Jaume Renyer

per l'esquerra de la llibertat

19 d'octubre de 2016
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Israel, la comunitat jueva nordamericana i els EUA

Shlomo Ben Ami alertava en un article recent (El País del 26 d’agost d’enguany) sobre el distanciament entre Israel i els EUA per causa de les prioritats estratègiques divergents entre ambdós estats en un món globalitzat. Avui és una personalitat jueva de projecció internacional com Michael Laitman qui analitza el distanciament entre els jueus americans i els israelians en aqueix article a The Times of Israel titulat, “Au-delà du grand schisme entre Israël et la communauté juive américaine”: 

“Le fossé entre les juifs américains et les juifs d’Israël s’est tellement élargi qu’il pourrait mettre en grand danger les deux communautés. Maintenant que nous avons tous purifié nos âmes à Yom Kippour, il est temps de porter un regard neuf et honnête sur la réalité. S’il est un péché que nous, les juifs, commettons tous les jours, c’est bien celui de la division entre nous. Et l’une des manifestations de cette aliénation est le fossé grandissant entre la communauté juive américaine et l’État d’Israël.

Sous l’administration Obama, le schisme entre les juifs américains et Israël s’est élargi à un point tel que nous sommes presque devenus deux communautés juives séparées et même hostiles l’une envers l’autre. Si nous laissons le fossé se creuser plus encore, cela va mettre en grand danger les deux communautés. Tout comme se détacher du judaïsme n’a pas aidé les juifs d’alors en Allemagne, se séparer de l’État juif n’aidera pas les juifs américains à l’heure actuelle. Comme l’antisémitisme se répand très rapidement, les juifs sont menacés et la solution à cette situation est l’unité.

Pour contrer les efforts incessants d’entités juives séparatistes qui promeuvent la scission d’avec l’État d’Israël, sous le couvert de libéralisme, les communautés juives américaines et d’Israël doivent construire un lien entre elles. Ce lien, et il ne s’agit pas d’aide militaire ou de condamnation ouverte d’Israël, est la clé de notre survie dans un monde où l’antisémitisme s’accroît sans cesse, alors même que vous lisez ces mots.

La haine du juif à profusion

En 2014, l’opération Bordure protectrice à Gaza a provoqué une explosion de colère anti-Israël et a déchaîné des sentiments antisémites qui jusqu’alors avaient été soigneusement cachés sous le voile de la rectitude politique. En Europe, des calomnies que l’on croyait oubliées depuis longtemps ont refait surface, accompagnées par des accusations forgées de crimes de guerre lancées contre l’État juif. Deux ans plus tard, il est évident que ces tirades anti-Israël étaient seulement une excuse pour accroître les sentiments antisémites en Europe, et à présent, même des enseignes sur les vitrines de magasinsdéclarant « Nous ne faisons pas de politique » n’aident en rien les juifs.

Mais malgré toute sa malveillance, l’antisémitisme européen est de loin moins dangereux que sa contrepartie aux États-Unis. En février 2015, Charles Asher Small, directeur de l’Institut d’Études de l’Antisémitisme Global et Politique, a déclaré que la résistance de l’administration des États-Unis à dénoncer l’antisémitisme est : « non seulement immorale, mais je l’appellerais même de l’antisémitisme institutionnalisé. » Pour moi, cette forme camouflée de la haine du juif est de loin la plus alarmante.

Quand vous entendez Huma Abedin, conseillère principale de Clinton, se référer au Comité des Affaires Publiques Amérique-Israël (en Anglais AIPAC), en le qualifiant de « cette bande », et que vous lisez dans le porte-parole non officiel de l’administration, c.-à-d. le New York Times, un éditorial qui conseille à Obama de forcer Israël, « par une résolution officielle du Conseil des Nations-Unies, à déposer les lignes directrices d’un accord de paix, couvrant les sujets tels que la sécurité d’Israël, l’avenir de Jérusalem, le sort des réfugiés palestiniens et les frontières des deux états », il ne fait aucun doute que l’administration actuelle aspire à voir disparaître Israël. Si Clinton était élue, elle poursuivrait la même ligne que son prédécesseur et probablement plus vigoureusement.

