La crisi desfermada contra Qatar per part d’una munió d’estats sunnites encapçalats per Aràbia Saudita ha generat gran nombre d’interpretacions. Aqueixes són les que em semblen més rellevants:
La primera, el digital israelià Debka el proppassat 5 titulava: “Qatar under Arab boycott for scheming with Iran“, que en versió francesa és així:
Le Qatar se retrouve sous le coup d’un boycott de la part des gouvernements arabes les plus puissants, pour s’être mis dans le camp de l’Iran contre ses alliés arabes sunnites. Il s’agit de la crise diplomatique la plus grave qui touche le monde arabe – et qui fait éclater de l’intérieur Conseil de Coopération du Golf – mais qui couve depuis des années.
Le Qatar et sa chaîne Al Jazeera sont une épine dans le pied pour ses alliés arabes, qui l’accusent de donner asile et d’offrir une tribune aux groupes terroristes et aux extrémistes, dont les Frères Musulmans et le Hamas. Cependant, Debkafile a révélé, le 2 juin, la goutte d’eau qui fait déborder le vase et déclenche ces représailles sans précédent : le dirigeant du Qatar Tamim bin Hamad Al Thani a forgé une intrigue afin de faire avorter l’initiative saoudo-américaine visant à établir l’alignement ligue sunnite contre Téhéran.
Le Président Donald Trump a présenté son établissement au cours de sa visite à Riyad le 22 mai. Une semaine plus tard, l’Emir a envoyé son Ministre des affaires étrangères, Mohammed bin Abdulrahman Al Thani à Téhéran pour y faire avancer son stratagème. Il a été reçu sur place par l’acteur central en Iran, le chef d’Al Quds, le Général Qassem Soleimani, commandant des forces iraniennes en Irak et en Syrie, qui sont au cœur de la controverse en cours. Ils se sont concertés autour d’un plan visant à torpiller les opérations américaines dans les deux pays en conflit. Ils ont aussi débattu de la récompense que devait touchjer Doha pour la trahison de ses alliés.
Les dirigeants qataris n’ont eu de cesse de monter des coups fourrés contre Washington, même si la plus grande base aérienne américaine dans la région du Golfe est située à Al Udeid, au sud-ouest de Doha. Ou même si l’émir s’est précipité pour serrer chaleureusement les mains de Trump à Riyad.
La rupture entre le Qatar, l’Arabie Saoudite, les EAU, le Bahrein et l’Egypte a finalement éclaté au grand jour, peu de temps après que le Président Trump ait achevé son séjour au Moyen-Orient. Le 25 mai, un article de l’agence de presse officielle du Qatar a cité l’Emir en train de critiquer vertement les Etats-Unis,l’Arabie Saoudite et leurs « états-clients » pour leurs tentatives visant à entraîner des tensions avec « la puissance islamique », l’Iran. Le Ministre des affaires étrangères du Qatar y était aussi cité, annonçant le retrait de ses ambassadeurs du Koweit, du Bahrein, d’Egypte, d’Arabie Saoudite et des Emirats Arabes Unis.
Ce n’est qu’ensuite que Doha a prétendu que l’agence aurait été piratée et que ces déclarations n’avaient jamais existé. Mais le conflit s’est poursuivi. Les médias saoudiens accusent le Qatar de « trahison » de ses frères arabes, de leur planter un poignard dans le dos alors qu’ils mettent en scène des événements révolutionnaires visant à faire la démonstration de leur unité sans faille. Les Saoudiens, les Egyptiens et les EAU ont ensuite bloqué les sites internet et émissions en provenance du Qatar, dont Al Jazeera, sur leur territoire.
Derrière ces récriminations publiques,nos sources révèlent que le Roi Salman, le Président El-Sissi et le dirigeant des Emirats le Cheikh Mohamed bin Zayed Al Nahyan ont envoyé un ultimatum au potentat qatari. On l’a mis en garde contre des sanctions très sévères, à moins qu’il ne rentre dans le rang et fasse ce qui suit :
1. Rompre toutes ses relations militaires et en matière de renseignements avec Téhéran.
2. Abroger tous les accords passés avec Téhéran : non seulement en ce qui concerne la Syrie et l’Irak, mais aussi d’autres pays arabes, en particulier la Libye.
