Jaume Renyer

per l'esquerra de la llibertat

7 d'agost de 2009
7 comentaris

La guerra de Rússia contra Geòrgia, un any després

Avui fa un any de l’inici de les hostilitats bèl·liques entre Rússia i Geòrgia que es van saldar amb la creació de dos protectorats russos a Ossètia del Sud i Abkhàzia, territoris arrabassats a Geòrgia.

Per entendre les causes del conflicte és rellevant el report d’Efraim Inbar, publicat al Perspectives Paper número 49, de 16 de setembre del 2008, del Begin Sadat Center d’Israel: “Invading Georgia: The Opening Shot in a Grand Russia Strategy to Challenge The West Through The Domination of The Energy Market“.

Avui mateix, el president de la República de Geòrgia, Mikheïl Saakachvili, publica a Le Monde l’article: “Un an après: une Géorgia debout et libre“, on fa balanç del conflicte, les seves causes i les seves possibles conseqüències. Amb mancances notòries i errors estratègics, Geòrgia vol ésser una democràcia aliada d’Occident, mentre que Rússia vol recuperar el rol de gran potència i satel·litzar novament els estats membres  de l’antiga URSS, alhora que no mostra cap voluntat per esdevenir un règim democràtic. 

A resultes d’aquest conflicte ha quedat paralitzada la incorporació a l’OTAN d’Ucraïna i la mateixa Geòrgia, les relacions de l’Aliança Atlàntica amb Rússia s’han restblert i la Unió Europea i l’administració Obama han contemporitzat amb l’agressiu règim neo-tzarista dirigit per Putin. De tot plegat, el balanç que se’n deriva per a la causa de la democràcia i els drets dels pobles no pot ser valorat positivament. Així ho vaig expressar en dos apunts: “La guerra de Rússia contra Geòrgia i el pacifisme arbitrari” i “Abkhàzia, Ossètia i el dret d’autodeterminació“, el contingut dels quals considero encara vigent. 

Post Scriptum, 7 d’agost del 2017.

Mikheil Saakacvili no solament fou expulsat de Geòrgia, sinó que anys més tard també ho ha estat d’Ucraïna en donar suport a una de les fraccions en lluita pel poder en aqueix país eslau que comparteix amb els georgians la dissort d’estar sotmesos a l’assetjament rus.

Post Scriptum, 8 d’agost del 2018.

El setmanari francès L’Express és dels pocs mitjans europeus que recorda el desè aniversari de la guerra russo-georgiana en la qual va intervenir com a mitjancer el president Nicolas Sarkozy:

La Géorgie marque mercredi le dixième anniversaire de la “guerre éclair” avec la Russie qui a abouti à la reconnaissance par Moscou de l’indépendance de deux territoires séparatistes sous domination russe, dénoncée par les Occidentaux comme une “occupation”.

Les drapeaux géorgiens aux cinq croix rouges sur fond blanc ont été mis en berne devant les bâtiments gouvernementaux alors que le petit pays du Caucase du sud rendait hommage aux victimes de cette guerre qui a fait plus de 800 morts, 1.700 blessés et 120.000 déplacés.

Dans la matinée, le président géorgien Guiorgui Margvelachvili a déposé près de Tbilissi une gerbe de fleurs pour honorer les soldats géorgiens tombés face à l’armée russe. “Alors que nous nous souvenons aujourd’hui de la guerre, nous voyons que la réunification de notre pays n’est pas loin”, a-t-il affirmé. M. Margvelachvili doit s’adresser en soirée aux troupes de la base militaire de Senaki, détruite et pillée par les forces russes lors de cette guerre, qu’il a qualifiée mardi d'”agression” et d'”occupation” russe.

Moscou et Tbilissi s’opposent de longue date sur les ambitions de la petite ex-république soviétique du Caucase de rejoindre l’Union européenne et l’Otan, une éventualité considérée par la Russie comme un empiétement dangereux sur sa zone d’influence. A l’été 2008, ces tensions se sont transformées en conflit, lorsque l’armée russe est intervenue sur le territoire géorgien pour voler au secours de la petite Ossétie du sud, territoire séparatiste prorusse où Tbilissi avait lancé une opération militaire meurtrière. En cinq jours, les forces de Moscou ont mis l’armée géorgienne en déroute et menacé de prendre la capitale.

