Jaume Renyer

per l'esquerra de la llibertat

3 de maig de 2017
0 comentaris

Les arrels ideològiques de la creixent violència d’extrema esquerra a França

Pierre Rigoulot és redactor en cap de la revista Histoire & Liberté, i director de l’Institut d’Histoire Sociale, consagrat a l’història del comunisme, del socialisme i del sindicalisme. Publica avui a Le Figaro l’article ” Derrière les violences du 1er Mai, l’ideológie de destruction de l’extreme gauche” que és alhora una reflexió política i un crit d’alerta sobre l’emergència a França (i probablement també a Catalunya) d’una actitud i una pràctica que menysprea la democràcia “formal” i opta per l’acció directa contra l’ordre social que renuncien a reformar per les vies institucionals.

“Les violences provoquées en marge de la manifestation syndicale du 1 er mai laissent pantois. Il ne s’est peut-être pas agi de tuer, mais sans aucun doute on en a pris le risque sans la moindre hésitation. En tout cas, elles appellent, outre une riposte rapide de la part de la police et de la justice, quelques remarques sur leur passé, leur renouveau et les justifications que certains leur fournissent.

D’abord, elles ne sont pas totalement nouvelles. Sans remonter aux violences des anarchistes d’avant la première guerre mondiale, on se souviendra de quelques agressions d’une grande brutalité contre des policiers, lancées par des groupes d’étudiants et de marginaux dans les années 60. Jean-Patrick Manchette, dans L’affaire Ngustro, publiée en 1971, reconstitue quelques affrontements et rend bien la haine que vouent aux policiers quelques groupes heureux de «casser du flic». Passons sur 1968 et les années suivantes. Les violences en France s’interdisent de passer au terrorisme. Et s’il n’y a pas de décennies qui en soient tout à fait exemptes, elles restent marginales jusqu’au tournant du XXe et du XXIe siècles qui les voit resurgir. On commence alors à y parler des «Black Blocks» qui érigent quelques barricades et attaquent la police à coups de pierres, de cocktails Molotov lors du sommet de l’Organisation mondiale du commerce à Seattle en novembre 1999, à Gênes en juillet 2001 ou à Strasbourg en avril 2009. Les violences ont repris, marginales mais démesurées, ces années dernières, notamment à l’occasion de grandes manifestations syndicales ou politiques.

Comment le comprendre? Il faut d’abord remarquer qu’en quelques décennies, par un mouvement à peine visible tant il a été progressif, les grandes organisations de contestation politiques ou syndicales se sont affaiblies. Moins de militants. Moins de manifestants, moins de gens chargés aussi du service d’ordre, et la conscience grandissante chez le plus grand nombre, de l’inutilité immédiate de ces manifestations, de leur caractère de plus en plus rituel. L’affaiblissement et l’éclatement en diverses tendances de ces grandes organisations expliquent partiellement l’attrait (encore relatif, heureusement!) des groupuscules radicaux et de leur offre d’exprimer d’une autre façon, le refus de telle mesure politique, de tel projet de loi et plus largement de la société qui les propose. Pour eux, même les discours ou les slogans sont de trop. Acta, non verba ! C’est l’absence de médiation des refus et de la colère qui permet de comprendre le surgissement et le développement des nouveaux casseurs.

L’affaiblissement de la pensée politique avec ses vecteurs traditionnels – la classe ouvrière, son parti – et sa mythologie – le rapport de forces, le pouvoir dans la rue, la révolution – a joué aussi un rôle. Tout cela a perdu de son attrait et la pensée des casseurs ignore désormais les nuances et la dialectique. Le «Système», pour eux, ne signifie pas une structure avec ses institutions, sa hiérarchie, ses réalités politiques, sociales, économiques ou culturelles. Le système, c’est seulement la bête mauvaise dont il faut se débarrasser. Et comment s’en débarrasser? En la détruisant. Non en s’emparant des leviers de commandes du pouvoir, non en déconsidérant les arguments de ceux qui le détiennent. Mais en détruisant ce qui est physiquement présent pour en permettre le fonctionnement. Un abri bus, une banque, une vitrine de magasin, un policier, c’est ce qui est là, tout simplement, et qui prouve l’existence d’un ordre social et d’échanges habituellement assuré. Ce sont des cibles de choix par leur seule présence.

