Jaume Renyer

per l'esquerra de la llibertat

21 d'agost de 2016
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Jacques Tarnero: “Le djihad est un projet de crime contre l’humanité”

Jacques Tarnero, assagista francès nascut a Orà (actual Algèria) i un dels membres del “Mouvement 22 de mars” precursor del Maig del 1968 a França, publicà el proppassat 12 d’agost aqueix punyent article a Le Monde titulat “Le djihad est un projet de crime contre l’humanité”:

« Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde.  » Jamais ces mots d’Albert Camus n’ont été aussi pertinents. Jamais ils n’ont été, hélas, en aussi parfaite résonance avec l’actualité. Comment peut-on continuer à nommer du seul mot de « terroriste  » les tueurs islamistes ? Quelle est cette prudence qui refuse de qualifier le « terroriste  » ? De quelle couleur politique est-il, de quelle appartenance ? Quelle idéologie l’inspire ? Les tueurs nazis n’étaient-ils que des « assassins  », des « criminels  » ou bien étaient-ils des assassins parce que nazis ?

Faire l’économie du qualificatif « islamiste » consiste à faire entrer le geste du tueur dans la catégorie du fait divers. Ne pas le faire, c’est intégrer la culpabilité de l’accusation d’« islamophobie ». Elle fait partie de la stratégie discursive de l’islamisme. Elle obéit à une logique de disqualification de la critique. Serait-il ­raciste de regarder de près la matrice islamique de l’islamisme ? Claude Lévi-Strauss ou Germaine Tillon seraient-ils coupables de ce crime intellectuel ?

Continuer à psychiatriser ces crimes relève d’une étrange prudence. Si le camion « fou » était conduit par un « déséquilibré », aurait-il fallu l’interner dans un asile, s’il n’avait pas été abattu ? Le prêtre égorgé sur l’autel de son église l’a-t-il été par deux « malades mentaux » ? L’empressement que mettent les médias à ne pas qualifier ces crimes ou à les qualifier en leur ôtant leur inspiration politico-religieuse interdit de comprendre le moment dans toute son amplitude.

Comment peut-on continuer à nommer « attentat-suicide » des bombes humaines ? Quelle est la part « suicidaire » du geste de celui qui se fait exploser au milieu de civils innocents ? Est-il un désespéré, un dépressif pour qui la vie n’aurait plus de saveur ? En qualifiant de « suicidé » celui qui tue en se donnant la mort, on donne à ce geste la valeur d’un désespoir quasi romantique qui attire à son égard compassion et interrogation.

Qu’est-ce que ce malheureux a eu à subir pour ainsi se donner la mort ? Les victimes de la bombe humaine n’auraient-elles pas une part de responsabilité dans ce geste ? Ainsi, « l’attentat-suicide » culpabilise ses victimes autant qu’il les tue. Le « martyr » jubile de ce coup double, il jouit dans cette apothéose puisque désormais ce sont soixante-dix vierges qui l’attendent au paradis.

L’idéologie compassionnelle si soucieuse des causes sociales ne peut rien comprendre au terrorisme islamiste si elle continue à le lire dans les catégories politiques et psychologiques qui sont les siennes. Les Américains auraient-ils pu anticiper le 11 septembre 2001 ? Non, car ils n’imaginaient pas qu’un tel geste fut possible. Il n’entrait pas dans les scénarios imaginés par la CIA. Le camion tueur de Nice aurait-il pu être imaginé ? La réponse est non, pour les mêmes raisons portées par cet interdit de penser hors du politiquement correct.

On ne lutte pas contre une idéologie apocalyptique en disant aux djihadistes : « Messieurs, tirez les premiers », non seulement par courtoisie mais parce que notre logiciel juridique nous l’interdirait. On dit de cette guerre qu’elle est « asymétrique ». Certes, et elle l’est non seulement par les ­méthodes de l’ennemi, mais surtout par ce qui inspire ces méthodes. Notre incapacité, obstinée, à la nommer pour ce qu’elle est : c’est-à-dire l’affrontement fondamental d’un islamisme parti à la conquête du monde ajoute à la difficulté de la combattre.

