Jaume Renyer

per l'esquerra de la llibertat

2 d'abril de 2018
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Les diferències que separen la causa nacional kurda de l’islamisme palestí

Arran del començament de la campanya d’Hamas denominada “Marxa del retorn” a Palestina s’ha aixecat a casa nostra i arreu, un cop més, una onada d’indignació selectiva contra Israel que contrasta amb el silenci còmplice amb les massacres quotidianes perpetrades per règims genocides de Síria, Iran i Turquia contra el poble kurd. Quina diferència hi ha entre la caus a kurda i la palestina ?

Doncs, precisament, que la primera és una lluita d’un poble per la seva supervivència i ho demostra l’esforç per dotar de caràcter democràtic, igualitari entre homes i dones, i interconfessional al seu projecte de construcció nacional. Els kurds no poden confiar més que en ells mateixos, i amb el suport d’Israel, de molts internacionalistes occidentals i, conjunturalment, dels Estats Units.

Per contra, els palestins, no són una nació sinó part de la comunitat àrab que cohabitava amb altres minories nacionals, entre elles els jueus, el territori de l’actual Israel durant els segles de dominació turca. Però no és un poble, Gaza era d’Egipte i Cisjordània era jordana fins al 1967, i no té un projecte nacional, només és l’instrument per la destrucció d’Israel en mans de fraccions canviants del món islàmic que el financen i el recolzen internacionalment. Certament, hi ha una població àrab autòctona, que no es va avenir a compartir la terra amb els jueus seguint la resolució de les Nacions Unides del 1947, que va optar per la guerra, la va perdre i es nega a negociar una solució en base al reconeixement del dret d’Israel a existir.

Que els palestins no són un poble ho demostra el fet que no són solidaris amb cap nació que lluita pel seu alliberament arreu del món, (els catalans ho hem comprovat veient com fan costat a l’unitat d’Espanya) i ho han demostrat aqueixos dies fent costat a Turquia en la neteja ètnica contra el poble kurd com publica avui l’advocat tunisià Souhail Ftouth a Europa-Israel:

Encore une fois les dirigeants Palestiniens nous dévoient leur vraie nature sadique et surtout leur hypocrisie. Le Chef du Bureau Politique du Hamas, Khaled Mechaal, a félicité la Turquie pour sa victoire d’Afrin contre les Kurdes syriens. L’armée de Recep Tayyip Erdoğan a lancé le 20 janvier 2018 une offensive contre l’enclave du nord de la Syrie, qui a été soldée par 512 victimes civiles et 1235 blessées, la majorité des femmes et des enfants.

Le dirigeant palestinien- en photo- a rendu un hommage à l’armée turque pour sa bonne gestion des opérations militaires durant un meeting organisé pour le compte d’une ONG islamique turque qui porte le nom de Jihan Noma.

« La victoire d’Afrin était un modèle de la volonté turque, et si Dieu le veut, nous enregistrerons nous aussi des campagnes héroïques pour soutenir notre nation« , a déclaré l’ancien leader du Hamas, Khaled Meshaal.

Il a salué les soldats turcs pour l’occupation de la région kurde du nord de la Syrie durant l’opération contre Afrin, baptisée par Ankara « Rameau d’olivier. »

Meshaal, prenant la parole lors d’un petit déjeuner de masse dimanche, 30 mars 2018, qui a réuni plus de 1000 personnalités turques a dit aussi « Notre nation, dirigée par la Turquie, va vivre la tête haute, nous avons aimé la Turquie dans les livres et dans l’histoire, et de la bouche de nos pères et ancêtres.

Le responsable du Hamas a ajoutée dans cette allocution en arabe que « Aujourd’hui, nous sommes heureux de la grandeur du président Recep Tayyip Erdogan, ce leader qui a élevé la tête de la Turquie et soulevé avec lui la Nation de l’Islam. «

Le dirigeant terrorise palestinien a continué dans son éloge pour les turcs en affirmant que « Nous n’oublierons pas les martyrs de Marmara, et leur sang est une fierté pour la Turquie et le peuple palestinien, et la bande de Gaza est fière des martyrs de Turquie, et aujourd’hui vous, peuple de Turquie, vous renouvelez votre engagement pour la Palestine.