Sans doute, il n’y a pas que les mémés de Toulouse qui aiment la castagne et on sent quelque chose du rituel sportif dans ces affrontements, comme la chasse à courre, le triathlon ou la boxe. Mais il y a plus aussi: un climat de simplisme intellectuel et politique sans lequel on ne peut comprendre ces jeunes violents. Ces puristes, ou plus justement ces simplistes ne vivent pas dans un vase clos. Ils entendent les échos du refus général de notre régime politique. Ils radicalisent une approche sans nuance, théorisée par exemple par quelqu’un comme Frédéric Lordon en France: «la République, dit-il, c’est l’armature constitutionnelle de l’empire du capital sur la société». La République, quelle qu’elle soit, cache une dictature. Les distinctions entre les formes de pouvoir s’estompent donc. Les radicaux de Podemos en Espagne pensent qu’il n’y a pas eu de transition en Espagne, après la mort de Franco. Le Caudillo ou Felipe Gonzales, c’est pareil! Ce sont des représentants de l’oligarchie au pouvoir, de deux formes de la dictature du Capital! Et aujourd’hui, une partie des mélenchonistes ne veut pas voter Macron parce que celui-ci ou Marine Le Pen, c’est du pareil au même! La liberté, légalité et la fraternité, voilà l’apparence. La dictature, la violence voilà la réalité. Gauche…droite importent peu. «Tous pourris!».

Pour cette gauche radicale, les joutes verbales et les petits calculs parlementaires sont donc désormais dépassés. Il faut affronter l’État durement, physiquement, concrètement. D’où les incendies de pneus, les blocages d’usines ou de raffineries, les coups de barre de fer contre des devantures, les attaques contre les agences bancaires, les agressions contre les policiers.

On peut participer aux grèves, on peut militer dans un syndicat. Mais ce n’est pas une fin en soi. Il s’agit de faire converger ceux-ci vers la propriété privée des moyens de production et d’échanges comme le répète Lordon après Karl Marx…La guérilla urbaine est une autre manière, plus fruste d’y conduire. Plus fruste mais respectable: puisqu’on a à faire à une dictature, l’action violente, voire terroriste, est justifiée ; et comme les guérillas de Guevara devaient révéler la réalité dictatoriale de gouvernements usant de colifichets démocratiques (élections, parlements, etc), les mises en cause concrètes et violentes poussent la société capitaliste à se montrer sous son vrai jour. Pour cette idéologie-là, la violence des casseurs ne constitue pas un dérapage. Elle est la vérité des rapports sociaux. Une violence populaire qui répond à la violence du capital…Et puisqu’on ne pense pas en termes de représentation, de symboles, ou de masses populaires à convaincre, mais de vengeance contre les gardiens visibles, ici même, de l’ordre honni, on attaque – quitte à prendre le risque de tuer.

Fa un any, un altre politòleg, Mathieu Bock-Côté, analitzava també des de les pàgines de Le Figaro, “La psychologie du casseur en démocratie avancée“. La radicalització -estèril a la fi- de les reivindicacions sindicals duta a terme per la CGT l’any passat (que ha comportat un descens substancial de la seva militància) conflueix amb els missatges de l’esquerra insubmisa de Mélenchon i els anticapitalistes del NPA que justifiquen la violència antipolicial que emana dels territoris perduts de la República, com va advertir fa anys Georges Bensoussan. Aqueixos sectors esquerranistes neguen el vot a Macron davant Le Pen amb la mirada posada a un xoc frontal contra el poder de l’extrema dreta que -molt probablement- no seran ni capaços de sostenir però que alimenta un ideari desconnectat de la realitat (antiglobalització, proteccionisme jacobí, antiamericanisme, chavisme..) que és el que ha dut a la fallida el PSF i l’ascens del FN, esdevingut el referent de les classes populars que pateixen la precarietat i abandó de les elits.

Post Scriptum, 8 de maig del 2017.