Qu’est-ce que le djihad – tel qu’il est invoqué et pratiqué par les « soldats du califat » ? Cette guerre sainte promet le paradis à celui qui pourchasse et anéantit les infidèles, les non-musulmans. Il s’agit de cette forme spécifique de guerre commise au nom de l’islam, visant à l’extermination ou à la soumission de populations pour la seule raison de leur identité non musulmane. Le djihad, présenté dans un premier temps comme une ascèse spirituelle visant à une communion avec le divin, a laissé place à sa forme politique telle que nous la voyons aujourd’hui à l’œuvre.

Qu’est-ce qui définit le crime ­contre l’humanité ? Cette notion de droit, établie après les jugements des crimes nazis au procès de Nuremberg, caractérise les crimes de masse commis contre des personnes au nom de leur origine, ethnique, religieuse, politique. Il s’agit de crimes commis au nom de ce qu’elles sont, de leur identité, de leur appartenance.

Le djihad s’inscrit dans cette définition pénale du crime contre l’humanité. L’inscrire dans cette catégorie des crimes constituerait déjà un fort coup de semonce contre tous ceux qui habillent leurs crimes du masque d’une différence culturelle. Le dire haut et fort, au nom de principes universels, permettrait de faire un tri entre ceux qui partagent cette idée d’un universel commun pour une humanité commune et ceux qui refusent cette idée d’une communauté humaine obéissant à des lois universelles.

Tant que les musulmans n’auront pas fait ce travail critique sur leur corpus spirituel, ils resteront aveugles sur les sources de leur supposée« humiliation ». C’est au sein de l’islam que des voix doivent s’élever pour dénoncer cette monstruosité. Elles existent et c’est elles qu’il faut saluer.

On dira les choses comme on voudra : « choc des civilisations » déplaît aux indignés debout jour et nuit, parce que culturellement trop belliqueux, mais ne pas nommer le djihad pour ce qu’il est, c’est-à-dire un projet de crime contre l’humanité mené au nom d’une idéologie politico-religieuse, ne nous donnera pas les moyens intellectuels de combattre et de vaincre ce fléau.

Post Scriptum, 6 de setembre del 2017.

Jacques Tarnero publicà el proppassat 31 d’agost a l’edició francesa de l’Huffinton Post aqueix article titulat “Face au terrorisme, l’Occident désemparé doit écouter les intellectuels de culture musulmane”, per comprendre la mentalitat del totalitarisme islamista i aprendre a combatre-la, com així ho propugnen els lliurepensadors àrabs menystinguts pels intel·lectuals progressistes europeus.

Post Scriptum, 25 de setembre del 2022.

Jacques Tarnero, sempre punyent, ahir a Mabatim.info: “La haine d’Israël. Cet étrange aphrodisiaque d’une gauche dite de gauche“.

“La canicule de l’été dernier a-t-elle consumé autant de neurones à gauche qu’elle n’a asséché les rivières ? On peut le penser, tant ce thermomètre des passions politiques contemporaines, en l’occurrence le rapport au« signe Israël » s’est à nouveau mis en surchauffe à cette période. La haine obsessionnelle d’Israël paraît être le dernier supplément d’âme d’une gauche en manque de « justes causes ».

Rien n’y fit : ni les crimes russes en Ukraine, ni le dérèglement climatique, ni les forêts incendiées, ni le chaos économique à venir, ni le procès des tueurs islamistes de novembre 2015 n’ont paru plus importants aux yeux de ces progressistes que les méfaits supposés d’Israël. Bien pire, en focalisant son énergie contre ce seul État, la gauche de gauche prétend identifier la dernière séquelle de l’héritage nazi. Le projet de résolution soumis au Parlement dénonçant le « régime d’apartheid » dont Israël serait le dernier représentant, mettait en avant la nature raciste de cet État. C’est la légitimité de cet État que les amis de Jeremy Corbyn ont pris pour cible.

