Jaume Renyer

per l'esquerra de la llibertat

8 de gener de 2017
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Obama, Trump i Putin

La controvèrsia al voltant de la ciberingerència russa en el procés electoral a la presidència dels EUA en favor -presumptament- de Donald Trump és una qüestió estratègica que em sembla encertadament analitzada en aqueix breu article aparegut abans d’ahir al digital israelià Debka titulat “Why Trump and US intel clash over Russia” que Jewish Forum ha versionat en francès:

Les chefs des renseignements de l’Amérique ont chanté leur chant du cygne, jeudi et vendredi (5 et 6 janvier), quand ils ont lancé leurs allégations d’ingérence dans le cours des élections « ordonnées par le plus haut niveau au Kremlin » contre la Russie, lors d’une audition de la Commission du Sénat sur les Renseignements, à Washington. Le président de la Commission, John McCain a repris la balle au rebond et que le piratage russe est un « acte de guerre », après avoir entendu le témoignage pessimisye du Directeur du Renseignement National, James Clapper et le chef de l’Agence de Sécurité Nationale, l’Amiral Michaël Rogers.

Ils ont dévoilé avoir compilé un rapport confidentiel des renseignements qui démontre comment le Président Vladimir Poutine s’est ingéré dans la campagne électorale pour les Présidentielles américaines en faveur du vainqueur, Donald Trump. Il s ont refusé de divulgue son contenu, mais ont promis de publier une version résumée et censurée de ses éléments sensibles, à l’intention du public, lundi 9 janvier. Le chef de la CIA, John Brennan et le Secrétaire chargé du Front Intérieur, Jeh Johnson ont alors procédé à la présentation du rapport confidentiel au Président Barack Obama, à la Maison Blanche. Il sera également présenté face au Président-élu Donald Trump, vendredi.

La clameur furieuse maintenant en ébullition le scandale du piratage russe présumé est orchestré par le Président sortant et ses chefs des renseignements pour contribuer à la montée en puissance des frictions américano-russes jusqu’à un pic de veille de guerre froide. Les sources des renseignements de Debkafile à Washington ont découvert que cette campagne est incitée par cinq mobiles :

1. Le Président-élu n’a pas simplement proposé de remettre à niveau les relations avec Moscou, son équipe de transition sont déjà au travail avec les conseillers de Poutine pour définir les zones de coopération entre les deux puissances, prêtes à appuyer l’Administration Trump à aller de l’avant, dès qu’il entrera à la Maison Blanche, le 20 janvier.

La zone prédominante étant la guerre contre l’Etat Islamique, un autre correspond au conflit en Syrie et en Irak. Ils explorent également la possibilité d’un effort conjoint en vue de résoudre la controverse palestino-israélienne datant de plusieurs décennies.

2. Obama, qui a décidé de garder dans sa manche une équipe chargée de surveiller la politique menée par Trump, a plongé dans un combat acharné pour contrer par tous les moyens la décision de son successeur de réinitialiser les relations américano-russes.

Se battant pour sauver une partie de son héritage », Obama, de manière tout-à-fait exceptionnelle pour un Président sortant, est déterminé à faire planer son ombre sur toutes les actions et politiques de son successeur.

Au cours des quatre prochaines années, Barack Obama continuera de marteler cette affaire de piratage  russe présumé, dans le but de maintenir à leur plus haut niveau possibles les flammes du rideau de feu » contre toute « mesure de Trump envers la Russie ».

3. Il est important de remarquer que Trump et ses conseillers, y compris le Secrétaire d’Etat désigné Rex Tillerson ne proposent pas de se précipiter vers une détente à tout crin avec la Russie, pas plus qu’une sorte de « lune de miel ». Ils agissent en vue de restaurer des relations et de redresser la barres d’un déséquilibre enregistré au cours des huit années passées, durant lesquelles Obama n’a fait que parler, alors que Poutine a pu faire absolument tout ce qu’il voulait, en particulier en Europe de l’Est et au Moyen-Orient.