La reacció dels insubmisos contra el sistema democràtic no han participat a la segona volta de les presidencials i opten per manifestar-se demanant la dimissió de Macron, apel·lant a la “resistance et sabotage” i cridant “Soyons ingouvernables”, com ahir al vespre a Nantes.

Post Scriptum, 22 de setembre del 2017.

La violència antipolicial és un fenomen que creix a França: amb pocs dies de diferència a diverses ciutats (Limoges i Grenoble) han estat incendiats vehicles policials, unes accions reivindicades a les xarxes socials per col·lectius antisitema. Laurent Bouvet, és professor de Ciències Polítiques a l’Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines. Ha publicat, “L’Insécurité culturelle” (Fayard 2015) i el seu darrer llibre, “La gauche Zombie, chroniques d’une malédiction politique”, ha aparegut al març d’enguany a les Éditions Lemieux. Bouvet analitza la complaença mediàtica i política que empara aqueixa violència en una entrevista apareguda ahir a Le Figaro: “Pourquoi une telle complaisance pour la violence d’extrême gauche”.

FIGAROVOX.- Le procès de la voiture de police incendiée a été interrompu suite aux pressions de militants de l’ultra gauche. Des journalistes ont également été virés et insultés. Que cela révèle-t-il?

Laurent BOUVET.- Cela révèle, comme les violences régulièrement commises pendant les manifestations de l’an dernier par ces militants d’extrême-gauche, leur conception de la politique: une conception purement idéologique au sein de laquelle la violence est légitimée.

Tout ce qui n’est pas eux, tous ceux qui ne sont pas d’accord avec eux, sont des ennemis, des fascistes, des valets du capitalisme, etc., donc des gens que l’on doit combattre par la violence. Les policiers, comme ceux qu’ils ont agressés dans cette voiture, sont pour eux les défenseurs d’un système à abattre. Tout est permis à leurs yeux. Même chose avec la justice ou la presse, qui participent du système. Ils sont peu nombreux mais très «bruyants», très visibles et donc très efficaces dès lors qu’ils peuvent faire irruption dans une manifestation ou se rassembler comme lors de cette première journée de procès.

Figarovox.- Cette gauche qui se qualifie d’«antifasciste» est-elle paradoxalement totalitaire?

Laurent Bouvet.- Si elle accédait au pouvoir, elle le deviendrait assez vite. On a des exemples suffisamment probants dans le passé pour le dire aujourd’hui. La légitimation de la violence politique pour abattre un régime et prendre le pouvoir est un classique, bien connu et théorisé même par certains penseurs révolutionnaires. Le grand problème, c’est qu’en général, une fois au pouvoir, cette violence ne cesse pas. Il y a toujours des ennemis à éliminer: ceux qui s’opposent au nouveau régime bien évidemment mais aussi des ennemis à raison de «ce qu’ils sont» et non de ce qu’ils font: des ennemis de classe, des ennemis «de race», des ennemis de religion, etc. C’est ainsi que se met en place le totalitarisme.

Fort heureusement, l’extrême-gauche actuelle ne pourra pas parvenir au pouvoir. A la fois parce que nous gardons la mémoire, collective, du totalitarisme, et parce que nous avons à faire à des «petits fonctionnaires» de la révolution davantage qu’à des désespérés qui n’ont rien à perdre. Cette extrême-gauche violente n’a pas de base sociale.

Figarovox.- Quel est le profil sociologique de ces militants?

Laurent Bouvet.- On ne dispose pas de beaucoup d’éléments sur ceux qui sont en cause dans le procès actuel hors les enquêtes des journalistes, mais de manière plus générale, les études faites sur les groupes radicaux d’extrême-gauche ces dernières années montrent que ce sont surtout des jeunes issus de la petite bourgeoisie déclassée (i.e. dont le niveau d’études est supérieur aux emplois occupés) qui les alimentent en militants. On y trouve peu ou pas de jeunes issus des catégories populaires.

La question qui se pose, et qui est malheureusement peu ou mal traitée par les sciences sociales, est celle de leur motivation idéologique, de la construction de leur vision du monde, de ce qui les conduit à s’engager ainsi dans des groupes prêts à la violence. La réduction par la sociologie contemporaine de toute explication des faits sociaux (et politiques…) à la question sociale rend opaque le processus à l’oeuvre chez ces militants.