L’affrontement entre le Jihad islamique ou des groupes islamistes comme étant des « forces résistantes à l’occupation » est l’autre falsification majeure du récit de l’affrontement récent à Gaza. Depuis 2005, ce territoire est libre de toute présence israélienne. Depuis cette date, Gaza aurait pu être l’exemple même d’un développement à côté d’Israël. En 2007, à la suite d’un coup d’État sanglant contre le pouvoir du Fatah, le Hamas a fait le choix d’y bâtir une base de haine et de terreur. On connaît la suite. Les milliards de dollars de l’aide internationale y ont été investis pour construire des tunnels, des rampes de missiles et autres dispositifs terroristes. L’Iran est le maître d’œuvre de cette stratégie. Ne pas rappeler ces faits consiste à désinformer le lecteur au profit d’une présentation lacrymale des apparences. C’est ce que Clotilde Mraffko, la très militante correspondante du Monde en Israël, a systématiquement diffusé à travers ses articles relatant le dernier affrontement entre le Jihad islamique et Israël. Jamais le projet politique de ces mouvements n’est rappelé. Quel est-il sinon celui de la disparition d’Israël ? Que signifiaient les tirs de missiles indistinctement tirés sur tout le territoire israélien ?

En gommant la part islamiste de ces groupes, Le Monde feint de les présenter comme des mouvements nationalistes luttant pour un État palestinien. Ce mensonge par omission falsifie l’actuelle réalité du conflit entre l’islamisme, qu’il soit issu des Frères musulmans ou bien de l’Iran des mollahs, et cette présence juive au Proche-Orient. Cette rente de situation n’est qu’un leurre destiné à dissimuler un projet totalitaire dont l’État d’Israël constitue la première cible.

Qu’est-ce que l’agression contre Salman Rushdie vient nous rappeler ? Qu’est-ce que les menaces toujours vives contre la jeune Mila viennent nous rappeler ? Qu’est-ce que le nom de Samuel Paty nous rappelle ? Qu’est-ce que la haine antisioniste instrumentée par les pouvoirs en place dans le monde arabe vient nous dire ? Qu’est-ce que l’imam Iquioussen prêchait à destination de ses ouailles ? Que le juif est l’ennemi de l’humanité et qu’Israël reste un pays à maudire. Ces énoncés ont construit une pensée magique, baptisée à gauche « antisionisme ». Il grignote chaque jour les cervelles des banlieues, mais il se trouve que par opportunisme, lâcheté, paresse intellectuelle, conformisme idéologique, ce cancer de la pensée ne veut ni être vu, ni être nommé pour ce qu’il est. Bien pire, c’est la culture du déni du réel, du déni de la menace pour tous, y compris eux-mêmes, qui triomphe et se fait le relais voire le complice des discours propagandistes du Jihad islamique.

Personne ne conteste le malheur de Gaza, mais personne ne cherche la raison de ce malheur dans ce que les Palestiniens ont eux-mêmes choisi pour leur propre devenir. L’usage que les Arabes font de la cause qu’ils prétendent défendre, s’inscrit dans la grande tradition des mensonges d’abord destinés à berner les peuples. Ce qui menace Israël menace d’abord les libertés dans le monde arabe. Ce qui menace Israël NOUS menace.”

Post Scriptum, 24 d’octubre del 2023.

Jacques Tarnero, avui a Tribune Juive: “Les Heures sombres”.

“Comment dire notre douleur ici, en France, loin des missiles, loin des crimes barbares. Nous sommes loin, mais si près d’Israël, si près des familles endeuillées, si près des enfants devenus orphelins, du petit garçon kidnappé, trainé à Gaza et livré à la haine de la foule. Comment arriver à écarter de nos esprit ces images monstrueuses. Toutes ces images, tous ces récits hantent nos esprits. Notre imaginaire est envahi de ces cauchemars. Notre âme est rongée de souffrance et nous sommes loin. Les pires souvenirs remontent dans nos têtes. Comment s’extraire de ce que nous voyons ? Combien de larmes nous restent pour les moments à venir?

Nous ne pouvons céder au désespoir, nous ne pouvons avoir peur, nous n’avons pas de place pour la crainte, nous n’en n’avons pas le droit. Des  milliers d’ennemis applaudissent aux horreurs commises. Des milliers de leurs complices mentent, des milliers de leurs complices défilent dans les rues ici à Paris, exhibant une haine jubilatoire.

