17 de gener de 2014
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fragment de ‘Llefre de tu’ en francès, traduït per A. Wats

J’ai vu le mur tapisse? de mousse de haut en bas comme une promesse. Je m’en suis approche? avec circonspection. La?, agrippe?s a? la fac?ade, il y avait des cirres et des cils, des vrilles et des silices que personne ne pouvait voir. Pourquoi ai-je touche? ces algues de l’humidite?, ces champignons de la moiteur, comme si c’e?tait la peau des mots que je ne pourrais jamais te dire ? J’e?prouvais un malaise quand la moisissure verte m’humectait la paume des mains, je sentais une douce bru?lure qui me montait dans la gorge comme un interminable frisson et ma te?te bourdonnait comme si tout un essaim d’abeilles y avait pe?ne?tre?. J’e?tais comme e?lectrise?, les deux mains agrippe?es au mur, comme e?lectrocute? par des forces dont j’ignorais l’origine. Mais je ne voulais pas m’enfuir, je ne voulais pas que cela prenne fin, je ne voulais pas perdre ce courant d’informations que je ne savais comprendre. Sur ce pan de mur ou? l’e?coulement d’une gouttie?re creve?e avait fait pousser ce jardin de lichens, il y avait quelque chose de tes yeux qui l’avait regarde? autrefois, de tes mains qui l’avaient touche? il y a longtemps : tu e?tais tout entie?re dans cette surface moisie, unique et glissante, entre la fene?tre du salon orange et une encoignure de la demeure, ou? descendait la gouttie?re en laiton casse?e et rouille?e depuis toujours et ou?, aux hivers pluvieux, poussait la mousse. Je ne saurais dire combien de temps je suis reste? agrippe? au mur comme un fou sans reme?de.

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