Car une fois que l’on a expliqué qu’ils se rebellent contre un système qui les rejette (parce qu’il ne leur «offre» pas l’emploi espéré ou souhaité notamment), on a du mal à comprendre pourquoi certains, très peu nombreux, choisissent cette voie militante en enrobant leur engagement d’un discours révolutionnaire ou anarchisant forgé à une autre époque – dont le moins que l’on puisse dire est qu’ils sont bien incapables de le renouveler ou même de l’actualiser.

On est là devant une difficulté plus large: celle des sciences sociales, en particulier de la science politique, à saisir la réalité de ce qui est à l’œuvre dans notre société, du fait du refus ou du rejet dans cette discipline de certains outils d’analyse. C’est valable pour l’extrême-gauche comme pour l’islamisme par exemple.

Figarovox.- Geoffroy de Lagasnerie a publié dans Libération, un texte en défense des agresseurs. Cela signifie-t-il que l’idéologie de ces groupuscules se diffuse au-delà du petit cercle des militants? Que cela dit-il de la gauche aujourd’hui?

Laurent Bouvet.- Classiquement, à côté des militants actifs de cette extrême-gauche violente, on trouve un ensemble de gens qui les soutiennent ou du moins qui prétendent le faire, tranquillement installés derrière leur ordinateur. Je dis «classiquement» car ça a toujours été le cas.

Le romantisme révolutionnaire, surtout lorsqu’il est assorti d’une violence dont ils sont strictement incapables, a toujours été très prisé chez certains intellectuels. Au-delà, on peut constater aussi que ces militants ont des soutiens, plus ou moins affirmés, dans la gauche politique, syndicale, associative, dans la presse aussi.

C’est là le signe d’un délitement préoccupant à gauche, à la fois d’une grande paresse intellectuelle et d’un éloignement de la réalité. On peut paraphraser Lénine en disant cette inclination pour le gauchisme est la maladie infantile de la gauche. Pour ce qui est des intellectuels, celui que vous citez est emblématique. On peut même dire qu’il fait profession de gauchisme, en intervenant systématiquement dans ce sens depuis quelques années.

Mais au-delà de ce cas exemplaire, il est indispensable de comprendre le mécanisme de fascination du gauchisme qui s’exerce sur une grande partie de la gauche. L’appel permanent à la «révolution», l’usage légitimé de la violence contre le «système», la dénonciation de toute pensée non conforme, la disqualification de tout adversaire politique accusé d’être d’extrême-droite, etc., tout cela est très répandu, bien au-delà des groupuscules dont il est ici question. Comme si, au sein de la gauche, existait un complexe vis-à-vis d’une avant-garde toujours plus à gauche, toujours plus proche d’une inaccessible vérité. On a à faire à une forme de platonisme.

Un exemple frappant de cette inclination en forme de complaisance pour le gauchisme était observable in vivo au moment de Nuit Debout. Pendant des semaines, des chercheurs, des journalistes, des politiques… nous ont expliqué que ce rassemblement de quelques centaines de personnes place de la République représentait un phénomène politique exceptionnel, qu’au cœur de Paris s’inventait une «nouvelle politique», que la gauche allait se régénérer et que le paysage politique allait en être bouleversé.

Il s’agissait d’ailleurs souvent des mêmes qui défendent aujourd’hui les accusés du procès de la voiture de police incendiée! Des heures d’antenne et des pages entières de journaux ont ainsi été consacrées à décortiquer le moindre aspect de ce «phénomène» politique. On a su ce qu’on mangeait à Nuit Debout, la manière dont on votait la moindre des propositions dans les «assemblées citoyennes» réunies sur la place, les vêtements que portaient les militants les plus déterminés, etc. On a tout su.

Résultat, pas grand-chose de neuf ni de vraiment intéressant, de l’aveu même d’un certain nombre des acteurs de ces semaines de «mobilisation». Et pendant ce temps, rien ou presque sur la constitution très rapide des grands mouvements politiques qui joueront un rôle essentiel dans la présidentielle, tout spécialement sur celui qui fera élire le nouveau président de la République.