Si cet effort en vue de rétablir l’équilibre dans les relations est couronné de succès, la coopération dans des zones communes d’intérêts pourrait logiquement s’ensuivre. Mais si ce n’est pas le cas, la rivalité se poursuivra, sauf que, dorénavant, l’Amérique pourra opérer à partir du’une position de force restaurée.

4. Travailler ensemble dans la guerre contre la terreur islamique fera appel à une vaste mesure de coopération entre les services de renseignements américains et les service secrets russes.

Il y a seize ans, après le 11/09, Poutine avait déjà proposé ce type de coopération au Président George W. Bush, dans la lutte contre Al Qaïda. En 2011, il a récidivé pour offrir son assistance à Obama dans la guerre en Lybie. Poutine a encaissé les rebuffades de ces deux Présidents. Donald Trump est le premier dirigeant américain prêt à sérieusement envisager d’explorer les intentions réelles de Poutine.

La communauté du renseignement américain est scandalisée par cette perspective, principalement parce que ses branches clandestines ont été bâties dans l’objectif d’être confrontée en permanence à la Russie, l’ennemie historique de l’Amérique dans la Guerre Froide. Il est difficile pour elles de faire subitement volte-face et de s’orienter dans la direction inverse se conformant uniquement aux ordres de la nouvelle Administration Trump.

5. Quoi qu’il en soit des dénis des principaux piliers de son administration, le Président-élu a toutes les intentions du monde de procéder à la refonte du caractère et des méthodes opérationnelles des services de renseignements américains. Son objectif primordial est de réduire  trop grand nombre d’officiers, d’analystes et d’opérations internet qui se transforment en montagnes de rapports des renseignements qu’il prétend que personne ne lit jamais.

Trump projette de se focaliser bien plus sur la production d’agents secrets sur le terrain, et d’économiser ainsi les centaines de millions de dollars dépensés par des équipes de bureaux et des systèmes d’ordinateurs de haute technologie. Son administration préférera compter bien plus sur le renseignement humain et moins sur les données se basant sur les technologies.

Trump a très bien résumé son approche des renseignements et de leur dépendance à l’ordinateur dans une remarque faite aux reporters pour le jour du Nouvel An : « Aucun ordinateur n’est entièrement hermétique et sécurisé. Si vous voulez vraiment que quelque chose soit acheminé sans détection possible, écrivez-le et envoyez-le par courrier.

 

Post Scriptum, 1 de febrer del 2017.

Sobta que els mitjans de comunicació occidentals, almenys els catalans, no hagin divulgat allò que des de fa dies apareix en el digital israelià Debka respecte d’una entesa Putin-Trump creant diverses zones d’influència a Síria: turca, russa i nord-americana (protegint la minoria kurda al nor i les fronteres d’Israel i Jordània al sud), a costa del règim d’Al-Assad i els seus aliast iranians que s’han vist forçats a acatar l’ordre general d’alto-el-foc imposada el proppassat 26 de gener per l’estat major rus.

El tir de míssil efectuat abans d’ahir per Iran és una demostració de força per haver-se vist desplaçat de les negociacions russo-americanes, que de confirmar-se suposaran  un capgirament del conflicte per centrar-se en la lluita contra l’ISIS i estabilitzar un estat descentralitzat post-Assad.

Post Scriptum, 17 de juliol del 2018.

La fotografia que il·lustra la crònica de The Times of Israel sobre la trobada entre Trump i Putin parla per si sola del resultat. Per la seva part Le Figaro publica: “Trump prend parti pour Poutine, contre ses propes services”.

Post Scriptum, 14 d’octubre del 2019.