Un accord de paix négocié par le président français Nicolas Sarkozy a abouti finalement au retrait des troupes russes, mais Moscou a reconnu l’indépendance des régions séparatistes d’Ossétie du sud et d’Abkhazie et y maintient depuis une forte présence militaire. L’Ossétie du sud et l’Abkhazie, qui représentent environ 20% de la totalité du territoire géorgien, avaient déclaré leur indépendance et l’avaient défendue pendant une première guerre contre les forces de Tbilissi après la dislocation de l’URSS au début des années 1990.

Dans un entretien mardi au journal russe Kommersant, le Premier ministre russe Dmitri Medvedev, qui était président à l’été 2008, a déclaré que la reconnaissance par Moscou de ces territoires était “la seule mesure possible” pour “préserver une paix durable et la stabilité dans le Caucase du sud”. Mais les pays occidentaux ont dénoncé ce qu’ils qualifient, comme Tbilissi, d'”occupation” russe de l’Ossétie du sud et l’Abkhazie.

Lors d’un appel téléphonique avec M. Margvelachvili mercredi, le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo a rappelé que “les Etats-Unis n’accepteront jamais l’occupation des territoires géorgiens”, selon un communiqué de la présidence géorgienne. Washington a également confirmé “son profond soutien à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la Géorgie”, promettant de l’aider “face aux défis que connait le pays dix ans après l’agression militaire russe.”

Mardi, la cheffe de la diplomatie européenne Federica Mogherini a ainsi regretté “la présence militaire russe en Abkhazie et Ossétie du sud”, qualifiée de “violation du droit international”, de pair avec la diplomatie française qui a jugé lundi “inacceptable” la militarisation par Moscou de ces deux territoires. Le ministre polonais des Affaires étrangères Jacek Czaputowicz a aussi dénoncé lundi “la première agression militaire, dans l’histoire européenne de l’après-guerre, d’un pays contre un Etat souverain”.

La Russie “n’a pas exécuté ses obligations internationales malgré les appels constants de la communauté internationale (…) et elle a renforcé sa présence militaire illégale sur le terrain”, a dénoncé le ministère géorgien des Affaires étrangères.

Dans un texte publié lundi sur le site de la radio russe Echo de Moscou, le président géorgien de l’époque Mikheïl Saakachvili a accusé la Russie d’avoir préparé dès 2006 un assaut contre la Géorgie et d’avoir massé des troupes à la frontière avant le conflit, multipliant les “provocations” contre les forces géorgiennes. Cette guerre contre la Russie s’inscrit dans “une lutte bicentenaire (de la Géorgie) pour sa liberté contre l’impérialisme russe”, a affirmé pour sa part M. Margvelachvili lors d’un entretien avec l’AFP la semaine dernière.

Post Scriptum, 14 d’agost del 2018.

Thorniké Gordadze, que fou vice-ministre georgià d’afers estrangers, va publicar a Libération el 15 d’agost de l’any 2012 aqueix article: “Quatre ans après la guerre russo-geórgienne” que apunta a aqueixa causa en l’origen de l’atac de Rússia: “Malgré les difficultés et erreurs, la Géorgie a su créer un modèle qui, sans être parfait, est suffisamment probant et attrayant pour représenter le cauchemar pour les locataires du Kremlin. Plus que les systèmes antimissiles de l’Ouest, le Kremlin craint la contagion démocratique à ses frontières et à l’intérieur même de celles-ci. Pour cela, l’invasion de 2008 n’a pas vraiment abouti à son dessein initial.” Ahir, complementava la seva anàlisi amb aqueixa reflexió en forma d’article a Le Monde: “La guerre russo-géorgienne a parachevé la formation de la vision poutinienne des relations internationales“. Des d’allavòrens Rússia ha envaït altres estats sabent que ni els EUA ni Europa respondrien militarment.

Post Scriptum, 29 de maig del 2022.

