Jaume Renyer

per l'esquerra de la llibertat

5 de juny de 2016
1 comentari

Jerusalem 1967

Avui fa quaranta nou anys del començament de la Guerra dels 6 dies que va enfrontar Israel amb Jordània, Egipte, Síria i Iraq, amb el resultat d’una esclatant victòria militar jueva que va comportar la reunificació de Jerusalem i l’ocupació de territoris egipcis (Gaza) i jordans (Cisjordània) als quals aqueixos estats van renunciar quan anys més tard van arribar a acords de pau amb Israel.

El mite de la Palestina ocupada comença a prendre força a partir d’allavòrens gràcies a la propaganda soviètica en pro de la causa àrab, invertint la realitat pintant a Israel com un Goliat front a un David palestí, una impostura que ha arrelat entre el progressisme occidental que ha fet del palestinisme un component essencial i transversal de tots els projectes que malden per abatre les societats obertes occidentals per implantar-hi qualsevol mena de totalitarisme.

Avui els jueus commemoren la reunificació de Jerusalem, l’essència de la nació, enmig de perspectives reals -però incertes- de pau amb els estats àrabs veïns (la majoria fallits) que tenen a Iran com a adversari preferent al mateix Israel. La qüestió palestina té solució en un arranjament regional que permeti el retorn dels refugiats palestins al seu estat bastit sobre territori ofert per Egipte o confederat a Jordània.

El pragmatisme no és però el punt fort dels dirigents palestins que anhelen encara que alguna potència musulmana sigui capaç de llençar els jueus al mar i esperen que haver apostat sempre per la guerra contra Israel tingui premi internacional com intenta França forçant una conferència de pau fictícia només pensada per imposar un diktat a Israel.

Mentrestant Israel creix en tots els àmbits malgrat l’antisemitisme global promogut per la campanya BDS essent avui un referent d’estat-nació reeixit en contrast amb tants estats empantanats en el multiculturalisme fallit, com és el cas de França.

Post Scriptum, 26 de maig del 2017.

Enguany s’escau el cinquantenari de l’alliberament i la reunificació de Jerusalem arran de la victòria israeliana a la guerra del Sis Dies. Aqueix article publicat avui al seu boc per Jacques Benillouche ofereix un resum panoràmic de l’evolució de la ciutat des d’allavòrens fins als nostres dies.

Post Scriptum, 1 de juny del 2017.

Amb motiu de la commemoració del cinquantenari de la Guerra dels Sis Dies un raig d’articles i llibres analitzen l’esdeveniments i la seva projecció sobre l’actualitat. Un dels que em sembla més complet és l’article de David Harris, director de l’AJC, publicat avui per El País amb el títol, “Por qué es importante la historia“. Un altre d’interessant és el de Freddy Eitan, director del CAPE de Jerusalem i testimoni directe dels combats, “50 ans après la guerre des Six Jours: témoinages et leçons à méditer”.

Post Scriptum, 9 de desembre del 2017.

Arran de la decisió del president Trump d’aplicar efectivament la Jerusalem Embassy Act adoptada pel Congrés dels EUA el 8 de novembre del 1995 (que el president Obama es va desdir de fer després d’haver-ho promès) un dels comentaris més punyents és el de Freddy Eytan, director del CAPE de Jerusalem, publicat el proppassat dia 6 i titulat: “Jerusalem: audace americaine, hypocrisie européenne et còlere palestinienne”.

Al digital del CAPE, també el 5 d’aqueix mes, Nadav Sharagai hi publica un extens article titulat, “La transfert de l’ambassade américaine à Jérusalem et ses conséquences” i l’endemà Alan Baker hi publica un article resum titulat “Dix principales raisons pour reconnaître Jérusalem capitales d’Israël”.

Post Scriptum, 15 de maig del 2018.

Ara que s’escau el setantè aniversari de la creació de l’Estat d’Israel i el cinquanta-unè de la reunificació de Jerusalem, cal rellegir aqueix apunt de Pierre Lurçat publicat avui al seu bloc, “La reconnaissance de Jérusalem et l’espérance du monde”.

Post Scriptum, 10 de maig del 2021.

