusif pour les musulmans, c’est à dire interdit aux Juifs qui aujourd’hui même, sur toute l’étendue en dehors du bâtiment stricte de la mosquée.

A ce jour, les Juifs n’ont pas le droit d’y prier même en silence dans l’espace le plus saint du judaïsme. La police israélienne met en œuvre cette intolérance qui crie jusqu’au ciel et expulse sans ménagement les Juifs qui y contreviennent. La Jordanie a profité du vote de l’assemblée pour prétendre que la montagne ainsi que les lieux saints chrétiens (!) de la ville – qui dans toutes les résolutions est appelée “El Quds”- était sous la tutelle de son roi. L’ONU légalise ainsi les dessous les plus noirs du “vivre ensemble”.

C’est là une violence symbolique qui n’a d’égal que celle de l’empereur romain qui? après avoir détruit la Jerusalem évidemment juive la renomma Aelia Capitolina pour effacer son nom et nomma Eretz Israel “Palestina“, du nom des plus grands ennemis d’Israël, les Philistins, des envahisseurs grecs établis le long du littoral entre Ashdod et Gaza, un nom, Pelishtim qui signifie expressément les “envahisseurs“. Ce n’est que 7 siècles plus tard qu’avec l’invasion islamique, Jerusalem devint El Quds. Les Palestiniens d’aujourd’hui méritent ainsi bien leur nom. Ils ne furent d’ailleurs jamais une entité avant la création d’Israël.

Outre la violence que représente cette opération d’écriture d’hier et d’aujourd’hui – en effet on change le nom de quelqu’un avant de s’attaquer à lui – elle révèle quelque chose qui en règle générale reste dans l’obscurité, à savoir le substrat religieux, antijudaique ou non selon les cas, qui préside au vote des Etats concernant Israël à l’Assemblée générale. J’entends que dans l’imaginaire politique collectif, même pour les Etats éloignés de leur passé religieux, le rapport aux Juifs qui fut marqué tout au long de l’histoire par la religion est toujours à l’œuvre.

Il faut, en effet, se souvenir que le christianisme et l’islam sont des religions nées du judaisme, des religions concurentes qui ont voulu oblitérer le judaisme pour mieux occuper sa place métaphysique et s’instituer comme l’élu. Il y a ainsi une concurrence identitaire inéluctable entre elles. La résurgence d’Israël, de sa souveraineté sur le Mont du Temple représente pour elles un scandale qui menace leur identité et leur légitimiité. C’est le mort qui se lève de son tombeau alors que c’est sur son cadavre qu’on avait prononcé l’intronisation de ses successeurs.

De ce point de vue, il est intéressant d’analyser le fond religieux des votes des puissances.

Le vote des pays musulmans est attendu. L’attitude islamique découle en effet du Coran qui a occulté ses racines bibliques et chrétiennes. L’islam avance qu’il est la vraie parole divine, la parole originelle dont la Bible hébraïque n’est qu’une version falsifiée. Il substitue ainsi le Coran à la Bible et il en découle que le premier homme était musulman comme tous les personnages bibliques de sorte que la Oumma est la légitime propriétaire de toute la terre. A l’inverse des chrétiens qui la conservent comme “Ancien Testament” auquel ils rajoutent un “Nouveau testament”, de sorte que leur rapport aux Juifs est différent : conservés quoique tenus à distance. Le monde chrétien ainsi ne nie pas comme le monde musulman l’antériorité des Juifs à Jérusalem mais vise plutôt à empêcher qu’elle ne soit la capitale d’un Etat juif.

Il est significatif de constater que les Etats d’Europe centrale et orientale, le “groupe de Visegrád” ( la Hongrie, la Pologne, la Tchéquie et la Slovaquie), ont voté contre la résolution, alors que la Belgique, l’Italie, l’Espagne et… la France (“laïque et répubicaine”?) ont voté pour la résolution. Les premiers tiennent farouchement à leur identité catholique face à l’immigration et à l’islam alors que l’Europe de l’ouest est, sur ce plan-là dans le déclinisme qu’a promu l’idéologie postmoderniste. On mesure à ce propos où en est la France quant à son identité. A l’opposé, il est symptomatique que la Grande Bretagne et les Etats-Unis se sont fermement opposés à la résolution, une expression directe de leur identité protestante qui redécouvrit la Bible hébraique et la philosophie politique qu’elle leur a inspirée.

Il reste une religion, la partie juive, l’Etat d’Israël. Elle est l’objet d’une déligimation déguisée de la part de l’ONU (ou, rappelons-le, l’influence de l’Organisation de la conférence islamique est puissante) qui contribue à faire d’Israël un Etat sans fondement historique. Le problème cependant c’est que le leadership israélien n’est pas lui même au clair sur ce point. En fait, la situation actuelle découle d’une défaillance morale et stratégique d’Israël. Quand le vainqueur de la guerre des 6 jours Moshe Dayan s’est retrouvé devant le Mont du temple, il a fui le face à face avec le destin juif qui remettait entre les mains de l’Etat d’Israël, alors agressé par la Jordanie, ce cadeau inattendu.

