Jaume Renyer

per l'esquerra de la llibertat

16 d'abril de 2015
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Qüestions pendents de resposta sobre el genocidi jueu perpetrat pels nazis

Avui Israel i els jueus d’arreu del món commemoren el Yom HaShoah, el dia del record de les víctimes de l’holocaust perpetrat pels nazis i els seus còmplices -els franquistes inclosos-. És una bona ocasió per preguntar-se un cop més, com ho fa Mitch Ginsburg a les pàgines de The Times of Israel, per què els aliats no van bombardejar els accessos als camps d’extermini nazis per evitar la consumació del genocidi dels jueus europeus ?

Un interrogant que encara té més sentit si ens preguntem com és possible que en l’acord de Lausana sobre el desenvolupament de l’energia atòmica d’Iran, una dictadura teocràtica que aspira a culminar el genocidi contra el poble jueu, Occident hagi abandonat la defensa dels valors del món lliure, com es demana Stéphane Goldin-Golzan, al mateix diari israelià.

Post Scriptum, 27 de gener del 2018.

Avui, quan s’escau el Dia internacional en memòria de les víctimes de l’holocaust, Manfred Gerstenfeld (sovint esmentat en aqueix bloc) publica un article (versionat en francès per Jewish Forum) que duu per títol: “Pourquoi le souvenir de la Shoah ne s’efface pas ?“:

On doit se demander pourquoi la mémoire de la Shoah ne s’efface pas avec le temps, comme il arrive à la plupart des événements historiques. Pourquoi la Shoah et plusieurs autres questions liées à la Seconde Guerre Mondiale sont de plus en plus mentionnées dans les médias? Pourquoi ces aspects semblent-ils attirer de plus en plus l’attention, alors même que le temps passe?

Bien qu’on ne puisse pas quantifier le phénomène, l’augmentation des abus et falsifications de la Shoah ne cesse d’augmenter. Ce n’est que lorsqu’on commence à mener des recherches sur ces questions que la fréquence et la diversité de ces falsifications devient évidente.

Lorsqu’on cherche les raisons de la mention fréquente de la Shoah, un certain nombre de causes possibles, mais dispersées, apparaît. L’une serait la tendance à un chaos croissant dans le monde. Dans une telle réalité, beaucoup cherchent des points de repère extrêmes, alors que d’autres les déforment. Une deuxième raison est la levée grandissante des barrières pour ce qui est acceptable dans le domaine public ou dans certains milieux. Une source supplémentaire de distorsion de la Shoah c’est la’immense dérégulation du théâtre virtuel des réseaux sociaux.

La mise en évidence de l’antisémitisme, qui s’est gravement accentué au cours de ces dernières années, ainsi que l’augmentation des incidents exprimant une haine envers les Juifs. Les falsifications et abus à propos de la Shoah coïncident avec l’antisémitisme.

La promotion d’une nouvelle Shoah ne fait pas partie de la catégorie des falsifications au sens le plus strict du terme, même si les deux types sont liés. Cette promotion d’une deuxième Shoah comporte plusieurs degrés et variations. Certaines sont explicites.

Dans les années 1960, George Lincoln Rockwell était le chef du parti nazi américain. Il disait que : “Si j’arrive au pouvoir, j’exécuterais tous les Juifs qui sont des traîtres”. Il a même prétendu, en outre, que 90% des Juifs Américains sont des traîtres[1]“.

De nos jours, des menaces explicites de génocide contre les Juifs proviennent essentiellement d’institutions étatiques ou entités issues du monde musulman. L’Iran et le Hamas en sont deux des auteurs principaux. D’autres sont, en général, de nature indirecte et bien plus limitée. Une énorme publicité international a été consacrée à une marche de néo-nais et de suprématistes blancs dans la ville de Charlotesville, en Virginie le 12 août 2017. les bras se tendaient pour faire le salut hitlérien. Certains portaient des swastikas en tatouages. On a aussi entendu des chants du slogan nazi : “Sang et Sol” [Blut und Boden (« le sang et le sol », en abrégé : BluBo), socle de la “race” allemande].