3. Annuler tous les arrangements en matière d’asile « politique » et de bénéfices que le Qatar offre aux militants des Frères Musulmans, ainsi que leur expulsion immédiatement.
4. Réduire les liens du Qatar avec le groupe fondamentaliste palestinien Hamas qui dirige la Bande de Gaza et le refus de permis attribués à leurs dirigeants et à leurs familles à Doha. La semaine dernière, le Roi Salman a demandé au Président égyptien Abdul-Fatteh El-Sissi de refuser le passage au nouveau chef du bureau politique du Hamas, Islamïl Haniyeh, qui prévoyait de déménager de Gaza et de s’installer à Doha avec sa famille. Une poignée de responsables du Hamas ont reçu l’ordre de partir, maiscela ne suffitpas à combler les exigences globales de cet ultimatum.
L’avertissement saoudo-émirati envoyé à l’émir du Qatar ne spécifie pas exactement les sanctions quelles s’expose le monarque terroriste en cas de désobéissance. Le blocus virtuel annoncé lundi pourrait n’être qu’une première étape. Nos sources dans le Golfe dévoilent qu’une opération militaire d’ampleur mesurée contre une cible qatarie pourrait faire partie des cartes dans la manche de ses voisins. Ils n’ont pas non plus écarté la possibilité que les services secrets égyptiens, saoudiens, émiratis mettent sur pied un coup d’état visant à détrôner le clan des Al-Thani à Doha.
La segona, l’anàlisi del militant pels drets humans franco-marroquí Mohamed Louizi, antic membre dels Germans Nusulmans, publicada el mateix 5 al seu bloc “Ecrire sans censures !”, “Qatar, le compte à rebours est-il déclenché !“.
La tercera, l’article de Seth J. Frantzman, publicada al Jerusalem Post també el 5 de juny amb el títol: “Five reasons why Israel should care about the Qatar crisis”, versionat en castellà per Enlace Judío de México.
La quarta, l’article de Jesús A. Nuñez Villaverde publicat al bloc del Real Instituto Elcano ahir, “No es Qatar, es Irán“.
Dissortadament no conec cap anàlisi geoestratègica nacionalment autocentrada des del punt de vista dels interessos nacionals de Catalunya.
Post Scriptum, 14 de juny del 2017.
Avui, Yaakov Amidror signar un report publicat als Perspectives Paper número 497 del Begin Sadat Center titulat: “The Qatar Crisi: Signs of Wakness”.
Post Scriptum, 21 de març del 2018.
Yigal Carmon, president de l’observatori israelià sobre el Pròxim Orient MEMRI, hi publicà el proppassat 9 d’aqueix mes l’article titulat: “Qatar and the Americain Syndrome“.
Post Scriptum, 22 de novembre del 2018.
Avui, The Times of israel publica una informació analitzant la creixent influència de Qatar a Gaza, amb el vist-i-plau d’Israel, que afebleix l’ANP i divideix els estats sunnites de la regió.
Post Scriptum, 8 de juny del 2021.
Dos reports clarificadors sobre el rol geoestratègic de Qatar a l’Orient Mitjà publicat pel BESA Center: un d’Edy Cohen, Qatar Is Pro-Iran and Anti-Gulf Arabs, publicat el 14 de setembre de l’any passat, i l’altre d’Hillel Frisch, The Strategic Genius Behind Allowing Qatari Suitcases of Cash into Gaza, aparegut el proppassat 27 de maig.
Post Scriptum, 5 de setembre del 2021.
Eric Gozlan publica avui al seu bloc a The Times of Israel aqueixa cronologia de les relacions entre “Israël-Qatar: un dialogue en continu“.
Post Scriptum, 28 de maig del 2022.