Le chef terroriste fait ici allusion aux incidents de mai 2010, lorsque le Mavi Marmara était en route vers la bande de Gaza, des commandos de l’Armée de défense d’Israël ont arraisonné et ont saisi le navire dans les eaux internationales après avoir communiqué les avertissements d’un blocus naval de la région de Gaza était en vigueur. Dans le violent affrontement qui a suivi, neuf turcs sont tués.

Meshaal a souligné que « les ennemis sionistes pensaient que la Palestine est une victime facile, mais ils ont découvert que notre peuple est en métal spécial qui ne peut pas être brisé et ils ne pourront pas étouffer la résistance, nos ancêtres et nos pères et nos fils qui y ont combattu et martyrisé ».

Le dirigeant palestinien a lancé que « Votre rôle est grand Turcs, la Palestine et Jérusalem sont le point de départ, et vous trouverez sur la terre de Palestine seulement un peuple courageux. »

Fidèle à la rhétorique triomphaliste du pouvoir turc, le chef terroriste palestinien a enfin adressé une autre fois ses remerciements pour l’armée d’Ankara et le président Recep Tayyip Erdogan pour la victoire contre les kurdes du canton d’Afrin en Syrie.

Le 18 mars 2018, la ville kurde syrienne a été prise par des groupes islamistes soutenus par la Turquie. Plus de 150 000 civils kurdes sont évacués par les autorités kurdes, pour éviter un massacre. On note aussi 50 000 yézidis qui ont fui, craignant des massacres comme au Sinjar en 2014.

Depuis le 20 janvier 2018, les populations civiles du canton d’Afrin, en Syrie, sont la cible d’une offensive terrestre et de bombardements quotidiens de l’armée turque. Il s’agit d’une opération de nettoyage ethnique à l’encontre des Kurdes d’Afrin et, plus globalement, de tout le Nord de la Syrie.

En effet, près de 512 civils ont d’ores et déjà été tués et des centaines d’autres blessés. Comme d’habitude, les femmes et les enfants paient un lourd tribut.

Depuis deux mois, l’armée turque a visé des infrastructures pour forcer les habitants à fuir leur ville ou leur refuge. Des réseaux électriques, des installations de distribution de l’eau et des lignes téléphoniques sont pris pour objectifs. Des écoles sont visées. Les hôpitaux sont détruits, à l’exception d’un seul. Le reste de la population a été encerclée dans une ville privée d’eau, d’électricité, de communication, de pain et de soins. Une ville sur laquelle, en sus de ces privations, s’est abattu la puissance de feu de plus en plus intense des raids aériens de l’armée turque.

Entre temps le mouvement islamiste du Hamas palestinien, qui joue la victime sur toutes les tribunes internationales, se réjouit de cette catastrophe humanitaire de grande ampleur contre les kurdes. A cet égard, il ne serait ni digne, ni juste de soutenir les Palestiniens.

Post Scriptum, 17 de maig del 2021.

Del twitter d’Amina Hussein, periodista kurda i catalana d’adopció: ‘Living with Dignity’ a Palestinian association finances the construction of a settlement and a mosque in a Yazidi village in #Afrin #Rojava after driving out the #Kurdish and #Yazidi population.

Post Scriptum, 15 d’octubre del 2023.

Amina Hussein explica avui al seu compte de twitter: “La ciudad de mayoría kurda #Afrin en #rojava fue ocupada por Turquía en 2018. Más de medio millón de kurdos huyeron y siguen en campos de desplazados. Asociaciones palestinas construyen allí asentamientos para refugiados árabes de otras zonas de #Siria”. Sé que es difícil de entender. Pero quizás podréis imaginar que se siente una persona desplazada que ve como estas asociaciones corten sus olivos y construyen en su tierra para otras familias. Podéis juzgar vosotros mismos. La victoria en #Afrin es un modelo de la voluntad turca”, dijo entonces uno de los líderes de Hamas. En Madrid, durante las manifestaciones pro Palestina, la gente levanta fotografías de Sadam Husein, el dictador que bombardeó la ciudad kurda de Halabja con armamento químico, lo que provocó la muerte de 5000 personas. Es repugnante.

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