Jaume Renyer

per l'esquerra de la llibertat

29 de juliol de 2016
1 comentari

Anotacions a l’article de Thérèse Zrihen-Zvir: “Le monde arabe ne sera jamais une grande puissance”

Thérèse Zrihen-Zvir , una veterana escriptora jueva nascuda al Marroc, va publicar al seu bloc el proppassat 19 de juny un breu article que reprodueixo tot seguit afegint-hi alguns comentaris de collita propia:

Le nationalisme chez les arabes n’existe pas et n’existera jamais. L’unique cause qui les relie est l’Islam, en dépit de la division sunnite/chiite. Nous dit l’encyclopédie universelle – Le peuple arabe est issu principalement :

« Les Arabes forment un peuple ou ethnie dont le critère distinctif est l’usage de la langue arabe, qui est une langue sémitique comme l’akkadien, l’araméen et l’hébreu. Cependant ne se considèrent et ne sont considérés comme Arabes que les individus et les groupes de langue arabe qui se reconnaissent un lien de parenté avec les groupes arabophones liés à l’histoire de l’ancienne Arabie ».

En termes simple, l’histoire nous suggère que le peuple arabe n’a de pays réellement connu et avéré que l’Arabie. Il est principalement formé de bédouins, de nomades, de tribus claniques éparpillées au Moyen-Orient et même de juifs. Or depuis son islamisation, il s’est lancé dans la conquête des pays limitrophes, atteignant l’Occident. Il ne fut arrêté que de justice par Charles Martel à Poitiers en 732 – connu sous le titre de « La bataille de Poitiers » où il affronta les omeyyades du gouverneur Andalus, l’émir Abdel Rahman. Les musulmans en effet, occupaient la péninsule ibérique à partir de l’an 711 et poursuivaient progressivement leur avancée vers le nord au-delà des Pyrénées.

Ce n’était guère sans raison que le Panarabisme avait été créé, puisqu’il englobait tous les arabes dont les origines restent obscures. Il fallait trouver un moyen de se doter d’une couverture d’ensemble qui aurait les éléments d’une nation, sans toutefois l’être. Ils optèrent pour le Panarabisme, mouvement arabe, en guise de nation.

Les Européens avaient divisés leurs territoires en pays, formant ainsi les français en France, les allemands en Allemagne, les suédois en Suède etc… sans prendre en considération, croyance, couleur et race. Chose que les arabes ont tenté de faire au Moyen-Orient, sans vraiment réussir, justement à cause de leur foi et de leur langue commune… et c’est aussi là le grand défaut de la répartition faite par les occidentaux du Moyen-Orient, qui n’avaient pas pris en considération, leur division clanique, leur ethnie, et leurs différends dans leur foi.

La répartition actuelle du Moyen-Orient ne pouvait que mener vers des conflits, majoritairement provenant de leur manque d’hégémonie nationaliste, de patriotisme et de leur versatilité. « Un nomade reste nomade toute sa vie ». Leur patrie est l’Arabie, or il est très difficile à l’heure actuelle, de la définir. Les palestiniens font partie de ce cumul de civilisations apatrides. Ils provenaient de tous les pays du Moyen-Orient et s’appelaient arabes, pas palestiniens… Ils ne furent créés qu’après la guerre des six jours comme réponse à la nation juive d’Israël, qui elle, dans ses proportions variables, a toujours existée depuis plus de 3000 ans… Ils créèrent leur histoire qui en vérité n’a ni queue ni tête et n’est qu’une adaptation ridicule et fictive, du modèle israélien.

Revenons à la cause de leur échec à devenir une puissance… Ce que l’Iran tente aujourd’hui d’achever. Il y a eu un morcellement des territoires du Moyen-Orient pour satisfaire surtout certaines familles arabes prépondérantes et riches plutôt que fournir une réponse à leur manque de nation. Est-ce que les occidentaux avaient intentionnellement programmé leur structuration et fracturation… Apparemment non. Ils voulaient, suivant leur propre modèle, créer des états arabes, pour acheter le calme et la paix, donnant à ceux qui possédaient assez de force et de pouvoir, la gérance de ces pays. Mal leur en pris…

Les arabes resteront toujours divisés car ils n’ont jamais possédé cet instinct appelé instinct national. Ils suivront à la lettre les directives de leur Coran qui les exhortent à la conquête du monde et à son islamisation… Et c’est là leur unique projet. Le monde entier est leur nation et l’Islam leur régime et loi.