Tout ceci est très présent dans les photos et séquences vidéo. La manifestation est très rapidement devenue violente, alors que les suprémacistes intimidaient et attaquaient des contre-manifestants. Une voiture, conduite par un suprémaciste blanc, réputé également antisémite, a foncé en voiture sur les contre-manifestants,provoquant la mot d’une femme[2].

En septembre 2017, la police britannique a annoncé que trois hommes du Royaume-Uni, étaint accusé de crimes terroristes, en relation avec un groupe néo-Nazi interdit : “National Action”. Deux des soldats étaient des soldats d’active[3]. D’autres aspects de la question concernent un mélange de comportement de hooligan et de néo-nazisme. En septembre 2017, quand l’équipe de football allemande a joué contre celle de République Tchèque,à Prague, des dizaines de fans de l’équipe d’Allemagne ont crié des slogans nazis. Il y a aussi eu des individus criant : “Heil Hitler”. Dans les bars, on a joué de la musique fasciste à la demande de ces supporters ouvertement Nazis[4].

Une affaire de longue date, en Afrique du Sud, a concerné le Congrès des Syndicats d’Afrique du Sud (COSATU). Elle a eu pour conséquence que le tribunal pour l’Egalité a soutenu sans équivoque une Commission des Droits en Afrique du Sud, qui a statué que le porte-parole des relations internationales, Bongani Masuku, s’est rendu coupable de discours de haine antisémite et qu’il doit présenter ses excuses à la communauté juive.

Ce discours de haine, écrit il y a un certain nombre d’années contre les Juifs -y compris les Juifs d’Afrique du Sud – déclarait qu’Hitler était leur ami. Masuku ajoutait que les Juifs qu’il définit comme “Sionistes” devraient être expulsés “d’Afrique du Sud”. Il menaçait aussi de violence “à effet immédiat contre les familles d’Afrique du Sud dont les enfants étaient montés en Israël et servaient dans l’armée[5]“.

Lezs Antisémites savent que dire aux Juifs : “Hitler aurait dû vous exterminer” ou “Les Nazis ont oublié de vous gazer”, sont des insultes extrêmes. Alors que les principaux cas de ce genre surviennent dans le monde arabo-musulman, la charte originale du Hamas le dit de façon tout-à-fait explicite : “Israël existera et demeurera jusqu’à ce que l’Islam l’élimine, comme il a éliminé ses prédécesseurs”. La charte révisée vise toujours le même but et les mêmes cibles[6] [7] [8].

Il existe aussi des façons légèrement moins évidentes pour indiquer le même objectif génocidaire. Par exemple, quand les Palestiniens et d’autres sources arabes présentent la carte d’une zone géographique dans laquelle Israël n’apparaît pas. Pour que cette réalité puisse voir le jour, il faudrait en passer par un génocide, qui, en général, n’est pas déclaré ouvertement.

Alors qu’à l’origine, il restait essentiellement confiné à l’univers des néo-Nazis, de l’extrême-droite et de certaines parties du monde musulman, on peut, à présent, trouver cette inspiration génocidaire dans des milieux dominants. Au moins 150 millions de citoyens de l’Union Européenne sont d’accord avec l’assertion disant qu’Israël “mène une guerre d’extermination contre les Palestiniens[9]“.

C’est une variante équivalant à dire que’Israël se comporte envers les Palestiniens comme les Nazis l’oint fait envers les Juifs. Delà, il n’y a qu’un pas à en conclure que, comme il fallait éliminer les Nazis, Israël doit être éradiqué, même si ce n’est pas dit sous cette formulation. On peut conclure que nombreux sont ceux qui, par convention, tiennent des positions de diabolisation qui préparent ou simplifient la promotion de la prochaine Shoah.

Post Scriptum, 21 de gener del 2022.