Avui s’escau el 54è aniversari de la reunificació de Jerusalem, una data triada pels enemics d’Israel per llençar una nova intifada amb cobertura internacional assegurada fent passar l’estat hebreu com el causant de la violència. Freddy Eytan analitzava ahir al CAPE la realitat dels fets en aqueix article titulat, “Jérusalem: provocation, désinformation, et négation de l’Histoire juive:

Depuis le début du Ramadan et comme de coutume, les tensions sont vives à Jérusalem, notamment sur le Mont du Temple. Les affrontements avec les forces de l’ordre ont fait plus de deux cents blessés dont une vingtaine de policiers israéliens. Ils sont les plus violents depuis ceux de 2017. Pourquoi ces heurts inutiles ? Qui est responsable de l’escalade ? Comme d’habitude les Arabes accusent Israël, les chancelleries et la presse internationale s’associent avec des ONG israéliennes de l’extrême gauche. Ils focalisent l’attention sur « l’expulsion de familles palestiniennes par des fanatiques juifs, et contre les restrictions d’accès imposées à certains secteurs durant le ramadan. »

La vérité sur le terrain est bien entendu plus complexe et donc rappelons les faits :

Le 6 décembre 2017, les Etats-Unis reconnaisse Jérusalem comme la seule et unique capitale de l’Etat Juif et décide de transférer leur ambassade de Tel-Aviv. Une flagrante injustice historique fut enfin réparée. Ce noble geste du président Trump confirmait une promesse électorale de ses prédécesseurs mais comme prévu, cette reconnaissance n’a pas été appréciée par la communauté internationale et notamment par la France. Paris refusait de reconnaitre publiquement l’évidence historique et avait même boycotté la cérémonie américaine comme d’ailleurs tous les autres pays. La crainte était d’éviter des réactions violentes au sein du monde arabo-musulman et une escalade qui pourrait aboutir à une guerre de religion. Certes, la décision américaine a provoqué des condamnations, protestations, et des manifestations de rue, mais après quelques jours de tension, le calme est revenu à Jérusalem.

La fermeté américaine a été dissuasive durant une longue période. Aujourd’hui, le président Biden n’a pas annulé la décision de son prédécesseur mais sa nouvelle politique étrangère à l’égard du monde arabo-musulman comme sur le dossier iranien prouve faiblesse et désarroi. Elle encourage indirectement les extrémistes islamistes et des fanatiques juifs de saboter toute coexistence entre Arabes et Juifs à Jérusalem et ailleurs. Elle risque de mettre en danger la paix signée avec la Jordanie et l’Egypte et mettre en péril la normalisation avec les Emirats et le Maroc. Elle réveille l’antisionisme et l’antisémitisme et incite la bête immonde à relever la tête dans les capitales européennes.

Dans ce contexte, plusieurs facteurs ont également permis les affrontements. Ils ont offert un temps propice pour déclencher des heurts :

L’annulation des élections palestiniennes par crainte d’une claire victoire du Hamas.

La bataille de succession au sein de l’Autorité palestinienne et le risque d’un départ forcé de Mahmoud Abbas.

Les menaces et les soutiens de l’Iran des Ayatollahs et de la Turquie d’Erdogan.

Profit du Ramadan pour attirer l’attention sur la mosquée al-Aqsa et réveiller les Islamistes de tous bords. Eviter aux partis arabes israéliens de se joindre à un éventuel gouvernement Lapid-Bennet.

Protestation contre la journée anniversaire de la réunification de Jérusalem.

La crise gouvernementale en Israël : opportunité d’agir devant les divisions au sein de la société israélienne prouvant faiblesse de l’Etat Juif.

Comment donc permettre à des extrémistes islamiques de dicter l’ordre du jour à Jérusalem, dans notre propre capitale ? Tous les gouvernements israéliens ne souhaitent pas l’escalade et évitent à tout prix toute guerre de religion. Pour se faire, il prend des mesures de sécurité nécessaires et interdit même aux fidèles juifs de visiter le Mont du Temple. Il suit à cet égard, l’application du statu quo avec une tolérance exemplaire et unique dans un environnement hostile. L’avenir de la capitale légitime de l’État d’Israël et du peuple juif demeure l’enjeu même du conflit et la pierre d’achoppement décisive des négociations de paix. Cependant, ce n’est pas par la provocation, la récupération et la démagogie politique, ni par la force, et ni par la négation de l’Histoire trimillénaire du peuple juif que l’avenir de Jérusalem sera réglé.