Ces scènes, nous les avions déjà vues en d’autres moments, mais jamais elles n’avaient atteint une telle intensité. Il y a chez ces gens un amour de la haine. Un amour de la haine des Juifs. Leur humanité est désormais aujourd’hui mise à mal devant la réalité de la cause qu’ils défendent. Cette cause a-t-elle encore une quelconque légitimité avec les moyens qu’elle déploie ? Quel est ce combat supposé libérateur alors qu’il est construit sur la barbarie?

Les mots ont un sens et les mots du mensonge nourrissent cette barbarie. Ici, en France, ces mots sont clamés, sans honte, en toute connaissance de cause. Cette barbarie a déjà tué, au Bataclan, aux terrasses des cafés, à Charlie hebdo, à l’école Ozar Hatorah. Nous avons affiché des “Je suis Charlie”. Mais combien ont affiché des “Je suis Sarah Halimi”, des “Je suis Ilan Halimi”, “Je suis Myriam Monsonégo” ? Combien de personnes ont défilé à la mémoire des enfants assassinés par Mohamed Merah?

Les Juifs sont-ils seuls ?  Israël est moins seul, mais dans le moment présent il est la première ligne de front défendant la liberté.

Dans ce moment effrayant, les peuples devraient réfléchir à ces mots de José-Maria Aznar: “Si Israël tombe, nous tomberons tous”. Israël est la ligne de front contre le Mal. Désormais Israël nous rappelle les récits bibliques de ses combats contre tous ceux qui voulaient le détruire. La plus longue des haines a la vie dure. Elle se nourrit infiniment de ce désir d’apocalypse.

Les Juifs sont moins seuls car il y a heureusement des voix courageuses, pas nombreuses, dans le monde arabe, qui disent que cette ivresse sera la rupture du monde arabe et musulman avec la civilisation. Boualem Sansal, Kamel Daoud, Abdenour Bidar, les femmes iraniennes et d’autres, sont les héros de la vérité et nous font savoir que l’humanité existe, qu’elle n’est pas une pensée vaine.

Israël combat le Hamas et dans le même temps libère les palestiniens. Les Juifs ont déjà rencontré le Mal. Ils en connaissent les contours.  L’utopie qui a permis de construire cet État d’Israël est probablement une des plus belles utopies de l’histoire humaine.  De nouveau, du sang, de la sueur et des larmes sont au rendez vous du destin des Juifs. Mais rien, aucune épreuve n’a lamais réussi à nous faire courber l’échine. Le peuple juif vivra”.

Post Scriptum, 22 de desembre del 2023.

Tribune Juive publicà abans d’ahir aqueixa entrevista televisada a Jacques Tarnero: “L’islamisme a déclaré la guerre globale aux Juifs et aux mécréants le 11 septembre 2001“.

  1. Una traducción al español:

    LE MONDE

    2016/08/12

    Jacques Tarnero

    La yihad es un proyecto de crimen contre la humanidad

    “Nombrar mal las cosas añade desgracia al mundo”. Nunca las palabras de Albert Camus fueron tan relevantes. Nunca lo fueron, por desgracia, en tan perfecta armonía con la noticia. ¿Cómo se puede seguir usando la palabra “terrorista” para los asesinos islamistas? ¿Cuál es esa prudencia que rehusa cualificar al “terrorista”? ¿De qué color político es, de qué grupo? ¿Qué ideología la inspira? ¿No eran los asesinos nazis más que “asesinos”, “criminales” o eran asesinos porque eran nazis?.

    Prescindir del calificativo “islamista” es colocar el gesto del asesino en la categoría de lOs “hechos diversos”.

    No hacerlo significa la integración de la culpabilidad del cargo de “islamofobia”. Es parte de la estrategia discursiva del islamismo. Obedece a una lógica de descalificación de la crítica. ¿Sería racista mirar de cerca la matriz islámica del islamismo? ¿Claude Lévi-Strauss o Germaine Tillion serían culpables de este crimen intelectual?

    Guerra en nombre del Islam

    Continuar con la psiquiatrización de estos crímenes revela una prudencia extraña. Si el camión “loco” estaba conducido por un “desequilibrado”, ¿habría que haberlo internado en un asilo, si no hubiera sido abatido? ¿Los que mataron al sacerdote en el altar de su iglesia eran dos “enfermos mentales”? El afán que ponen los medios de comunicación en no calificar estos crímenes o en calificarlos quitándoles su inspiración político-religiosa prohibe comprender el momento en toda su amplitud.