L’illusion du pouvoir

Lors de l’établissement de l’État d’Israël après la Deuxième Guerre mondiale, l’idéologie prédominante était que si un état juif avait existé pendant la guerre, la tragédie de l’Holocauste aurait été évitée parce que les juifs auraient eu un havre de paix. Pendant de nombreuses années, ce fut aussi la façon de penser des juifs américains. Pourtant, vu que les juifs américains sont devenus plus confiants de leur influence politique aux États-Unis et de la possibilité de contrôler leur destinée, ils ont commencé à considérer Israël de plus en plus comme un fardeau plutôt qu’un atout.

Cette tendance correspond parfaitement aux ambitions de l’administration actuelle, et ses efforts pour renforcer ses liens avec les organisations anti-juives au sein de la communauté juive sous prétexte de libéralisme et de liberté de parole ont été couronnés de succès. Il y a quinze ans, une organisation comme J Street n’aurait pas été prise au sérieux. Maintenant, c’est l’organisation juive la plus populaire auprès des juifs de moins de 35 ans.

Par conséquent, nombre de ces juifs considèrent l’État d’Israël comme un fléau. S’ils pouvaient d’une façon ou d’une autre le faire disparaître, ils n’hésiteraient pas. Ils ne perçoivent pas Israël comme un refuge éventuel en cas de problème. Au contraire, ils le voient souvent, ou du moins ses politiques, comme étant la cause de leurs problèmes avec les antisémites américains. Aux yeux de beaucoup de juifs américains, l’existence d’Israël est la cause de la haine des Américains non juifs à leur égard.

Tout comme les juifs allemands qui ont renié leur foi avant la montée du nazisme et ont même souligné leur déconnexion de leur patrimoine après la prise du pouvoir par Hitler, beaucoup de juifs américains se détournent de l’État juif. Alors que l’antisémitisme croît, ils répètent la même erreur en étant fiers de se détacher d’Israël.

Les prétextes varient, mais l’antisémitisme est toujours la cause principale

Tout au long de l’Histoire, la haine du juif a revêtu plusieurs atours selon les époques. L’empoisonnement des puits, la cuisson des matzot dans le sang des enfants chrétiens (maintenant des musulmans), l’instigation de guerres, l’usure, les complots pour prendre le pouvoir sur le monde, la propagation de maladies (de la peste à l’Ébola), ne sont qu’une fraction des accusations grotesques lancées contre les juifs pendant des siècles. La dernière fièvre, c’est le prétendu génocide des Palestiniens perpétré par l’armée israélienne. Cela importe peu que la population palestinienne s’accroisse rapidement, ou que les Palestiniens vivant en Israël aient une qualité de vie bien supérieure et jouissent d’un standard de vie plus élevé que sous la gouvernance palestinienne.

Les juifs américains devraient se rappeler que lorsque l’antisémitisme se répand profondément et largement dans la société américaine, et il s’y répandra, le fait qu’ils ne soutiennent pas Israël ne les aidera en rien. Comme par le passé, les juifs seront tenus responsables du quelconque problème à l’agenda. C’est la nature de l’antisémitisme.

Reconstruire un pont de sécurité

La Torah nous définit comme des gens obstinés, et c’est vrai, nous le sommes. Pourtant, nous sommes devenus une nation précisément lorsque nous avons mis notre fierté de côté et que nous nous sommes unis comme « un seul homme dans un seul cœur ». Tout au long de l’histoire, quand nous étions unis, nous étions forts. Maintenant nous devons trouver la force de construire un pont entre les deux communautés juives du monde.

Nous ne pouvons exagérer l’importance de l’unité pour notre peuple. Si nous voulons avoir un avenir, la communauté juive américaine et l’État d’Israël doivent renforcer leur alliance, c’est notre seul « filet de sécurité». L’antisémitisme se répand aux États-Unis. En ce moment, il mijote dans les campus universitaires, et bientôt il débordera et inondera chaque recoin du pays. Beaucoup d’étudiants juifs américains savent que les tirades anti-Israël sont en fait de l’antisémitisme déguisé en préoccupation pour les Palestiniens. Bientôt toute la communauté le saura. Ce sera le temps d’utiliser le « filet de sécurité ». Mais pour pouvoir l’utiliser alors, il faut le construire maintenant.