 Le monde arabe ne pourra devenir une puissance que lorsqu’il aura achevé son devoir de conquête et d’islamisation de toute la planète qui deviendra alors sa nation unique. Dans son état actuel, fracturé en une multitude de petits pays, leurs conflits s’accroitront et leurs guerres aussi. Leur soif de s’emparer de tous les territoires ne connaitra jamais de répit, à moins que leur religion ne disparaisse ou qu’elle ne subisse des rectifications, chose très peu probable.”

Afegeixo de collita pròpia:

Certament, no hi ha cap estat islàmic que sigui una potencia emergent a escala global Hi ha països molt rics com Qatar o Aràbia Saudí però no són prospers ja que no tenen economies innovadores i productives, i la distribució interna de la riquesa és exageradament desigual com assenyala entre altres economistes Thomas Pikkety.

L’integrisme islàmic impideix un sistema educatiu estimulant i crític raó per la qual no hi ha cap universitat islámica entre les més prestigioses del món. La marginació de la dona i les seves potencialitats és també un factor retardatari del creixement d’aqueixos estats, tots de caire teocràtic de dret, com Iran, o de fet com Algèria, amb l’única excepció de Tunísia.

Tot plegat resulta que no hi ha cap estat musulmà que pugui ser per si mateix una potencia mundial hegemónica per la seva capacitat econòmica, política o militar. Aqueix diagnòstic no exclou que la capacitat destructiva combinada dels diferents estats islàmics o mitjançant les organitzacions gihadistes, no puguin destruir les altres civilitzacions com assenyala Boris Cyrulnik, especialment la que més envegen, l’occidental, com reconeixia Amin Maaluf quan ja fa anys a afirmar que els àrabs tenen, malgrat la seva aspiració  supremacista en el terrreny religiós, en el fons un enorme complexe de perdedors.

L’odi, l’enveja, són sentiments col·lectius de gran capacitat devastadora com hom pot constatar pels efectes demolidors que han provocat el nazisme (l’odi racial contra els jueus) i el comunismo (l’odi social contra la burgesia). El potencial destructiu de l’islamisme està en plena expansió per la dialèctica de l’odi que ha aconseguit difondre amb tècniques modernes a escala planetària i també al cor d’Occident, sense que per ara hi hagi una resposta multidimensional capaç de derrotar-lo, dissortdament.

Post Scriptum, 8 de febrer del 2022.

Thérèse Zrihen-Dvir ha publicat avui al seu bloc aqueixa breu però contundent reflexió: LE RÉVEIL COMPLAISANT DE L’ANTISÉMITISME !

L’antisémitisme n’est ni un réflexe, ni une haine viscérale, mais bien un mécanisme qui trouve ses assises dans plusieurs aspects. En premier lieu, nous notons la sympathie éprouvée face aux souffrances cartésiennes du peuple juif, trop longtemps dénigré, traqué, assassiné et soumis.

Avant la création de l’État d’Israël et subséquemment à la shoah, la majorité des peuples ressentait une prédisposition à mettre fin à cet éternel antisémitisme envers ce peuple en cavale permanente, en implémentant la solution de la création d’un foyer juif en Palestine, proposée par Balfour.

Perclus d’injustice et de discrimination, le juif errant devait cesser d’errer. Et pour cela, même les plus récalcitrants, se sentaient le besoin de faire réparation. Le petit David voulait un toit, une place sous le soleil, où il pourra vivre sans craindre d’être poursuivi, haï, traqué et éliminé.

Sous l’égide de l’ONU, les grandes puissances décrétaient la création d’un foyer juif en Palestine en 1948. Ce ramassis de fuyards, de rescapés et d’expulsés avait peu de chances de survivre à l’animosité virulente de ses voisins arabes. Toutes les concessions proposées, ne parvinrent jamais à faire fondre le rejet inhumain des juifs, ordonné par les pays de la Ligue arabe.

Il y eut sans aucun doute, une désinvolture criminelle envers ces juifs nouvellement devenus israéliens, si nous considérons que les grandes puissances occidentales n’ignoraient pas les menaces d’extermination proférées par les pays arabo-musulmans, planant sur la tête de cet état naissant. Jusque-là la sympathie globale favorisait la création d’un état juif.

Que s’est-il passé qui a transformé en ces récentes années, cette empathie, en un antisémitisme clair et évident. Il y eut d’abord, les victoires étincelantes de l’État d’Israël contre ses voisins arabo-musulmans qui avaient déclenché une succession de guerres ayant pour objectif inéluctable de jeter les juifs à la mer.  Suite à ces défaites, il y eut l’intervention néfaste en 1967, du KGB russe avec la création toute rapiécée d’un peuple palestinien, discriminé et chassé de ses terres par les juifs. En fait, le petit David aux abois était devenu en quelques années seulement, le Grand Goliath, qui n’hésite pas à contester ses voisins et même à les dissuader dans leur poursuite de l’extermination de l’État d’Israël.