Freddy Eytan publicà abans d’ahir aqueixa reflexió punyent a The Times of Israel: “Shoah-six millions ? Nouveau film provocant d’un réalisateur irresponsable”, del qual val la pena extreure’n aqueixos paràgrafs:

Des nouveaux historiens et chercheurs en Israël et en diaspora ont le don de briser des mythes, des symboles nationaux, et des tabous. Certains tentent de disqualifier les arguments historiques de leurs ainés en contestant leurs ouvrages, et d’autres ignorent complètement l’importance de la mémoire collective et le combat pour l’unité de la nation.

Depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale et la renaissance d’Israël les nouveaux historiens et chercheurs provoquent et sèment le trouble sur deux sujets majeurs : la Shoah et le problème palestinien. Ils diffusent leurs enquêtes à l’étranger en obtenant d’avance la sympathie de nos détracteurs. Ils se moquent éperdument des réactions et des conséquences sur le mal et les dégâts qu’ils commettent en refusant toute responsabilité. Satisfaits de pouvoir provoquer librement, impunément, ils refusent obstinément de souscrire à l’opinion majoritaire des Israéliens et sont convaincus que seule leur propre version des faits historiques est toujours la plus crédible.

Ces jours-ci, un film documentaire provoque un tollé général. Il s’interroge sur la véracité du nombre des victimes de la Shoah. Le réalisateur israélien, David Fisher, fils de rescapés, avait déjà réalisé un film témoignage sur sa famille et la Shoah « Six millions et un ». Il a été diffusé le 27 septembre 2016 sur Arte.

Son nouveau film diffusé le 16 janvier 2022 sur une chaine israélienne, va plus loin. Il ose poser aux experts des questions sans ménagement, crûment : « Comment avez-vous calculé les morts de la barbarie nazie » ? « Pourquoi afficher un chiffre rond : 6 millions » ? « Est-il vraiment exact » ? « Qui était la première victime juive » ? « La dernière » ? Etc…

Cela dépasse l’entendement. Parler ainsi de la Shoah, banaliser l’usine de la barbarie, c’est souffrir à nouveau et remuer le fer dans la plaie ouverte. L’Etat juif consacre des journées commémoratives sur la Shoah, des instituts ont été fondés, comme celui de Yad Vashem ; il a honoré les victimes en offrant, un « Mémorial et un Nom », une sépulture morale et universelle aux 6 millions de Juifs disparus sans tombe ni stèle.

Les historiens et les rescapés des camps de la mort, ont évité de soulever le sujet du nombre des victimes. On ne parlait pas de ce thème tabou. On évoquait le fait que 6 millions du peuple juif ont été assassinés, sans commentaires.

La Shoah n’est pas représentée par un chiffre, des numéros, et des statistiques mais par l’ampleur de l’hécatombe, de l’horreur du génocide. Sa singularité se distingue non seulement par la dimension quantitative du massacre mais aussi dans la désignation des victimes. Il a été commis par les nazis pour la simple raison qu’ils furent nés Juifs. Un nouveau recensement, un bilan arithmétique froid, ne changera en rien les pages de l’Histoire ni l’émotion, le chagrin, et la solidarité avec les rescapés des camps.”

Post Scriptum, 16 d’abril del 2024.

Entre les elits jueves antisionistes la deslegitimació de l’Estat d’Israel fa metàstasi en plena guerra contra l’eix iranià, cineastes i historiadors s’encaparren a desvincular aqueixa amenaça genocida contra el poble jueu de l’holocaust perpetrat pels nazis. Així, els supervivents s’han d’encarar a la malignitat d’un director oscaritzat que presenta una versió asèptica dels camps d’extermini: “Lettre ouverte de la Fondation des Survivants de l’Holocauste aux États-Unis à Jonathan Glazer” (Tibune Juive, 13 de març). I periodistes de la talla de David Horovitz han descriure (The Times of Israel, 14 de març): “Et l’Oscar du diagnostic le plus erroné sur la cause d’un massacre de Juifs est attribué à…Jonathan Glazer “.

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