Michael Segall va publicar el proppassat 18 al CAPE de Jerusalem aqueix report: Le Qatar au secours du programme nucléaire iranien. L’émir du Qatar, Cheikh Tamim ben Khalifah Al Thani, entame à Téhéran et dans les capitales européennes des visites pour accélérer la signature du nouveau programme nucléaire iranien en échange de fourniture de gaz. La rencontre de l’émir qatari avec les Ayatollahs s’est effectuée une semaine seulement après la surprenante visite du président syrien Bachar el Assad à Téhéran et au lendemain du voyage d’Enrique Mora, Secrétaire général adjoint des Affaires étrangères de l’Union européenne pour justement sauver in extremis l’accord sur le nucléaire. Le Qatar exploite à fond ses bonnes relations régionales et internationales et son titre : « non membre de l’OTAN allié des États-Unis ».En France, en Allemagne et en Grande-Bretagne il apaisera les inquiétudes concernant l’approvisionnement de gaz russe suite à la crise ukrainienne et tentera d’alléger les sanctions contre l’Iran notamment les difficultés posées par l’insistance de l’Iran à retirer les Gardiens de la Révolution islamique de la liste noire des organisations terroristes étrangères. Soulignons que l’administration américaine hésite toujours sur ce sujet”.
Post Scriptum, 5 de desembre del 2022.
El periodista àrab-israelià Khaled Abu Toameh va publica a l’edició francesa del Gatestone Institute el proppassat 3 de novembre aqueix article punyent: “Le Double Jeu du Qatar : Financer des Islamistes et Jouer à l’Allié de l’Amérique”.
Post Scriptum, 30 d’octubre del 2023.
Avui, Kobi Michael publica al INSS Israel aqueixa punyent anàlisi sobre el paper de Qatar en el conflicte en curs entre Israel i Hamàs:
The strategic logic requires a complete reversal in thinking with reference to Hamas and Qatar, its primary and most significant supporter. At this time, total clarity is required, as the absolute delegitimization of Hamas and Qatar is a necessary outcome. The Gaza Strip was occupied by Hamas in June 2007, and if the residents of the Strip do not support Hamas, let them pressure Hamas by demanding that they accept their own lives in exchange for the abductees, who must be released quickly and without any conditions. If Qatar has a desire for life, the US must present it with an unequivocal ultimatum containing three demands: the immediate expulsion of all Hamas members and its leaders from its territory; the immediate cessation of all support for Hamas; and the immediate closure of the al-Jazeera network, which has become the most inciting and dangerous media outlet in the world, while igniting the streets of Arab capitals. If it doesn’t do this, the US will remove any aegis, and Qatar will remain on its own. A threat to the very survival of this state can certainly prompt a much more significant effort by it when it comes to the release of the kidnapped. The use of Qatar as a mediator and its positioning as the princess of regional diplomacy and the very conduct of negotiations with Hamas are a thorn in the side of Israeli strategy and in general. In fact, it undermines the logic of destroying the military and governmental capabilities of Hamas. At this time, there is no room for diplomatic sophistication and witty thinking in the style of on the one hand and on the other hand. Value and strategic clarity means no more sitting on the fence, one foot here and one foot there. At this time the question is “are you with us or against us,” and nothing else.
To be sober, focused, and honest means to clarify and emphasize, repeatedly, that this war cannot be ended without a clear achievement, which means fatal damage to all the centers of gravity of the military and governmental infrastructure of Hamas in a way that paralyzes its ability to operate as a terrorist army, as a terrorist organization, and as a governmental-sovereign entity. Such an achievement cannot be realized without an extensive and prolonged ground maneuver, which also incurs costs. At the same time, Israel must underscore that revenge for every abductee who does not return alive will reach the ends of the earth, when all those involved, from first to last, will be hunted down and destroyed. A nation that longs for life must fight back and guarantee an unequivocal image of victory. Otherwise, we will be left a wounded and weak nation, whose communities along its borders will be abandoned, and we will become a nation frequently challenged by its neighbors from outside and from within, heightening the price of our existence to the point of an existential risk.
Post Scriptum, 9 de desembre del 2023.
Tres dies després de l’atac Yigal Carmon va publicar al MEMRI aqueix article titulat “The Hamas Einsatzgruppen Attack – October 7, 2023″, (traduït al català per Ignasi Carnicer) en el qual inclou aqueixa referència a Qatar :
“Com va ser possible que Hamàs desenvolupés una força d’execució que pogués vagar lliurement dins del territori israelià?Personalment, vaig advertir sobre la probabilitat de guerra al meu assaig del 31 d’agost de 2023 a MEMRI.org, titulat Signes d’una possible guerra al setembre-octubre. Si bé el règim terrorista islamista de l’Iran proporciona a Hamàs suport i entrenament militar i estratègic, el veritable poder que va permetre aquesta operació va ser la família Aal Thani que governa Qatar.