En l’espace d’une cinquantaine d’années, ce ramassis de fuyards, de rescapés, d’expulsés, d’expatriés, avait réussi à former une armée digne de ce nom, à structurer un état dans le format des grandes puissances, à se doter d’armes de défense et même offensives, devenant tout d’un coup, une puissance sur un périmètre miniature, ayant la capacité de concourir sur le plan militaire, les grands fabricants d’armes. Ce qui ne plaisait plus aux grandes puissances. Le petit David avait cessé d’exister… l’État juif d’Israël est incontestablement une puissance que nul ne peut dorénavant ignorer.

Mais alors, pourquoi ce réveil récent d’antisémitisme ?

Les médias, les sympathisants d’hier ne veulent pas de Héros, de Triomphants, d’Ingénieux, de Justes, de Compétents. Ils lui préfèrent la misère ostensiblement mise en relief par ces médias, ces sympathisants hypocrites, affabulateurs, apitoyés qui détestent la force, le courage, la résilience, la justice et coulent dans un apitoiement complaisant envers ces palestiniens, qui hier encore crevaient d’envie d’assassiner tous les juifs qui leur tomberaient sous la main. Et ainsi va le monde… la pitié qui n’est que le fruit véreux des malfaisants, réussit aujourd’hui, à faire fondre les frontières des nations et à créer un chaos dont peu pourront s’en sortir. Il n’y a qu’à jeter un coup d’œil sur l’invasion ininterrompue de toutes les démocraties occidentales pour comprendre où niche l’erreur.

Post Scriptum, 6 de desembre del 2023.

Thérèse Zrihen-Dvir publica avui a Tribune Juive aqueixa reflexió: Israël, le dernier rempart occidental… L’Occident est pleinement conscient des enjeux de la récente guerre d’Israël  « Épées de fer ».

Ce n’est ni le projet d’anéantissement du Hamas, ni une riposte à l’affront qu’Israël a subi le 7 octobre 2023, avec ses tapis de morts, d’enfants démembrés, de bébés cuits au four, de femmes violées, de vieillards flingués ou capturés… tout un scénario qui sort directement du géhenne.

Aucune revanche, vengeance, colère ou coup de tête, mais bien une initiative qu’il fallait adopter depuis longtemps et qui a tardé à être exécutée, justement à cause de l’Occident, à cause de ses ambiguïtés, de son dénigrement, de sa complaisance et de son antisémitisme… et tant d’autres éléments qu’il serait préférable de ne pas nommer.

Cet Occident qui vient à peine de comprendre que cette guerre, cette lutte au prix du sang des soldats israéliens, au prix des otages encore entre les mains du satanique Hamas et des cadavres qu’il entend monnayer, n’est pas seulement pour défendre Israël, mais pour défendre l’Occident, sa culture, sa démocratie, son identité et sa vie… Eh oui, SA VIE…

Car cet occident qui a jeté trop souvent, l’opprobre sur Israël est agonisant… et ses jours sont malheureusement comptés, à moins que ce petit caillou haï, logé dans la chaussure occidentale, qui blesse et empêche toute motion habituelle et régulière, et qui s’appelle Israël, ne fasse rempart à cette chute imminente qui se profile.

C’est la barbarie, la violence, la mort, la soumission… Des créatures comme le Hamas ont indubitablement proliféré dans l’Occident entier, depuis l’Europe aux USA, au Canada, et plus loin encore.

L’Europe hoquète,  trébuche, s’excuse, se mord les doigts, tremble en dedans face aux crimes, à l’insulte, à l’outrage, au viol de ses filles, de ses femmes, aux infractions, à l’injustice, à la peur de se voir avalée, et sa population substituée… Ses enfants sont assassinés, ses juifs font leurs valises… sa culture se dissout, son effigie, estompée, sa noblesse, piétinée… Que lui reste-t-il ? Même plus assez d’orgueil et de dignité pour s’appeler encore Europe…

Eurabia serait plus adéquat, nous dit Bat Yé’Or.

Les quelques pays occidentaux, réfractaires, qui ont refusé les nouvelles règles suicidaires de l’Union Européenne, observent et s’inquiètent. Ce raz- de- marée risque de les emporter.

Si Israël flanche, c’est tout l’Occident qui suivra, comme un vulgaire jeu de domino.