Segons publicà fa tres dies Le Figaro, “La Géorgie s’éloigne de l’Union européenne pour revenir dans l’orbite de Moscou. Les autorités géorgiennes ont refusé de condamner l’agression de la Russie contre l’Ukraine et de se joindre aux sanctions européennes, que le premier ministre Irakli Garibachvili juge «inutiles». Alors que les combats font toujours rage dans le Donbass, la guerre russe sur les anciennes terres de l’Union soviétique se poursuit par d’autres moyens. L’ancien ennemi public numéro un de Vladimir Poutine, Mikhaïl Saakachvili, qui à l’issue de la révolution des roses en 2004 avait ancré son pays, la Géorgie, à la famille démocratique occidentale grâce à des réformes imposées à marche forcée, se meurt doucement en prison à 54 ans.

I això que, Régis Genté escrigué el 13 de febrer d’enguany: “En Géorgie, l’impossible dialogue avec la Russie: “Depuis dix ans qu’il est au pouvoir, le parti le Rêve géorgien de l’oligarque Bidzina Ivanichvili suit une «politique de prudence» vis-à-vis du grand voisin russe. «Saakachvili (président de la Géorgie de 2004 à 2013) était dans la confrontation voire la provocation, cela a amené la guerre de 2008 et la reconnaissance par Moscou de nos régions sécessionnistes, l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud. 20 % de notre territoire. On ne pouvait continuer comme cela», raconte le député de la majorité Guiorgui Khelachvili. Malgré cette approche, rien n’a été obtenu par Tbilissi quant à l’essentiel, son intégrité territoriale.”

El mateix corresponsal explica el proppassat 7 de març: “En Géorgie, l’animosité envers la Russie remonte. Plusieurs fois par semaine, les Géorgiens se rassemblent pour soutenir l’Ukraine devant leur Parlement, à Tbilissi. Une foule de plusieurs milliers de jeunes notamment. Parfois pas majeurs. Une foule qui ne rêve que d’Occident, d’Europe, de liberté. Alors, quand la voix éraillée de Sviatoslav Vakartchouk, le chanteur du plus célèbre groupe de rock ukrainien, Okean Elzy, résonne dans la nuit caucasienne, la foule tangue. Elle tangue la boule au ventre. De peur de voir à nouveau les tanks russes débarquer en Géorgie, comme lors de la guerre d’août 2008, qui fait aujourd’hui figure d’étape sur la voie de l’invasion de l’Ukraine, de la reconquête impérialiste russe dans son «étranger proche».

L’atzucac georgià és el resultat de l’abandó d’Occident a mans de Putin, desoïnt la crida de Glucksmann i Henry-Levy a incorporar Ucraïna i Geòrgia a l’OTAN. No es va voler fer al seu moment i com a resultat han estat agredits per Rússia,i encara ara els europeus (França, Alemanya) aconsellen a Zelenski de cedir, com van fer a Munic el 1938 davant Hitler.

Post Scriptum, 31 de maig del 2022.

Avui Le Figaro entrevista Dimitri Minic, “chercheur au Centre Russie/NEI de l’Ifri. Docteur en histoire des relations internationales de Sorbonne Université (2021), sa thèse est intitulée «Contourner la lutte armée : la pensée stratégique russe face à l’évolution de la guerre, 1993-2016». Per tal de respondre a la qüestió, “La Géorgie s’éloigne-t-elle de l’Union européenne pour se rapprocher de la Russie ? Dimitri Minic creu que “pour récompenser Tbilissi de son comportement à l’égard de Moscou, la Russie a levé des restrictions entre les deux pays. Sur le plan économique la Géorgie est de plus en plus dépendante de son voisin”.

  1. A veure si algú és capaç de trobar en algun blog, web o diari del món un article que parli dels drets del poble osseti i abkhas enlloc de parlar de que si russia tal i que si georgia qual. Ni tan sols el senyor renyer és capaç d’analitzar la situació si no és en termes d’equilibri de forces, de lluita entre blocs, etc. La gràcia que faria als catalans que en plantejar el seu dret d’autodeterminació tots els mitjans del món comencessin a parlar que si els interesos d’espanya, de la unió europea, els eua, i la voluntat dels catalans fos lo ultim que es tingués en compte.
    Tant a Ossetia com a Abkhasia es van celebrar referendums d’autodeterminació (no reconeguts per ningú, per variar) als anys 90 i va guanyar la opció independentista. I això ningú ho comenta. La voluntat majoritaria dels ossets és el de menys, pel que sembla.

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