Si un quart seulement de l’énergie politologique, sociologique et médiatique qui a été consacrée à Nuit Debout avait été consacrée à En Marche, on comprendrait sans doute mieux ce qu’est la France politique aujourd’hui. C’est ça le problème de cette complaisance très générale pour le gauchisme.

Figarovox.- Deux ans après le 11 janvier où la police avait été applaudie, comment expliquez-vous le retour de la «haine antiflics»?

Laurent Bouvet.- Les Français qui ont applaudi et soutenu les forces de l’ordre après les attentats continuent de le faire même si c’est moins démonstratif que lors de la grande manifestation du 11 janvier bien évidemment. Cela n’a pas changé. En revanche, ce qui a changé, c’est que les tenants, très minoritaires, de la «haine antiflics» se sont eux remobilisés, à l’occasion des manifestations de l’an dernier et de quelques affaires qui ont impliqué des policiers ou des gendarmes – on pense ici à Sivens, à l’affaire Traoré ou à celle de Théo.

Cette remobilisation s’est faite en raison du croisement de trois phénomènes distincts mais concomitants ces deux dernières années: la protestation contre l’état d’urgence et ses conséquences directes sur certains milieux militants ; la violence anti-flics classique de l’extrême-gauche dans les manifestations contre la loi travail ; la mobilisation associative et médiatique contre les «violences policières» dont sont victimes des jeunes issus de l’immigration.

Cette concomitance a cristallisé dans toute la «gauche de la gauche» un discours très violent contre les forces de l’ordre et contre l’Etat lui-même accusé d’être liberticide, raciste, etc. Ce qui a eu plusieurs conséquences. D’abord de libérer et de légitimer la violence physique dont il est question dans l’affaire du véhicule de police incendié ; ensuite de reléguer pour toute cette gauche le combat contre l’islamisme au second voire au troisième plan ; enfin de nourrir le discours identitaire de haine de la France qu’on trouve chez les «décoloniaux», chez les «indigènes de la République», au sein de l’islam politique et de ses nombreuses déclinaisons associatives (CCIF, Baraka City, Lallab, Bondy Blog…).

Cette cristallisation attisée et encouragée par des médias (on pense évidemment ici à Mediapart!), par des chercheurs et des intellectuels, par des responsables politiques aussi notamment au sein de la France Insoumise pose aujourd’hui un problème politique à la gauche, au-delà de la légitimation de la violence dont on parlait plus haut. Ce problème, c’est celui de la capacité d’un mouvement comme la France Insoumise au premier chef (mais aussi des tentatives de personnalités comme Benoît Hamon) à surmonter de telles dérives. Celles-ci occultent en effet aux yeux de nombre de nos concitoyens toute réflexion et toute proposition un tant soit peu sérieuse de ce côté-ci de l’échiquier politique. Ce qui est toujours dommageable au débat démocratique.

Post Scriptum, 29 d’abril del 2018.

Les ocupacions de les universitats franceses per part d’estudiants protestaris ha derivat en episodis grotescos com el de Tolbiac que han acabat sent una paròdia dels grups anticapitalistes a la vigília del cinquantenari del Maig del 68.

Post Scriptum, 2 de maig del 2018.

Els greus incidents provocats per grups emmascarats denominats “black blocs” al marge de les manifestacions sindicals confirmen l’emergència d’aqueixos col·lectius anticapitalistes i islamo-gauchistes sense altre programa que la violència contra “el nou món” promès pel president Macron parodiant miserablement la revolta universitària del Maig del 68. Avui, Le Monde publica un article ben documentat sobre l’origen i els objectius dels blacks blocs.

Post Scriptum, 5 d’abril del 2019.

Gilles William Goldnadel va publicar el proppassat 25 de març a les pàgines de Le Figaro aqueix punyent article: “Derrière la tolérance aux casseurs, une schizophrénie médiatique”.

Post Scriptum, 2 de maig del 2019.

Le Figaro entrevista avui Laurent Bouvet: “Il existe une gauche qui accepte et légitime la violence contre l’État”.

Post Scriptum, 22 de maig del 2019.

Tsilla Herscho publica avui aqueix report als Perspectives Paper del BESA Center, número 1.180, “France and the Urban Guerrilla Warfare of the Black Blocs”.

