Jaume Renyer

per l'esquerra de la llibertat

24 de juny de 2009
1 comentari

Dounia Bouzar: “La burqa, un signe sectaire et non religieux”

A la República francesa hi ha un debat social i polític ben viu sobre la proposta subscrita per electes de diversos grups parlamentaris per prohibir l’ús de la burca per part de les dones musulmanes. L’edició d’ahir de Le Monde (www.lemonde.fr) publicava aquest article de l’antropòloga Dounia Bouzar, investigadora associada a l’Observatoire du Fait Religuieux, adscrit al Centre Interdisciplinaire d’Étude des Religions et de la Laïcité, (http://www.ulb.ac.be/philo/cierl/observatoire.html) de la Universitat Lliure de Brussel·les.

 

“Rappelons que “religion” vient du mot latin “relegere” (accueillir) et “religare” (relier). Le croyant se ressource dans sa relation à Dieu pour aller vers les autres et trouver du sens à sa vie. En revanche, le mot “secte” signifie “suivre” et “séparer”. Historiquement, ce mot désignait la dissidence d’un groupe religieux mais, aujourd’hui, on l’emploie pour désigner toute “association totalitaire qui porte atteinte aux libertés individuelles”. “Secte” a définitivement  pris une signification péjorative en raison de l’intolérance manifestée par ces groupes, grans ou petits, vis-à-vis du monde extérieur, et des effets destructeurs constatés sur la personalité des adeptes.

Que faut-il de plus pour interdire tout vêtement qui dépersonnalise un être humain ?. La burqa ou le nikab ont ça de bien  qu’ils sont clairs -si l’on peut dire- sur ce but qu’ils poursuivent: il s’agit d’ériger une frontière infranchissable entre ceuxqui sont “dedans” et ceux qui sont “dehors”… Il s’agit de mener les adeptes à l’autoexclusion et à l’exclusion des autres, tous ceux qui ne sont pas comme eux…

Est-ce la peine d’entamer un grand débat sur de telles évidences ?. Serait-ce le cas si ces groupuscules se référaient non pas à l’islam mais au christianisme ou au bouddhisme ?. Car c’est un fait, lorsque la religion musulmane est en cause, chacun perd son latin et n’applique plus ses critères de raisonnement habituels. On ne sait pas où mettre le curseur: à partir de quand tel ou tel comportement relève de la liberté de conscience et à partir de quand rélève-t-il un dysfonctionnement, voire du radicalisme ?. Tiraillé entre la peur d’entraver la laïcité et celle de tomber dans “l’islamophobie”, on oscile entre diabolisation et laxisme. Celle qui porte un petit foulard rose assorti à son jean passe pour une islamiste alors que les intégristes passent pour des musulmans…

Car ne nous trompons pas: ces groupuscules qui se réclament “salafistes” ne s’inscrivent pas dans l’histoire musulmane, ils sont une émanation moderne de ce dernier siècle !. Ouvrir un débat pour limiter la liberté religieuse reviendrait à les considérer comme un courant musulman et non pas comme une simple secte. Toute leur stratégie consiste justement à faire passer leurs discours totalitaires comme s’ils étaient des simples commandements religieux. Selon ces gourous, pour respecter l’islam, la société est censée les accepter. Le positionnement contraire serait preuve d’islamophobie et ethnocentrisme.

Si un groupuscule avait la même attitude au nom d’une autre religion, cela fait longtemps que l’opinion publique aurait diagnostiqué son comportement comme préocupant d’un point de vue psychique. A aucun moment, s’enfermer dans un drap noir n’aurait pu être rattaché à la simple application automatique d’une religion. Cette hésitation à distinguer ce qui relève de l’islam de ce qui relève du dysfonctionnement d’une personne part, a priori, d’un bon sentiment: respecter les musulmans qui ont d’autres tradition. Mais à mieux y regarder, elle est aussi le produit de représentations négatives. Le laxisme et la diabolisation sont les deux faces d’une même pièce: tout accepter “au nom de l’islam” revient à avoir une bien piètre considération pour cette religion, qui continue à être perçue comme “l’altérité même”.

Au nom du “respect de la différence” apparait alors une nette tendance à tomber dans une sorte “d’enfermement dans la différenctition absolue”, qui permet d’appréhender n’importe quel dysfonctionnement comme le produit de cette religion “restée archaïque”, puisque “chez eux”, ce n’est pas comme “chez nous”… Cette religion continue à incarner “un autre monde”. Accepter la drap noir ne serait pas un signe de respect a l’islam, ce serait au contraire perpétuer les stéréotypes datant de la période coloniale.”

  1. SEGURETAT
    La gent pot vestir-se com li vinga de gust. Jo no tinc ni idea dels motius que pot tenir qualsevol dona per posar-se un mocador al cap, una falda fins als peus o una burca, tant se val… Simplement pel carrer i en qualsevol lloc públic, les persones han de poder ser reconegudes pels altres. Ser reconegudes vol dir dur la cara destapada, elemental. La gent ha de portar la cara destapada per un motiu ben simple, per SEGURETAT. En els llocs públics la gent interacciona, algú et pot saludar, algú et pot insultar, algú et pot agredir, algú et pot robar, etc… Per pura SEGURETAT la gent ha d´anar amb la cara destapada. I deixem-nos de romanços, que si la dignitat de les dones, que si la religió… bajanades!

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