Entre el bon nombre d’article llegits sobre les causes de la decisió del president Trump de retirar-se de Síria i trair el poble kurd, aqueix apunt breu del periodista israelià Marcelo Kisilevki, publicat ahir al seu bloc, em sembla una bona síntesi: “Por qué de verdad Trump abandona a los kurdos (pista: no es por el impeachment):

Todos los medios señalan con razón el estilo brutal de gobierno de Trump, en este caso su política exterior. Una llamada telefónica al presidente turco Recyyp Erdogán dando luz verde a un plan encajonado hace años para crear una zona de buffer en el norte sirio para así separar a los kurdos de ese país de los kurdos turcos; y un tuit anunciando el retiro de tropas norteamericanas, eso fue todo. La CIA no estaba informada, tampoco el Pentágono, mucho menos los miembros de su gabinete. Los kurdos han sido traicionados con una llamada y un tuit, cuyos resultados, que ya suman más de 300 civiles y combatientes kurdos muertos, están lejos de verse.

Pero el analista israelí Alón Pinkas, en el suplemento de fin de semana de Yediot Ajaronot, va más allá a la hora de explicar las razones y los alcances geopolíticos de la medida. Tampoco se pliega al coro de quejas israelíes, en el sentido de “sólo podemos confiar en nosotros mismos, somos los próximos en la fila”, etc. Para él, la victimización israelí, que compara entre el poder de fuego y la proyección disuasoria israelíes por un lado, y la indefensión kurda por el otro, es no sólo incorrecta, sino incluso ofensiva.

También el impeachment que pesa como espada de Damocles sobre la cabeza de Trump es apenas un detalle coyuntural. Para Pinkas, la proyección y las razones de la retirada norteamericana se remontan nada menos que al fin de la Guerra Fría y el fracaso de las Primaveras Árabes.

En efecto, si se unen los puntos dejados por sucesos de la última década, quedará dibujado un panorama claro: EEUU se está retirando del Medio Oriente. Es un proceso lento, con altos y bajos, con desafíos y realidades puntuales en el terreno, pero la tendencia es clara. Algunos de esos puntos: las manifestaciones en El Cairo, que llevaron a la caída de Hosni Mubarak, la guerra en Libia, la guerra civil en Siria desde 2011, la guerra interna en Yemen y con Arabia Saudita, el conflicto saudita-qatarí, el enfrentamiento a fuego lento entre Arabia Saudita e Irán. A ello se suma el conflicto palestino-israelí: el “Plan del Siglo” de Donald Trump es comparado en algunos círculos con el Monstruo del Lago Ness: todos hablan de él, ya con temor, ya con respeto, pero nadie cree que realmente exista, o que vaya a tener alguna incidencia.

Las razones de esta retirada lenta pero segura son cinco:

1.La URSS ya no está. Desde 1945, la política norteamericana en la zona se basaba en dos ejes: frenar el avance soviético y crear pactos pro-norteamericanos. En la década iniciada en 1992, EEUU queda como la única potencia. Y en 2001, el eje de prioridades norteamericanas vira hacia la lucha contra el terrorismo, y ya no contra otra potencia.

2.Independencia energética. Hasta principios de los 90, EEUU importaba más de la mitad de su petróleo del Medio Oriente. Esta dependencia bajó prácticamente a cero por dos desarrollos tecnológicos: el hallazgo de “aceite/petróleo bituminoso” en cantidades siderales en EEUU: petróleo o gas encerrados entre capas rocosas y su extracción a través de “fracking”, explosiones hidráulicas de rocas, y la posibilidad de perforación diagonal exacta. A ello se suma un desarrollo regional: Canadá y México aumentaron considerablemente su extracción, lo que le permite reservas para importación en caso de escasez potencial, sin recurrir al lejano Medio Oriente. EEUU continúa importando la mitad de su consumo (40% de Canadá, 11% de Arabia Saudita) sólo debido al menor precio en comparación con el “fracking”.