Visiblement, il y a beaucoup de questions litigieuses entre les deux communautés. Au-delà des considérations politiques, il y a des conflits au sujet des pratiques juives, la légitimité de certaines dénominations, la distribution des fonds et des donations, et plus. Ce sont des sujets graves qui demandent des discussions sérieuses. Cependant, par-dessus et au-delà de toutes nos dissensions, nous devons nous mettre d’accord sur ceci : quoi qu’il en soit, nous restons solidaires comme une seule nation. Tout comme des frères et sœurs sont parfois en désaccord total, mais se souviennent toujours qu’ils appartiennent à la même famille, l’État d’Israël et la communauté juive américaine doivent sentir ce lien sous-jacent. Si nous le sentons, nous affronterons la tempête ensemble. Sinon, la tempête va tous nous noyer.

Post Scriptum, 25 de juliol del 2017.

Michael Laitman publicà el proppassat 21 de juliol aquex punyent article a The Times of israel: “La communauté juive américaine: sur la voie de l’auto-déstruction” en referència al desencontre entre els jueus israelians i els americans a propòsit de les pràctiques religioses al mur d ele slamentacions, per exemple.

Post Scriptum, 17 de juliol del 2018.

Isi Leibler, un eminent intel·lectual jueu nascut a Anvers el 1933, va publicar al seu bloc personal el proppassat 1 de maig aqueix apunt: “The desintegration of American Jewry“, ampliat posteriorment el 28 del mateix mes per aqueix altre: “Reviewing a month of hypocresy and moral decadence“.

Post Scriptum, 20 d’agost del 2018.

Doron Feldman publica avui el report “The US 2018 Midterms and 2020 Presidential Election: Implications for Israel” al número 926 dels Perspectives paper del Begin Sadat Center, tot analitzant l’ascens al si del Partit Demòcrata dels Estats Units de candidats esquerranistes antiisraelians que en cas de victòria a les presidencials podrien invertir la política de Donald Trump favorable a Israel.

Post Scriptum, 31 de desembre del 2018.

Kenneth Levin publica avui, al número 159 dels Mideast Security and Piolicy Studies del BESA Center, aqueix report titulat: “American Jews and Their Israel Problem”.

Post Scriptum, 5 de març del 2019.

El proppassat 19 de febrer Alex Joffe i Asaf Romirowsky van lliurar el report “Americans Two Conception of Israel”, publicat als Perspectives Paper número 1.091, del BESA Center, on exposen les creixents i divergents visions sobre Israel al si de la societat nord-americana. Avui torna a publicar als Perspectives Paper número 1.133 del mateix BESA Center sobre les “Israeli Attitudes Towards American Jews”.

Post Scriptum, 17 de juny del 2019.

Shay Attias publicà el proppassat 12 d’aqueix mes el report “Israel Needs American Jewry, Now More Ever”, als Perspectives Paper número 1.198 del BESA Center.

Post Scriptum, 11 de novembre del 2020.

La comunitat haderim nordamericana vota per Trump mentre que els jueus laïcs ho faran per Biden. Sobre aqueixa qëstió, Caroline B. Glick va publicar abans d’ahir una punyent reflexió al diari Israel Hayom que JForum ha traduït al francès com “L’isolement des Juifs américains“:

Les Juifs américains sont aujourd’hui plus isolés que jamais. Ils sont isolés au sein de leur camp politique qui ne se soucie pas d’eux, et ils sont isolés au sein du monde juif. Sans connaître les résultats définitifs des élections présidentielles américaines, on peut déjà tirer certaines conclusions sans risque. Par exemple, on peut dire avec certitude qu’entre 70 et 80 % des Juifs américains ont voté pour le démocrate, l’ancien vice-président Joe Biden.

À première vue, on aurait pu s’attendre à ce que les Juifs américains votent dans la même proportion, dans la direction exactement opposée. Après tout, de la Grande-Bretagne à la France en passant par l’Australie, au cours des dernières décennies, les communautés juives des démocraties avancées sont passées de la gauche à la droite.