    ¿Cómo podemos seguir llamando “atentados suicidas” a unas bombas humanas? ¿Cuál es la parte “suicida” del gesto de quien se hace explotar en medio de civiles inocentes? ¿Es una desesperado, un depresivo para quien la vida no tendría ningún sentido? Al calificar de “suicida” a quien mata al darse la muerte, se da a este gesto el valor de una desesperación casi romántica que atrae hacia ella compasión y cuestionamiento.

    ¿Qué tuvo que sufrir este desafortunado para darse la muerte de este modo? Las víctimas de la bomba humana ¿no tendrían una responsabilidad en este gesto? De este modo, el “atentado suicida” culpabiliza a a sus víctimas mientras las mata. El “mártir” festeja este doble golpe, goza en esta apoteosis, ya que a partir de ese instante setenta vírgenes le esperan en el paraíso.

    La ideología compasiva tan preocupada por las causas sociales no puede entender nada de este terrorismo islámico si sigue leyéndolo con sus categorías políticas y psicológicas. ¿Los estadounidenses habrían podido prever el 11 septiembre de 2001? No, porque no se imaginaban que tal gesto fuera posible. No estaba dentro de los escenarios imaginados por la CIA. ¿El camión asesino de Niza podría haber sido imaginado? La respuesta es no, por las mismas razones presentadas por la prohibición de pensar fuera de lo políticamente correcto.

    No se lucha contra una ideología apocalíptica diciendo a los yihadistas: “Señores, disparen primero”, no sólo como una cortesía, sino porque nuestra lógica jurídica nos lo prohíbe. Se dice que esta guerra es “asimétrica”. Es cierto, y no lo es sólo por los métodos del enemigo, sino, sobre todo, por lo que inspira estos métodos. Nuestra incapacidad, obstinada, para nombrarla por lo que es: es decir, la confrontación fundamental de un islamismo lanzado a la conquista del mundo se suma a la dificultad de luchar contra él.

    ¿Qué es la yihad -tal como se invoca y practica por los “Soldados del Califato”-? Esta guerra santa promete el paraíso a los que persiguen y destruyen a los infieles, a los no musulmanes. Se trata de una forma específica de guerra cometida en nombre del Islam, para el exterminio o la sumisión de poblaciones únicamente a causa de su identidad no musulmana. La Yihad, presentada inicialmente como un ascetismo espiritual tendente a una comunión con lo divino, ha dado paso a su forma política como lo vemos ahora en la los hechos.

    “Choque de civilizaciones”

    ¿Qué es lo que define el crimen contra la humanidad? Esta noción de derecho, establecida tras los juicios de los crímenes nazis en Nuremberg, caracteriza a los crímenes masivos cometidos contra las personas en nombre de su origen, étnico, religioso, político. Se trata de crímenes cometidos en nombre de lo que tales personas son, su identidad, su pertenencia.

    La Yihad se inscribe en esta definición penal de crimen contra la humanidad. Inscribirlo en esta categoría de crímenes constituiría ya un disparo de advertencia fuerte contra los que revisten sus crímenes con la máscara de una diferencia cultural. Decirlo alto y claro en nombre de los principios universales, permitiría hacer una selección entre aquellos que comparten esta idea de un universal común a una humanidad común y los que rechazan la idea de una comunidad humana que obedezca a leyes universales.

    Mientras los musulmanes no hagan este trabajo crítico sobre su cuerpo espiritual, permanecerán ciegos a las fuentes de su supuesta “humillación”. Es dentro del Islam donde las voces deben elevarse para denunciar esta monstruosidad. Existen y son ellas las que deben ser bien recibidas.

    Se dirán las cosas como se quiera: “choque de civilizaciones” desagrada los indignados en pie día y noche, porque culturalmente es demasiado belicoso, pero no nombrar la yihad por lo que es, es decir, un proyecto de crimen contra la humanidad llevado a cabo en nombre de una ideología político-religiosa, no nos dará los medios intelectuales para combatir y vencer esta plaga.

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