Jérusalem n’a jamais été une capitale arabo-musulmane ! Elle n’a jamais été non plus jumelée avec une autre capitale. Ce refus systématique et absurde de reconnaitre notre capitale est hypocrite et révoltant, car il tente avec grossièreté et mensonge de gommer toute présence des Juifs depuis la nuit des temps. L’histoire de cette ville singulière dégage partout de la spiritualité. Elle a été écrite avec sang, larmes et prières. Elle représente une lueur dans les sombres ténèbres et donc la société des nations doit respecter la souveraineté israélienne et toutes les religions doivent préserver sa sainteté et la liberté des cultes.

Post Scriptum, 30 de maig del 2022.

Dore Gold, escrigué ahir al CAPE de Jerusalem aqueix article clarificador: Huit mythes sur «l’occupation» de Jérusalem.

La question de l’avenir de Jérusalem est sensible sur plusieurs plans et elle demeure toujours un sujet controversé dans toute négociation régionale et internationale. Le droit naturel et légitime d’Israël sur Jérusalem est souvent falsifié, interprété par des mensonges et une désinformation systématique. Pourtant, depuis la création de l’Etat juif, et même avant, les droits souverains d’Israël sur Jérusalem sont bien ancrés dans l’Histoire et le Droit international. Hélas, il existe de nombreux Israéliens insuffisamment conscients de leurs droits. De fait, voici 8 points que vous devriez connaître à propos de notre combat pour Jérusalem :

1. Une majorité juive à Jérusalem existait déjà cent ans avant l’unification de la Ville

Un siècle avant la création de l’Etat d’Israël, il existait une majorité juive à Jérusalem. Toutes les sources et documents confirment que jusqu’aux années 1860 les Juifs constituaient une majorité dans la Ville sainte. A la veille de la Première Guerre mondiale, les Juifs y représentaient près de 60% de la population, d’après les données du Mandat britannique, 40% étant répartis entre Chrétiens et Musulmans. Selon des recensements sur la population de la Ville, faits séparément par la Jordanie et par Israël en 1961 (six ans avant la guerre des Six Jours) 72% étaient Juifs, 22% musulmans et 5% chrétiens.

2. La Résolution 181 de l’ONU de 1947 et l’internationalisation de Jérusalem : une résolution retirée de l’ordre du jour face à l’invasion d’Israël par sept Etats arabes

La proposition faite en 1947 par l’ONU d’internationaliser Jérusalem en corpus separatum et qui figure en annexe de la Résolution 181 de l’Assemblée générale de l’ONU, n’était qu’une recommandation non-contraignante. Il était prévu que 10 ans plus tard un référendum devait se tenir pour l’ensemble des résidents sur la question de la souveraineté de la Ville. Soulignons qu’en 1948, lors du siège de Jérusalem imposé aux habitants juifs de la ville par les envahisseurs arabes, l’ONU fut complètement indifférente à leur sort. De fait, Israël a considéré que la proposition de l’internationalisation de Jérusalem manquait de fondement moral et deviendrait « nulle et non avenue » comme l’avait affirmé à l’époque le Premier ministre David Ben Gourion.

3. La partie arabe a été définie comme agresseur en 1948 et en 1967 par les instances internationales

L’invasion des pays arabes en 1948 a été définie comme un « acte d’agression » par le Secrétaire général de l’ONU. De même, en juin 1967, ce sont bien les Jordaniens qui ont déclenché la guerre sur le front Est. Ils avaient demandé à des divisions égyptiennes de combattre en Cisjordanie et ont permis à l’armée irakienne de traverser le territoire du royaume hachémite par les ponts du Jourdain. Soulignons que le gouvernement israélien avait à deux reprises demandé, par l’intermédiaire des représentants de l’ONU, d’arrêter les hostilités mais les Jordaniens ont refusé et intensifié les tirs. En décidant d’entrer à Jérusalem-Est, Israël a donc commis un acte de légitime défense.