Post Scriptum, 18 de novembre del 2019.

Gilles-William Goldnadel analitza en un punyent article a Le Figaro la creixent violència dels grups d’extrema esquerra francesa: “Comment l’extreme gauche entend triompher en ayant perdu la bataille des idées“.

Post Scriptum, 1 de desembre del 2020.

“Petite sociologie du manifestant black-bloc”, de Bertrand Alliot, avui a Causeur, punyent.

Post Scriptum, 11 de maig del 2021.

Olivier Vial, avui a Le Figaro: «Ces universitaires qui prêchent la haine de la police. Alors que deux policiers ont perdu la vie dans l’exercice de leurs fonctions ces dernières semaines, le président de l’UNI s’inquiète de la caution morale et scientifique qu’apportent certains universitaires à la haine contre les forces de l’ordre”.

Post Scriptum, 11 de desembre del 2021.

Gilles-William Goldnadel és entrevistat ahir per Le Figaro arran de la publicació de l’assaig “Manuel de résistance au fascisme d’extrême-gauche” (Nouvelles Éditions de Passy), on “Il s’en prend à une gauche, qui selon lui, préfère censurer plutôt que débattre”.

Post Scriptum, 3 de maig del 2022.

Ahir, Le Figaro entrevistà Éric Delbecque, “ancien Directeur sûreté de Charlie Hebdo après l’attentat de 2015, il est par ailleurs l’auteur de “L’insécurité permanente. Les causes de l’impuissance française” (éditions du Cerf, 2022): 1er-Mai: «Face aux violences des militants d’ultragauche, il faut améliorer nos services de renseignement». Del qual val la pena extreure’n aqueix paràgraf: Qui sont les militants à l’origine de ces événements ? Comment se caractérisent-ils ?

Ce sont globalement des militants d’ultragauche. Mais la variété de la contestation violente aujourd’hui peut amener des antivax, des anti-passe, des anti-5G, des écologistes et animalistes radicaux, des membres de l’ultradroite ou des mécontents particulièrement turbulents à rejoindre ce type de rassemblements pour s’y agréger aux troupes de l’ultragauche et se fondre dans des escouades agissant à la mode black bloc. Dans le grand supermarché des radicaux de tout poil, il devient délicat de fournir un profil type. Il n’en reste pas moins que l’ensemble de ces turbulences sont articulées par une ultragauche qui s’est spécialisée dans la récupération des divers mécontentements, en particulier depuis la séquence «gilets jaunes».

Post Scriptum, 27 de març del 2023.

Vicent Partal analitzà fa quatre dies a Vilaweb les “Raons per a la violència, a propòsit, per exemple, de Macron. Els abusos de la classe política i el seu allunyament dels ciutadans originen una enorme crisi de legitimitat, que esclata violentament cada vegada més sovint”, però no té en compte la connivència ideològica que la fa possible, com si no explicar que bona part del militants d’extrema esquerra siguin benestants ?

Post Scriptum, 19 de juny del 2023.

Avui, a Le Figaro, Gilles-William Goldnadel : «Le privilège de l’extrême gauche, une suite sans fin». L’extrême gauche ne cesse de bénéficier du monopole de l’impunité, argumente l’avocat. Les manifestations illégales contre la ligne de train Lyon-Turin ou les heurts qui ont éclaté à Brest le 17 juin, en marge d’une séance de dédicace d’Éric Zemmour, en sont la preuve, ajoute-t-il.

Post Scriptum, 1 d’abril del 2024.

professor de filosofia, publica avui a Le Figaro aqueixa reflexió: «Derrière les propos de Mahaut Drama, la fascination historique de l’extrême gauche pour la violence». Lors d’une conférence organisée par «Mediapart», l’artiste a évoqué l’hypothèse de recourir à la violence physique en cas de victoire de Marine Le Pen en 2027.

Deixa un comentari

L'adreça electrònica no es publicarà. Els camps necessaris estan marcats amb *

Aquest lloc està protegit per reCAPTCHA i s’apliquen la política de privadesa i les condicions del servei de Google.

Us ha agradat aquest article? Compartiu-lo!