Ce mouvement a eu lieu en réaction à la transformation de leurs foyers politiques traditionnels en terrain hostile. Depuis le début du XXe siècle, les partis de gauche ont toujours été plus favorables aux Juifs que les partis de droite. Mais depuis le début du 21e siècle, cette tendance historique s’est largement inversée. Les partis de gauche sont devenus de plus en plus hostiles aux Juifs et les partis de droite ont fait des efforts soutenus pour gagner le soutien des communautés juives. De Toulouse à Leeds, de Berlin à Melbourne, les Juifs ont lu la même carte politique et se sont tournés vers la droite.

En Amérique, la situation politique est comparable à celle des autres démocraties occidentales. D’un cycle électoral à l’autre, le pouvoir des forces progressistes hostiles à Israël et aux Juifs américains s’est accru au sein du parti démocrate. En revanche, le Parti républicain est devenu le parti le plus pro-israélien et pro-juif en dehors d’Israël que le monde ait jamais vu. Et pourtant, en contraste frappant avec leurs frères d’Angleterre et de Belgique, les Juifs américains ont fermement maintenu leur allégeance aux Démocrates et à la gauche politique.

Au cours des quatre dernières années, le contraste dans le comportement politique entre les Juifs américains et les Juifs d’autres démocraties occidentales est devenu de plus en plus notable. D’une part, Donald Trump est le président le plus pro-israélien et pro-juif de l’histoire des États-Unis. Trump a soutenu Israël presque sans condition. Il a combattu l’antisémitisme aux États-Unis plus efficacement que tout autre président et il l’a fait tout au long de sa présidence.

Pour leur part, les démocrates ont fait des pas de géant pour devenir la version américaine du parti travailliste dirigé par Jeremy Corbyn. Ce n’est pas simplement que les étoiles montantes du parti démocrate comme les congressistes Alexandria Ocasio Cortez et Ilhan Omar boycottent Israël. Elles le font avec le soutien total de la direction du parti. La sénatrice Kamala Harris, colistière de Biden, s’est rangée du côté d’Omar contre les Juifs américains qui avaient demandé au parti de censurer Omar après l’une de ses plus graves manifestations d’antisémitisme l’année dernière.

Harris a des liens étroits avec le Conseil national iranien-américain (NIAC), le lobby du régime iranien à Washington. Les dossiers de financement de la campagne de Biden à la veille de l’élection montrent que le NIAC est l’un de ses plus gros bailleurs de fonds pour la campagne. Harris a soutenu avec enthousiasme l’accord nucléaire avec l’Iran et a boycotté la conférence de l’AIPAC l’année dernière.

Au cours de ses 47 années de carrière politique, Biden est sans doute celui qui a le plus soutenu l’Iran dans la politique américaine, et ce depuis le plus longtemps. La première réaction de Biden aux attaques du 11 septembre a été de demander aux États-Unis de donner 200 millions de dollars à l’Iran.

Les juifs britanniques ont abandonné le Parti travailliste en masse et ont consacré leurs efforts collectifs à dénoncer et à combattre l’antisémitisme au sein du Parti travailliste après que Corbyn eut remporté la course à la direction en 2015. Quelque 90 % des Juifs britanniques ont voté pour les conservateurs lors des élections de l’année dernière. En contraste, les Juifs américains sont parmi les contempteurs les plus virulents et les plus expéditifs du président Trump.

Qu’est-ce qui explique le fossé béant entre les Juifs américains et les autres communautés juives occidentales, sans parler de celui qui sépare les Juifs américains des Juifs israéliens ?

Les Juifs américains donnent au Parti démocrate un blanc-seing pour les avoir abandonnés parce qu’ils ne veulent pas reconnaître qu’ils sont abandonnés. Malgré l’hostilité des progressistes envers eux, les Juifs veulent rester progressistes.

Les Juifs progressistes qui ont remarqué la montée des forces antisémites dans leur parti, sont rassurés et reçoivent la permission de rester dans le parti de la part de dirigeants et de personnalités juives qui insistent sur le fait que, même si les choses ne sont pas parfaites, ou même bonnes dans leur propre camp, ils peuvent rester parce que Trump – bien que « gentil » avec Israël – est un crypto-nazi.