3. Cansancio de guerras en el Medio Oriente. Desde la famosa frase del primer Presidente, George Washington, en su discurso de despedida en 1796, en el que advertía contra “complicaciones allende el mar”, no ha habido regiones en las que EEUU se haya complicado tanto como el Medio Oriente y Asia oriental. La intervención en el Líbano en los años 80, la primera Guerra del Golfo en 1991, Afganistán (2001-2019), Irak (2003-2019) y el fracasado intento de instalar allí una democracia floreciente. EEUU está cansado del precio en sangre, en dinero, en credibilidad y en falta de beneficios geopolíticos en estas guerras y en su presencia en el Medio Oriente. La Quinta Armada todavía está anclada en los puertos de Bahrein y Qatar, la Sexta Armada todavía navega por el Mar Mediterráneo, pero la tendencia es hacia la reducción en su participación en conflictos regionales.

4.Caen las fichas acerca del mundo árabe. La combinación del derrumbe de la URSS con la independencia energética y el colosal fracaso de las Primaveras Árabes llevaron a EEUU a una nueva percepción respecto del mundo árabe. En una mirada supra-estatal, EEUU identifica tres potencias regionales en el Medio Oriente: Israel, Turquía e Irán. Las diferencias entre ellas son enormes y variadas, pero comparten un denominador común: ninguna es árabe.

5.El traslado del eje de atención estratégico a Asia oriental, en particular contra la expansión de la influencia y la proyección del poder de China. Este es el interés y esta es la prioridad que identificó la Administración Obama, y en cierta medida, con su estilo, Trump continúa la línea.

Luego, Alón Pinkas pasa a evaluar el consenso generalizado en torno a quién gana y quién pierde. Existe, dice, un consenso en cuanto a que Irán sale ganando con la retirada norteamericana y su abandono de los kurdos. No queda claro qué es lo que gana Irán. El fortalecimiento de ISIS, el enemigo sunita jurado de Irán, no es un logro iraní, precisamente. Irán, además, es un tigre de papel cuya fuerza se sobredimensiona.

También existe consenso en cuanto a que Rusia gana con esto, debido a que EEUU se retira. Primero, la presencia norteamericana ya era pequeña. Segundo, ¿de qué manera la presencia rusa en el corazón de este pantano de sangre sirve a los intereses rusos? Sí, el caos favorece a Rusia, y no hay mejor agente del caos que Donald Trump, pero no queda claro cómo todo esto sirve a Rusia.

Segundo, “Irán se ha fortalecido”. ¿Cómo, exactamente? No queda claro, pero para las necesidades políticas (la referencia es claramente hacia el premier Biniamín Netanyahu), siempre es útil llenarse la boca con ello.

Y finalmente, Israel. Existe un pánico de enormes proporciones surgida de una sensación falsa y de una victimización del tipo “como los kurdos, también nosotros seremos abandonados a nuestra suerte”. La comparación entre un puñado de milicias kurdas y el país más fuerte del Medio Oriente es ofensiva. Después de todo hay aquí un asunto que es sencillo. EEUU carece de una política seria o guiada por intereses en el Medio Oriente. Era previsible y habrá que acostumbrarse.

Post Scriptum, 8 de gener del 2021.

L’assalt al Capitoli promogut per Donald Trump ha acabat d’enfonsar-lo políticament però el suport social dels qui han seguit les seves crides a no reconèixer el resultat electoral i la sobirania del Parlament persistirà a l’espera que algú o altre encapça-li aqueix populisme anti-sistema, com encertadament assenyala ahir a Le Figaro Gérard Araud: «Trump n’est que le symptôme d’une crise plus profonde».

Post Scriptum, 18 de febrer del 2022.

Eldad Shavit i Shimon Stein, analistes de l’INSS d’Israel, analitzen en el report no. 1554, corresponent al 14 d’aqueix mes la “Crisis in Ukraine: Another Effort by President Putin to Change the Existing Order in the Face of Western Determination to Preserve It”.

Post Scriptum, 25 de febrer del 2022.

Jacques Benillouche al seu bloc Temps i Contretemps va publicar al març del 2014 aqueix apunt que avui reprodueix atès el seu caràcter premonitari, “Ukraine: la décadence occidentale face à la Russie“.

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