Il s’est écrié “que va-t-on faire de tout ce Vatican là?” et il remit les clefs du Mont au mufti jordanien avec l’accord du cabinet et du Parti National Religieux (Mafdal) notamment. Depuis, dans cette incapacité à assumer le destin juif, le Mont du Temple est devenu le fief du mouvement islamiste israélien, son mufti est nommé par l’”Autorité palestinienne”, qui ne manque pas de pratiquer l’incitation à la violence et le Hamas s’est institué son protecteur. La premier missile sur Jerusalem a été tiré de Gaza lors de la dernière confrontation pour interdire le défilé des drapeaux.”

Post Scriptum, 17 de maig del 2022.

Els esclats de violència al Mont del Temple pel Ramadà d’enguany eren una crònica anunciada: la manca de projecte nacional palestí ha deixat pas al jihadisme, amb la complicitat de Jordània (que desvia així es tensions internes) i dels diputats de la Llista Àrab (que demanen la deserció dels policies musulmans). L’eficaç resposta policial israeliana ha estroncat les provocacions però no ha pogut evitar que el Consell de Seguretat de l’ONU es reuneixi expressament per tractar aqueixa qüestió (amb la connvivència de Rússia que mira de presionar Israel pel seu suport a Ucraïna). L’analista Udi Dekel publicà abans d’ahir aqueixa reflexió a l’INSS: The Struggle for De Facto Sovereignty over the Temple Mount.

Conclusion and Recommendations

The increasing incitement and riots at the al-Aqsa compound during Ramadan 2022 have motivated terrorist attacks by individuals and pairs, in which 19 Israelis were murdered. At the same time, Israel has succeeded in preventing a large-scale deterioration and escalation in Jerusalem, as well as in the West Bank and the Gaza Strip. In the regional context, despite the rise in the public criticism of Israel, the strategic partnership with Arab countries has not broken down, and world attention has not been diverted from the war in Ukraine toward Jerusalem.

That said, Israeli policy has failed on several counts. On the strategic level, Israel has waged tactical holding and containment battles, without understanding that this is a new era of struggle over sovereignty at the Temple Mount, and that struggle encourages terrorist attacks by terrorists without an organizational affiliation. In addition, Israel has not exacted a toll from Hamas, which fuels and encourages the escalation events. On the tactical level, there have been three failures: entry permits were given to masses of Palestinian young people and among Arab citizens of Israel, despite signs indicating their intention to cause riots. The Israeli government did not present the arrangements reached with Jordan and the Waqf on the eve of Ramadan, which were violated by the Muslims and thus enabled accusing Israel of violating the status quo, and tension was created between the countries. Moreover, the Israeli government has refrained from clashing with political and other forces in Israel that seek to strengthen Israeli sovereignty on the Temple Mount via entry and mass prayer by Jews.

Israel needs to be ready for an ongoing struggle over control of the Temple Mount, based on the understanding that the potential volatility at this sensitive site will increase following every incident, holiday, or special date. At the same time, it must prepare for the expected consequences of imposing sovereignty and order at the compound – encouraging terrorist attacks and challenges to its regional and international standing. It is necessary to restrict the activity of destabilizing forces, drive a wedge between them, and neutralize them. On the Muslim side, the main problem is the lack of a responsible leadership that would represent all of the elements. The Jordanian Waqf as well as the Palestinian Authority, which Israel has kept out of Jerusalem and the Temple Mount, lack influence, are unable to impose order and calm, and cope with the groups that do not respect their authority, just as they do not accept Israel’s authority and are willing to clash fearlessly with police forces.

Israel must act with determination and restrict the entry of destabilizing figures into the Temple Mount, both Muslims and Jews. At the same time, it is important to attempt to update the understandings with Jordan regarding freedom of Muslim worship at the compound, along with ensuring order and stability there, by virtue of the agreements between the countries and to achieve legitimacy for future measures. In addition, Israel should discuss with Jordan the integration of the Palestinian Authority in the Jordanian Waqf, thus denying Hamas an achievement as an most influential actor. The arrangements must focus on imposing stability and calm, ensuring the safety of Muslim worshippers at al-Aqsa and Jewish worshippers at the Western Wall, and with permitting Jews to visit the Temple Mount at defined times, with a commitment to prevent Jews from prayer at the site. If effective understandings are not reached with Jordan, Israel should consider, for a limited period, a complete closure of access to the compound – to both Muslims and Jews.

Regarding Hamas, the optimistic assessments in Israel regarding its supposedly having become more moderate and the possibility of reaching quiet understandings with it have again been proven wrong. Hamas is successfully exploiting the differentiation between the Gaza Strip, where calm and routine are maintained, and the rest of the regions, which from its perspective constitute arenas of struggle, and it is encouraging an escalation of the terrorism in them and from them – Jerusalem, within Israel, the West Bank, and southern Lebanon. Hamas must pay a price for this incitement, and the time has come for Israel to utilize its technological superiority to disrupt the organization’s channels of influence, incitement, and agitation.

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