Il n’y a qu’à observer ces meutes arabo-musulmanes qui sans honte ni crainte, paradent à tambour battant, pour le Hamas dans toutes les grandes agglomérations du monde, depuis New-York, jusqu’à Rome. Ils crachent leur venin contre l’Occident qui leur a aimablement ouvert ses portes. Ils veulent un monde qui leur ressemble… sans ordre, foi ni loi, hormis la charia, sans justice ni décence.

L’islam n’est apparemment qu’un outil, un paravent pour tous les adeptes de la confrérie musulmane. Et l’Iran est son sosie.

Faire marche arrière est trop tard, il faut l’avouer.

Il ne reste aux pays occidentaux qu’à tenter de juguler une avance difficile à restreindre. Cette manœuvre est valable pour Israël qui va devoir trouver un moyen de diluer la population arabo-islamique qui l’entoure de tous les côtés et même en son sein.

C’est amusant, j’en viens même à regretter l’apartheid tant diffamé.

Mais en fait, c’est à cause de cet apartheid que le monde libre et démocratique se voit envahi… Pas chez les pays arabes qui l’adoptent et le maintiennent, et que personne n’ose traiter de « barbares et d’inhumains ! »

Avons-nous été, à notre insu, leurs idiots utiles ? Nos erreurs n’ont-elles pas servi leurs objectifs hégémoniques ? Sans nul doute ! Pensez-y.

Ne vous trompez pas, des 7 octobre reviendront ailleurs qu’en Israël, à moins que les pays occidentaux ne se liguent contre les forces du mal…

Mais c’est une lutte contre des titans enragés, puisque nous leur avons permis de se déchaîner même dans nos villes, au pas de nos portes et leur avons aussi permis l’accès à tous nos systèmes, au gouvernement, à l’éducation, et à nos terres.

« Elles seront à nous demain », disait cette femme en hijab, riant aux éclats…

  1. Temps indignes, ens està tocant viure.
    Antics revolucionaris en favor de la democràcia i la justícia, instal•lats reaccionariament al poder. Casos dels sandinistes a Nicaragua, casos dels castristes a Cuba.
    Antics progressistes valents i modernitzadors, instal•lats en el confort de la legislació tutelada i tuteladora. Casos del PSOE-PSC a Espanya-Catalunya. Casos dels hereus –teòrics- del PSUC, els ICV-Catalunya Sí Que NO Es Pot.
    La dreta que ja no s’amaga de fer polítiques de dretes, i presumptament molt corrupta, governant i donant lliçons de democràcia. Casos de Juncker , de Luxemburg a Brussel•les, casos dels hereus polítics del franquisme a Espanya, casos dels perillosos reaccionaris a EUA, casos de xenòfobs a Àustria, Hongria, França – França! , el far dels drets humans !!-
    L’islamisme que s’ha definit com a moderat, radicalitzant les actuacions, i mostrant la seva violència medieval. Casos de Turquia, Aràbia Saudí, Iran, Síria, Daeix.
    La il•luminada Europa, enlloc de liderar economia i justícia, preocupada de la productivitat macroeconòmica en detriment del benestar ciutadà, incapaç d’aprofundir i d’aprofitar el “poder tou” que havia inspirat tants de moviments socials arreu del món. Enlloc d’això, donar diners a Turquia si estalvia la problemàtica situació dels refugiats. (França venent material antidisturbis al dictador tunisià durant la primavera àrab, és a dir prioritzant els diners als drets humans. França, el far dels drets humans, que ara pateix la violència islamista !! I qui diu França, pot dir la majoria dels països democràtics europeus !!)
    La bona notícia és que històricament la civilització humana ha trobat una solució per a les èpoques de gran injustícia, de submissió social a dirigents indignes.
    La mala notícia és que històricament la solució ha estat la guerra, un interregne de violència desfermada, i una demografia delmada que ha de recomençar.

    Malgrat la meva crítica a l’actuació indigne a Occident, la quantitat fa la qualitat. I si posem en una balança el costat fosc, sàdic, injust, del que ha anat perpretant la nostra civilització, i en l’altre platet i situem l’homèric esforç per regenerar-se , per innovar, per superar la condició salvatge, ens reconforta saber que ens n’hem sortit prou bé. Contràriament, qui és capaç de realitzar, justificar, lloar els actes barbàrics, la mentalitat medieval que suposa la violència dels seguidors d’AlQaeda, de Daeix, de Boko Haram, en realitat està acceptant la seva incapacitat de gestionar qualsevol aspecte de la humanitat. De la humanitat entesa com a la gent del món, i la humanitat entesa com a conjunt de fets –justos- que són propis de l’ésser humà.

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