La família Aal Thani és la promotora de Hamàs. De fet, el seu suport a Hamàs constitueix un atac directe a l’estat d’Israel. Qatar va finançar la construcció de l’imperi militar de Hamàs a Gaza: una enorme ciutat subterrània amb quarter general militar i túnels de connexió; un enorme arsenal de míssils; i 30.000
assassins i les municions necessàries per a una llarga guerra, en definitiva, tot el que calia per a l’atac del 7 d’octubre.
La resposta tràgica és: va ser una política durant més d’una dècada sota el primer ministre israelià Benjamin Netanyahu que va donar mà lliure a Qatar per enviar 1.500 milions de dòlars a Hamàs, cosa que va permetre a Hamàs construir el seu imperi militar. L’explicació d’aquesta política anti-Israel va ser la presumpció que el govern israelià és tan savi que està comprant Hamàs, i tranquil a Hamàs, amb diners d’altres partits. Però això no va passar mai. En canvi, Netanyahu va vendre les nostres vides i la nostra seguretat per una il·lusió temerària. I l’acord amb Qatar pot haver servit a Netanyahu en altres àrees. Hamàs no és les úniques organitzacions islamistes que Qatar ha donat suport al llarg dels anys. La família Aal Thani va donar suport al cervell dels atemptats de l’11 de setembre, Khalid Sheikh Mohammed. Com Richard Clarke, assessor antiterrorista dels presidents Clinton i H.W. Bush, va escriure: “Si els qataris ens haguessin lliurat [KSM] tal com es va demanar el 1996, el món podria haver estat un lloc molt diferent”. A partir d’aquest escrit, Qatar finança els terroristes que viuen a Doha, segons David Cohen, antic subsecretari del Tresor dels Estats Units per al terrorisme i la intel·ligència financera, i segons els registres de l’Oficina de lluita contra el terrorisme de les Nacions Unides (UNOCT).
Qatar també dóna suport als talibans, ISIS i el Front Nusra vinculat a Al-Qaeda. Actualment, s’estan duent a terme demandes contra el finançament del terrorisme per part de Qatar a tot Europa i als Estats Units. Qatar és un estat patrocinador del terrorisme i hauria de ser proscrit com a estat terrorista en totes les llistes de sancions internacionals. La família Aal Thani ha aconseguit ocultar el seu delicte de suport a organitzacions terroristes islamistes gràcies a la seva enorme riquesa, que han utilitzat com a eina durant molts anys, tot i que els seus crims inclouen la responsabilitat de l’11 de setembre.
L’últim suport de Qatar a l’atac dels Einsatzgruppen de Hamàs a Israel també es va fer evident al seu canal de televisió Al-Jazeera, que es posa al servei dels líders de Hamàs, el comandant Muhammad Deif i el “portaveu militar” Abu Ubaida, les declaracions dels quals han emès nombroses vegades. tal com van fer amb els discursos d’Osama bin Laden tant abans com després de l’11 de setembre. Per a vergonya del govern israelià, Al-Jazeera no ha estat aturada ni per mitjans administratius ni legals. Amb l’atac dels Einsatzgruppen de Hamas i amb l’assassinat dels supervivents de l’Holocaust, han fet un pas massa lluny. El joc ja s’ha acabat.
Això és una cosa que ni el secretari d’estat nord-americà Antony Blinken, que és el fillastre del difunt supervivent de l’Holocaust nord-americà nascut a Polònia, el doctor Samuel Pisar, ambaixador honorari de la UNESCO i enviat especial per a l’educació sobre l’Holocaust, ni el president Biden no perdonaran mai, tret que hagin perdut tota consideració moral”.
Post Scriptum, 14 d’abril del 2024.
publicà el proppassat 11 d’aqueix mes a The Times of Israel la reflexió següent: “L’argent et l’action du Qatar ont permis le 7 octobre ; il ne devrait pas être médiateur. Selon les informations de spécialistes du renseignement agissant pour les proches de victimes du Hamas, les États-Unis connaissent depuis longtemps les activités malveillantes de Doha et les torts qu’ils leur causent, sans pour autant agir·.
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