Les calomnies répétées et sans fondement de Jonathan Greenblatt, PDG de l’Anti-Defamation League, et de l’écrivain Bari Weiss, qui affirment que Trump a fait l’éloge des suprémacistes blancs lors des émeutes de Charlottesville en 2017 – alors même qu’il les a condamnés à trois reprises, pendant et immédiatement après les émeutes – ainsi que les allégations selon lesquelles Trump fait l’éloge des suprémacistes blancs et facilite ainsi leurs attaques contre les Juifs, permettent aux Juifs progressistes qui s’inquiètent de ce qui se passe dans leur parti de rester impassibles malgré leurs préoccupations.

La montée en flèche des taux d’assimilation parmi les Juifs américains indique que, toutes choses étant égales par ailleurs, la plupart des Juifs de la gauche politique cesseront de s’identifier comme Juifs d’ici une génération et demi.

De même, la montée des Juifs américains antisionistes qui soutiennent l’anéantissement d’Israël en tant qu’État juif indique que dans les années à venir, très vraisemblablement, les Juifs américains joueront un rôle de premier plan dans la campagne démocrate/progressive contre Israël. À titre d’exemple, deux mois après qu’il a appelé à la destruction d’Israël dans une chronique du New York Times, le mois dernier, Peter Beinart, un juif américain antisioniste de premier plan, s’est vu accorder par ce journal une chronique régulière.

Comme l’indique leur soutien massif à Biden, indépendamment de ce que l’avenir leur réserve, les Juifs américains sont aujourd’hui plus isolés que jamais. Ils sont isolés au sein de leur camp politique qui ne se soucie pas d’eux, et ils sont isolés au sein du monde juif.

Post Scriptum, 6 de gener del 2021.

El proppassat 18 de desembre Lev Stesin va publicar aqueix report al BESA Center sobre la creixent desconnexió entre la comunitat jueva americana i Israel, castigant Trump (el president que més ha fet en favor de l’estat jueu i la pau), votant el Partit Demòcrata cada cop més hostil a la causa nacional jueva i banalitzant l’antisemitisme i la campanya BDS, creant així les bases de la seva pròpia pèrdua al si dels EUA: “US Election 2020: Most American Jews Don’t Care About Israel.

Post Scriptum, 12 de juliol del 2021.

Punyent anàlisi de Ron Kampeas avui a The Times of Israel: “Manif au Capitole, les Juifs unis contre l’antisémitisme mais divisés sur Israël. L’événement “No Fear” attire une série de sponsors couvrant le spectre religieux, de nombreuses organisations juives centrales de droite, mais pas de groupes de gauche.”

Post Scriptum, 16 de juliol del 2021.

David Horovitz publicà ahir aqueix crit d’alerta al The Times of Israel: Genocide, apartheid? A poll Israel cannot allow itself to ignore. Nobody who knows the reality in Israel could possibly believe it is committing genocide against the Palestinians. Yet 22% of US Jews apparently do. Alarm bells should be ringing.

Post Scriptum, 19 d’octubre del 2022.

Ahir, a l’informatiu Israel 24/7:  “Nous sommes les étudiants juifs en droit de Berkeley qui sommes exclus de nombreux secteurs du campus“.

Post Scriptum, 26 d’octubre del 2022.

Avui, l’edició francesa de JForum publica traduït aqueix article d’Adam Milstein aparegut inicialment al Jerusalem Post el proppassat 19: “Pourquoi l’âge d’or des Juifs en Amérique touche à sa fin.”

Post Scriptum, 6 de febrer del 2023.

Harvard University has capitulated to antisemitism. Harvard has not only exposed its cowardice. It has also contributed to the growth of systemic antisemitism on its campus and campuses across the US”.

Post Scritum, 19 d’octubre del 2023.

Els jueus d’esquerres nordamericans a favor de Hamàs i contra Israel: “Arrestations de Juifs radicaux manifestant au Capitole pour un cessez-le-feu à Gaza. 10 000 personnes, dont Rashida Tlaib et Cori Bush, auraient participé à la manifestation organisée par les groupes pro-palestiniens IfNotNow et Jewish Voice for Peace”.

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