4. Après la guerre de 1967, l’ONU a voté en faveur d’Israël – contre l’Union soviétique et les Etats arabes

Après la guerre des Six Jours, l’Union soviétique a compris qu’elle n’était plus capable de défendre ses protégés arabes, et donc, elle a tenté sans succès de présenter Israël comme agresseur. Elle a déposé en ce sens, à deux reprises, une requête au Conseil de sécurité et à l’Assemblée générale, mais au moment du vote en séance plénière de l’Assemblée, seuls 36 pays ont soutenu sa requête et 80 ont voté contre. Cela signifiait clairement que la communauté internationale avait bien compris qu’Israël avait agi en légitime défense. Ce vote a évidement des implications en Droit international et offre à Israël des avantages spécifiques.

5. Israël possède un droit de propriété privilégiée à Jérusalem

La portée juridique de l’échec des Soviétiques et des pays arabes à définir Israël comme agresseur fut renforcée par le juge Stephen M. Schwebel, ancien Président de la Cour internationale de Justice (CIJ) de La Haye. Il a publié un article précisant « qu’Israël a un droit privilégié sur le territoire qui était naguère la Palestine et notamment sur Jérusalem. Ce droit de propriété s’applique en priorité sur celui de la Jordanie ou de l’Egypte. » Le juge Schwebel précise : « lorsqu’un Etat (la Jordanie) prend un territoire illégalement, l’Etat(Israël) qui le reprendra par un acte légal de légitime défense aura un droit privilégié par rapport à l’ancien titulaire de ce territoire. »

6. Les lignes de 1967 n’ont jamais été des frontières internationalement reconnues mais seulement des lignes d’armistice

Rappelons que l’accord d’armistice signé en 1949 entre Israël et la Jordanie ne détermine pas le tracé définitif des frontières entre les deux pays mais seulement les lignes de démarcation entre les deux armées imposées juste après la guerre d’Indépendance. Les Arabes avaient exigé d’insérer une clause précisant qu’aucune condition ne serait soulevée préalablement dans l’accord d’armistice pour déterminer le droit de chaque partie à résoudre le statut final par des moyens pacifiques. En d’autres termes, il n’existait aucun statut politique relatif aux lignes de 1967, et de ce fait ces lignes ne représentaient pas des frontières internationales à la veille de la guerre des Six Jours.

7. Jérusalem ne figure pas dans la Résolution 242 et donc il n’y a aucune exigence de la diviser une nouvelle fois

La Résolution 242 du 22 novembre 1967 ne stipule qu’un retrait de territoires vers des « frontières sûres et reconnues ». Lord Caradon, l’ambassadeur britannique à l’ONU qui a rédigé cette résolution, avait rejeté la requête soviétique pour ajouter le mot « tous » avant le mot « territoires ». De ce fait, seule la version anglaise fait foi et toute autre interprétation de la résolution 242, qui dérive de la traduction officielle de l’Organisation des Nations Unies, ne peut être conformément acceptée.

8. La liberté du Culte pour toutes les religions n’est respectée à Jérusalem que depuis la présence israélienne

De 1948 à 1967, les Jordaniens ont empêché les Juifs de visiter les Lieux saints de la Vieille ville, notamment le Mur des Lamentations. Ils ont imposé également de sévères restrictions à la communauté chrétienne qui s’est réduite au fil des ans. Même pendant la période ottomane et sous le Mandat britannique les Juifs se battaient pour faire respecter leur droit de prier au Kotel (Mur occidental ou des Lamentations).

Post Scriptum, 18 de maig del 2023.

Avui, a Israel, hom celebra el dia de Jerusalem que enguany ha estat protagonitzat per incidents de nacionalistes jueus contra palestions, com denuncia The Times of Israel: “At Jerusalem Flag March, chants of ‘Death to Arabs’ and assaults on Palestinians”. Al mateix diari, Yom Yeroushalayim doit revenir à son histoire humaine. La Journée de Jérusalem était autrefois la commémoration, par les Juifs, de l’apaisement viscéral, de l’intégrité et du retour. Elle est devenue hélas quelque chose de plus limité”.

  1. Em sorprèn una opinió contra corrent.
    Els governs d’Europa, d’Espanya i de Catalunya recolzen unes opinions que crec que no són de la majoria, però la propaganda s’imposa.
    Estic convençut que els governants ens suiciden.
    Ho pagaran els nostres fills.
    S’han de tenir pebrots per dir-ho, però estic totalment d’acord amb l’escrit.

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